Amour dans une petite ville

Parfois, on passe à côté d’un livre, on arrive pas à y entrer. On voit bien qu’il y a quelque chose, mais la porte résiste.

Amour dans une petite ville de Anyi Wang

Un petit échec donc, que cette histoire de jeune danseuse et jeune danseur. Je ne comprenais pas ce que je lisais et après avoir insisté, repris, continué jusqu’au bout… Je n’en ai rien retenu.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Dans une petite ville de Chine, à l'époque de la Révolution culturelle, un garçon et une fille vivent une passion physique intense et bouleversante.

Tous deux danseurs dans la même compagnie, ils luttent avec violence contre l'irrésistible attirance qui les lie l'un à l'autre en défiant tous les interdits. Les corps qui dansent, qui se battent, qui s'aiment avec une fureur désespérée ou une joie radieuse, leurs odeurs, la sueur, la mélopée des porteurs d'eau près du fleuve où ils se rencontrent en secret, l'ardeur du soleil et le refuge de la nuit : dans une langue envoûtante, lancinante, d'une brûlante sensualité, ces pages racontent l'irruption du désir et des corps à une époque où ils étaient bannis.

Les deux adolescents combattent en vain cette flamme qui jaillit du plus profond de leur être et qui incarne la force même de la vie.

Ce roman, paru en 1986 en Chine, fit scandale par la franchise avec laquelle était abordée la sexualité. C'est un texte d'une grande violence, curieusement détaché aussi, sans autre morale que celle des corps, de la puissante palpitation du désir qui ne connaît ni mot d'ordre, ni loi, ni tabou

L’atelier de la chair

Plus encore sensuel qu’érotique, ce court roman dévoile la passion des corps. Celle d’une femme de la quarantaine pour un homme de trente ans de plus.

L’atelier de la chair de Emmanuelle Pol

Une aventure adultère loin des regards, à l’abri dans l’atelier de l’artiste. Et cette passion qui monte et monte encore…

Un roman d’une très belle construction au final délicieux

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Mi-horrifiée, mi-troublée, une séduisante jeune femme hésite à s'avouer son attirance pour les hommes âgés. Leurs rides, leurs chairs fatiguées la bouleversent et, surtout, la tentent. Elle décide alors de jeter son dévolu sur un célèbre sculpteur septuagénaire rencontré aux Beaux-Arts. C'est une passion immédiate, intellectuelle, physique, qui fait vaciller ses certitudes de jeune femme émancipée. Elle se découvre objet sous les doigts du vieil homme autoritaire, consentante, étonnamment soumise. Emmanuelle Pol, pour son premier roman, explore audacieusement les étapes d'une initiation amoureuse hors norme et le commerce secret qui unit le fantasme à la réalité

La Nonne

Tout y passe, par tous les orifices et dans tous les sens, c’est sale, gras, il y a du jus, des odeurs, de la matière et bien plus encore.

La Nonne de Comte d’Irancy

Amis des curiosités, soyez bienvenus : sado, maso, zoo, pédo, copro, uro, homo, géronto, clérico… (j’en oublie certainement) tous trouveront leurs plaisirs. C’est absolument porno et finalement… c’en devient même drôle, devant tant d’excès et d’extases. Car oui, et c’est possiblement là où ce livre touche : il y a du plaisir, peu ragoutant, certes! Mais la jouissance est partagée (bon, pour la zoo… je ne sais pas) et se défait de toute convention, morale et religiosité. Une ode (d’un autre temps) bien cracra à la liberté.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Imprimé à 250 exemplaires à la fin des années 40, on sait peu de choses sur La Nonne, texte d'une franche pornographie, joyeuse et iconoclaste, dans la pure tradition des textes érotiques anticléricaux. Ce roman raconte la découverte de la sexualité par deux jeunes couventines, Agnès et Martine, initiées par une mère supérieure nymphomane et un abbé vicieux. Emportées par les délices de la chair, les deux novices vont se lancer à corps perdu dans une exploration de tous les domaines du plaisir...
pour finir putains dans la capitale.
Un roman truculent dans un style vif et endiablé qui enchaîne les scènes les plus crues, tant pour choquer le lecteur que pour le troubler... ce qu'il réussit fort bien d'ailleurs

Petit éloge du désir

Si tu cherches un livre érotique, passe !

Petit éloge du désir de Belinda Cannone

Mais si tu as l’âme mélancolique, joueuse et poétique, ouvre ce petit éloge. Et laisse-toi porter par ces chapitres comme des pensées, émues de l’autre, de soi et du partage érotique.

Un livre qui s’ouvre sur une passion, qui monte et qui vit comme elle…

… et c’est beau comme un voyage

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Un jour que tu devais rejoindre un amant désiré (tu te trouvais sur une île), pour passer quarante-huit heures avec lui, le temps a été si mauvais qu'aucun bateau ne partait. Tu peux mobiliser des ressources insoupçonnées lorsque ton désir est menacé par les circonstances : tu as réussi aussitôt à trouver un petit avion privé pour franchir la mer qui vous séparait. Le pilote amateur, enchanté d'avoir une raison de voler, ne t'a réclamé que le prix de l'essence. Ce souvenir te ravit toujours : tu te reconnais bien dans cette extrême et soudaine efficacité qui te permet de trouver un avion pour ton désir. »

Les infortunes de la Belle au bois dormant : Initiation, Punition, Libération

Misère ! Que voilà une trilogie lassante à force de soumissions, humiliations et supplications. Trois tomes de fouets et de fessées.

Les infortunes de la Belle au bois dormant de Anne Rice

Les esclaves hommes sont sodomisés et les femmes violentées tant que possible. Toutes et tous ont les fesses rosies, les tétons endoloris, les sexes avides et gonflés. Tous en redemandent, offerts et nus à quatre pattes.

Quel ennui !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Vous connaissez l'histoire de la Belle au bois dormant. Mais imaginez un instant qu'une fée mutine et joliment perverse se soit subrepticement glissée dans la chambre de la petite princesse, après le départ de ses consoeurs, modifiant le sortilège. La belle enfant sera délivrée de son long sommeil par un Prince, qui l'initiera à l'amour et au plaisir dans la douleur, l'emmènera dans son royaume, où, avec des centaines d'autres jeunes esclaves, elle assouvira les désirs et les fantasmes d'une bien étrange Cour... Avec élégance et brio, Anne Rice a transformé le célèbre conte de Perrault en un conte érotique où, sous les soieries et le satin, dans le parfum de l'encens et des roses, règnent les jeux cruels de la domination et de la soumission

Le Diable

C’est tout court, et pourtant tout y est. La descente inexorable au enfers de l’obsession, de l’irrésistible désir.

Le Diable de Léon Tolstoï

Et qui est le diable ? Est-ce elle ou est-il en moi ?

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Irténiev, propriétaire terrien, est un homme sérieux, qui gère son domaine avec efficacité et rigueur. Marié à la douce et fragile Lise, romantique amoureuse qui l'idéalise, Irténiev fait de son mieux pour être à la hauteur. C'est sans compter sur Stépanida, une belle paysanne impudique, au regard de braise, au corps vigoureux et à la peau laiteuse, qui met tous ses sens en émoi...

Peut-on résister aux tentations de la chair ? Tolstoï nous dresse un tableau diabolique de la sensualité

De la race des seigneurs

Alain-Fabien Delon frappe tout de suite très fort.

De la race des seigneurs de Alain-Fabien Delon

Avec ce roman, il met en scène Alex Delval, 18 ans, fils d’Alexandre Delval, acteur de cinéma. Difficile d’y voir autre chose qu’une autobiographie romancée dans laquelle Alain-Fabien règle ses comptes avec son père. Et tout y passe !

C’est âpre, trash, thérapeutique et forcément impudique. S’il est probablement inutile de chercher à y démêler le vrai du faux, ce livre permettra de comprendre toute la difficulté à se retrouver fils de A.D.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Une vie peut-elle basculer en une nuit ?
Alex Delval, dix-huit ans, rêve de devenir acteur comme son père. Mais alors qu'un rôle lui est offert, le doute l'assaille violemment. Happé par ses démons, il se réfugie dans l'alcool. Une rixe éclate. Rideau. Quand il reprend ses esprits, Alex se trouve face à un homme qu'il ne connaît pas. La soixantaine, le regard bon. Un psy. Dans les profondeurs de la nuit, une complicité inattendue va naître entre eux.
Pour la première fois, Alex osera se livrer.
Comment devenir soi quand on a grandi dans l'ombre d'un mythe ? Comment dépasser l'image du « fils de » pour s'emparer enfin de son destin ?
Un père, un fils. L'amour, la haine.

Et une vie à construire

Dites-lui que je l’aime

Un livre de souvenirs. Une fille part à la recherche de sa mère, star de cinéma brutalement décédée à 33 ans.

Dites-lui que je l’aime de Clémentine Autain

Une mère fantasque et extrême. Le portrait d’une alcoolique perdue, brossé par une fille en colère qui n’ose que timidement tenter une réconciliation.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Comédienne culte, aujourd'hui oubliée, Dominique Laffin crève l'écran dans les années soixante-dix. Femme radieuse et brûlée, en quête de reconnaissance et de liberté, elle décède brutalement en 1985, à trente-trois ans. Sa fille Clémentine en a douze.

L'étoile du cinéma était aussi une mère en souffrance. Avec elle, les rôles étaient parfois inversés tant il lui était difficile de prendre soin de sa fille. Il aura fallu trente ans et les questions de ses propres enfants pour que Clémentine Autain se retourne vers le passé et vers cette mère « partie sans un mot », qu'elle avait dû effacer pour se construire. Elle entreprend alors de retrouver ce quelle lui doit en même temps que les souvenirs d'une enfance hors norme et en tire un récit d'une grande douceur, une lumineuse lettre d'amour

L’art de la fausse générosité : la fondation Bill et Melinda Gates

Un essai pour comprendre un peu mieux, au travers de l’exemple de la Fondation Bill et Melinda Gate, comment, sous des atours désintéressés, les fondations diverses crées par les multimilliardaires de la planète servent principalement les intérêts de leurs fondateurs et administrateurs. Comment ces « mécènes » les utilisent à leur propre profit, comment sont utilisés les fonds dans un circuit fermé auto alimenté et quels effets ils ont sur les politiques de santé, agricoles et sociales de pays et de continents entiers.

L’art de la fausse générosité : la fondation Bill et Melinda Gates de Lionel Astruc

Un livre court, argumenté et référencé. Et surtout ne pas manquer la post-face de Vandana Shiva.

Des bienfaiteurs? Un livre qui nuance un peu cette angélique apparence.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Au début des années 2000, l'image de Bill Gates subit une métamorphose : cet emblème de l'accumulation de richesses devient, aux yeux des médias, le plus grand donateur planétaire, une icône de la générosité. Cette communication millimétrée cache une histoire effrayante et un mouvement qui se répand parmi les super-riches : le « philanthro-capitalisme ». Cette stratégie associe l'évitement fiscal et la fausse charité et transforme la fortune de quelques milliardaires en pouvoir. Ils empiètent sur le rôle des Etats et menacent la démocratie.

La Fondation Gates incarne ce charity business. Elle est au centre d'un montage au service de multinationales nocives pour l'environnement, la santé et la justice sociale. Ce récit d'investigation en apporte la démonstration en suivant, depuis leur source, les flux financiers qui alimentent des actions dites « caritatives ». Le long de ce fleuve obscur, chacun des affluents apporte son lot de paradis fiscaux, de conflits d'intérêts, de pratiques illicites et finalement d'emprise sur des enjeux vitaux. Le trust de la Fondation Gates finance les OGM, l'armement, les énergies fossiles, la grande distribution et les laboratoires pharmaceutiques. L'ensemble sert la vision de Bill Gates. Il voue un culte à la technologie comme solution à la crise écologique, nourrit une obsession pour les vaccins et méprise l'agroécologie et les médecines naturelles. Sachons distinguer, derrière ce savant Mécano financier, sa simplicité : il nous dépossède de ressources et de pouvoirs qui nous appartiennent. Que l'État cesse de se plier aux pratiques d'une poignée de multimilliardaires et protège enfin les citoyens et la planète

La prédiction

Tiens, voilà bon un bouquin bien érotique voir porno-graphique, cru et presque poétique. Bien foutu dans une édition plutôt originale qui joue des marges pour des nouvelles qui en sortent souvent.

La prédiction de Alma

Passons sur l’histoire personnelle et la ridicule « censure » Insta.

C’est efficace (le genre le réclame), enlevé (parfois maladroit, mais…) et c’est bien sympa. Comme un vent de fraîcheur qui sort enfin des fessées dans un genre qui a tendance à user les ficelles des strings jusqu’à la corde.

Et finalement, c’est une femme qui parle de ses fantasmes et de ses désirs de femme. Et c’est bien agréable de sortir des idées lubriques à pépères et des mom-porn industrio-formatés

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Alma, trentenaire tout juste remise d'une rupture douloureuse, se livre à travers 10 histoires érotiques.

Alma est libre. Alma danse et boit. Alma aime et jouit. Alma joue avec les hommes et s'amuse à devenir leur jouet. Libérée, curieuse, elle en a fait une quête. Elle veut tout connaître de son corps et de celui des autres.

La Prédiction, projet artistique éclos sur Instagram, puis censuré à de nombreuses reprises, tourne une nouvelle page de la littérature érotique. Une littérature incarnée, actuelle, celle d'une jeune femme qui assume pleinement sa sexualité, avec ou sans sentiments, de façon jouissive et sans pudeur