Mohicans

Denis Robert commence son livre par exprimer sa reconnaissance envers Cavanna. C’est beau, c’est juste !

Mohicans de Robert Denis
Mohicans de Robert Denis

Après, et ben… c’est l’histoire de Hara-Kiri et de Charlie. C’est la passion, les envols et les descentes, les sursaut et les coups de putes. Surtout les trahisons, en fait.

Et il manque quand même un peu de bonne poilade dans ce livre. Hara-Kiri c’était pourtant ça, non ?

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Je voudrais avoir la froideur de l'entomologiste en entamant ce récit. Prendre les pièces une par une, remonter le temps. Éclater le temps. Disséquer. Poser. Observer. Dater. Comprendre. C'est l'histoire de deux êtres rares : Cavanna et Choron. C'est l'histoire d'un premier journal, puis d'un deuxième, d'un troisième : tous créés par une bande de kamikazes, ivres de liberté et bourrés de talent. Ces journaux ont amusé, éclairé, ouvert les yeux et les esprits de deux ou trois générations de lecteurs, de citoyens, d'électeurs, de journalistes. Hara-Kiri mensuel, Hara-Kiri hebdo, La Gueule ouverte, Charlie Mensuel et le dernier : Charlie Hebdo... 1960-1985 : vingt-cinq années d'insolence, d'humour, de spontanéité et de subversion. L'époque étant ce qu'elle est, ces journaux fougueux qui sentaient le foutre, la sueur, l'alcool, la liberté sont devenus des marques. C'est l'histoire de la dilapidation d'un héritage. Une histoire tumultueuse, magnifique, triste et honteuse. À mes yeux, elle est exemplaire