L’homme qui n’est jamais mort

Un flatteur panégyrique laudatif (j’ose les pléonasmes) à la gloire Matthias Sindelar… Oui, ce livre, c’est un peu ça. Mais pas que ! Et dans sa brève post-face, Olivier Margot revient sur les inévitables dernières zones d’ombres malgré un travail de recherches et de documentation qui dû s’avérer phénoménal.

Reste un sportif d’exeption, un footballeur hors norme sacré sportif Autrichien du siècle. Mais aussi un homme qui refusa de plier devant le IIIe Reich, retrouvé mort dans de bien étranges circonstances.

L’homme qui n’est jamais mort de Olivier Margot

Un chouette bouquin à destination des passionnés du foot ou des amateurs des portraits fleuris.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Mars 1938, les troupes allemandes envahissent l'Autriche. La propagande nazie a l'idée d'organiser à Vienne le match de la réconciliation entre les deux pays. Bien que son équipe n'ait pas le droit de marquer, le capitaine autrichien ouvre le score et court célébrer son but devant l'aréopage nazi. Une dangereuse provocation.

Cet homme s'appelle Matthias Sindelar et il fut le meilleur footballeur du monde dans les années trente. Dans la capitale de la musique, il inventa un jeu musical, un football collectif d'où l'art n'était jamais absent.

On le surnomma le Mozart du football.

Chaque 23 janvier depuis quatre-vingts ans, de nombreux Viennois se réunissent autour de sa tombe, en hommage à celui qui s'opposa frontalement aux nazis.

C'est un roman où presque tout est vrai, et le reste est vraisemblable. C'est un texte écrit par un auteur passionné, fruit d'une enquête de vingt ans pour démêler le vrai du faux, pour comprendre l'épaisseur du mythe qui accompagne toujours les légendes

L’ordre du jour

Un style parfait, une construction très maîtrisée, des apartés subtils qui réorientent ou désorientent et forment un superbe petit (presque trop) livre autour de l’Anschluss.

L'ordre du jour de Éric Vuillard
L’ordre du jour de Éric Vuillard

Un récit faussement léger sur un sujet grave qui tente de (re)mettre des noms sur les responsabilités et les actes criminels, les compromissions, les gros profits, les infamies, les grosses merdes ou les petits complices misérables.

Et que sont-ils devenus, d’ailleurs? Eux et leurs sociétés (ces grasses personnes morales amorales)?

L'ordre du jour de Éric Vuillard

Un énorme prix Goncourt qui tient dans un tout petit livre. Indispensable!

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
E. Vuillard retrace les événements et les coulisses de l'Anschluss, lorsque la Wehrmacht entre triomphalement en Autriche, et s'interroge sur les fondements des premiers exploits de l'armée nazie, entre rapidité, modernité, marchandages et intérêts