La mort et le météore

Fuyant une Amazonie brûlée par le réchauffement climatique, les derniers Kaajapukugi sont accueillis au Mexique ou ils se suicident en groupe.

La mort et le météore de Joca Reiners Terron

Une fable qui commence de façon un peu absurde et presque drôle qui se transforme lentement en une métaphore fantastique de la colonisation et des pillages et massacres des grandes explorations pseudo-anthropologiques. Faut-il craindre la vengeance des pharaons dont on saccage le tombeau ?

L’homme détruit-il toujours les trésors à sa portée ?

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Alors que l'Amazonie ne compte plus que quelques hectares brûlants comme l'enfer, et qu'une mission spatiale chinoise doit rejoindre Mars, l'énigmatique Boaventura cherche à sauver les cinquante derniers Indiens kaajapukugi. C'est au Mexique, en territoire mazatèque, que ces anarchistes avant l'heure trouvent asile, avec une ultime provision de tinsâanhdn, la poudre de hanneton grâce à laquelle ils accèdent aux mondes supérieurs. Mais le vieux Boaventura, qui doit les accueillir, est soudain rattrapé par son passé sulfureux et meurt dans de mystérieuses circonstances à la veille de l'arrivée des Kaajapukugi...

Le royaume des femmes : voyage au cœur du matriarcat

Comme anthropologue, Ricardo Coler ne doit pas valoir grand chose. Pas plus que pour son écriture (ou celle de son traducteur, je ne sais). Mais la culture des Mosuo est tellement différente de la notre, leur mœurs si diamétralement éloignées des nôtres que ce reportage reste fascinant.

Le royaume des femmes de Ricardo Coler
Le royaume des femmes de Ricardo Coler

Alors, certes, chez les Mosuo (comme ailleurs?) ce sont les femmes qui bossent, et peut-être plus encore. Mais leur organisation sociale centrée autour des femmes qui ont le pouvoir (et le taf, donc) est riche d’enseignements pour un monde occidental qui persiste à reproduire des schémas machistes et patriarcaux.

Un livre pour ouvrir la pensée et découvrir d’autres fonctionnements possibles.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Les Mosuo sont l'une des dernières sociétés matriarcales au monde. En 2006, le journaliste argentin Ricardo Coler a séjourné parmi eux pendant plusieurs mois. Il souhaitait voir de ses propres yeux le fonctionnement d'une communauté dans laquelle les femmes ont le pouvoir, où l'homme et la femme ne vivent jamais en couple. Une société dans laquelle les enfants ne savent pas ce qu'est un père. Une société aux antipodes de la nôtre et qui, pourtant, semble fonctionner parfaitement.

Un témoignage captivant qui bouscule les idées préconçues sur le féminin et le masculin