Aimer et prendre l’air

Deux couples d’amis en vacances au bout de leurs histoires, épuisés. Des triangles, des constats et des dépendances mutuelles dans un climat d’échec.

Aimer et prendre l'air de Sophie Simon
Aimer et prendre l’air de Sophie Simon

Jusque là, c’est drôle, fin et plutôt bien ficelé, les personnages sonnent juste et les dialogues se teintent d’un humour délicieusement désabusé.

Mais pourquoi nous en éloigner en exilant ces personnages dans le cinéma américain ? Zut, il m’ont tout de suite semblé moins sympa, même si la référence à Woody Allen en 4e de couv. me semble tout à fait à sa place.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Ce matin-là, je me suis juré de ne plus jamais l'appeler. Il fallait juste que je l'appelle pour le lui dire. »

Alors quelle vient de s'installer dans le Connecticut pour les vacances, Amy, actrice new-yorkaise au faîte de sa gloire, s'interroge : le moment n'est-il pas venu de quitter Jack, son vieil époux atrabilaire ? Comment y parvenir, alors qu'elle a déjà tant de fois échouée ? Et surtout, qu'en pense son psychanalyste ?

Lorsqu'un couple d'amis au bord de la rupture débarque, la confusion atteint son comble...

Après American clichés et Gary tout seul, Sophie Simon met en scène, dans ce drame joyeux et burlesque que ne désavouerait pas Woody Allen, la fin de l'amour et des idéaux, et l'éternelle renaissance du désir