L’amour de la vie

C’est rude, froid, violent et sans pitié… ça met des frissons dans tout le corps et même au soleil il faut des mitaines pour lire ces nouvelles qui glacent les âmes.

L'amour de la vie de Jack London
L’amour de la vie de Jack London

Et c’est beau aussi. Car il faut l’aimer la vie pour s’y accrocher ainsi face aux loups, aux hommes et aux conditions impitoyables de l’Alaska. Et ne jamais lâcher prise. Même devant la mort, se relever et marcher encore !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Dans ce recueil de nouvelles, Jack London conduit le lecteur dans les contrées solitaires de l'Alaska, où l'humanité apparaît avec toutes les servitudes et les grandeurs de la vie primitive

Sukkwan Island

Jim emmène son fils Roy sur une île déserte en Alaska. Mal préparé et dépressif, le père cumule les erreurs sur le campement et avec son fils… jusqu’au drame. S’ensuit la folie que nulle rédemption ne semblerait pouvoir apaiser.

Sukkwan Island de David Vann
Sukkwan Island de David Vann

Le plus sombre au cœur du Grand Nord. Une sorte de Jack London revisité par les anges de l’enfer de la dépression aux ailes poisseuses d’une boue visqueuse de tristesse (vous êtes prévenus).

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Une île sauvage du Sud de l'Alaska, accessible uniquement par bateau ou par hydravion, tout en forêts humides et montagnes escarpées. C'est dans ce décor que Jim décide d'emmener son fils de treize ans pour y vivre dans une cabane isolée, une année durant. Après une succession d'échecs personnels, il voit là l'occasion de prendre un nouveau départ et de renouer avec ce garçon qu'il connaît si mal.

La rigueur de cette vie et les défaillances du père ne tardent pas à transformer ce séjour en cauchemar, et la situation devient vite incontrôlable. Jusqu'au drame violent et imprévisible qui scellera leur destin.

Sukkwan Island est une histoire au suspense insoutenable. Avec ce roman qui nous entraîne au coeur des ténèbres de l'âme humaine, David Vann s'installe d'emblée parmi les jeunes auteurs américains de tout premier plan

Vingt-cinq ans de solitude : mémoires du Grand Nord

Dur, froid, impitoyable… La vie d’un trappeur dans le Grand Nord de l’Amérique. Un peu dégeu’ aussi, pas vraiment pour la délicate heure du thé chez l’ambassadeur.

Vingt-cinq ans de solitude de John Haines
Vingt-cinq ans de solitude de John Haines

Le style est à l’avenant, alors à tout prendre, mieux vaut commencer par Jack London.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
En 1947, John Haines s'installe dans une cabane isolée en Alaska. Il y passera vingt-cinq ans, menant une existence rude et solitaire faite de chasse et de pêche, de pièges et de traques, de pistes tracées au sein d'étendues vierges. La furie des éléments et le sang versé seront ses principaux compagnons. Dans un univers où, face au blizzard, un feu qui s'éteint signifie la mort, où le chasseur devient parfois la proie, chaque rencontre sera essentielle.

Ce récit, servi par une langue précise et forte et un sens aigu de l'observation, nous fait découvrir un des derniers grands espaces sauvages de la planète. Un pays où "la neige, le feu, les étoiles" sont les seuls livres que lisent ceux qui vivent au rythme des saisons. Avec sérénité, John Haines transforme son expérience intime en un récit initiatique et intemporel, où le moindre évènement trouve sa résonance en chacun de nous.

Vingt-cinq ans de solitude est l'histoire incroyable d'un trappeur moderne, un hymne à la vie sauvage et un classique de la littérature du Grand Nord