Le jeune homme

Une petite (toute petite) histoire vécue par Annie Ernaux dans les années 2000, une aventure avec un jeune homme de trente ans de moins qu’elle.

Le jeune homme de Annie Ernaux

Un livre qui se ressent comme le besoin d’en parler, de le mettre sur la table !

Mais après cette description sur une trentaine de pages que reste-t-il ? Que voulait-elle nous dire et qu’en penser ?

Oui… et ?

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Il y a cinq ans, j'ai passé une nuit malhabile avec un étudiant qui m'écrivait depuis un an et avait voulu me rencontrer.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
En quelques pages, à la première personne, Annie Ernaux raconte une relation vécue avec un homme de trente ans de moins qu'elle. Une expérience qui la fit redevenir, l'espace de plusieurs mois, la "fille scandaleuse" de sa jeunesse. Un voyage dans le temps qui lui permit de franchir une étape décisive dans son écriture.Ce texte est une clé pour lire l'oeuvre d'Annie Ernaux - son rapport au temps et à l'écriture

Un océan d’amour

C’est tout simple, pas besoin de paroles, les images suffisent et c’est une petite merveille de poésie

Un océan d’amour de Wilfrid Lupano et Grégory Panaccione

L’histoire d’un marin sur son bateau à la dérive accompagné d’une mouette et une bigoudène qui part à sa recherche.

Un vrai délice de sardines à l’huile

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Chaque matin, Monsieur part pêcher au large des côtes bretonnes. Mais ce jour-là, c'est lui qui est pêché par un effrayant bateau-usine. Pendant ce temps, Madame attend. Sourde aux complaintes des bigoudènes, convaincue que son homme est en vie, elle part à sa recherche. C'est le début d'un périlleux chassé-croisé, sur un océan dans tous ses états. Une histoire muette avec moult mouettes

En avant, calme et fou : une esthétique de la bécane

Un album de photo de cinquante ans de voyages en side-car et à moto. Ode à la liberté et à l’évasion.

En avant, calme et fou : une esthétique de la bécane de Sylvain Tesson
En avant, calme et fou : une esthétique de la bécane de Sylvain Tesson

Un bol d’air à chaque page, agrémenté de jeux de mots à deux balles, de maximes de cuisines et de sagesse de salle de bain. Qu’importe, la route est belle !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Nous décampâmes. Nous partîmes vers les horizons, avec une fièvre dont nous pensions que l'accumulation de kilomètres serait l'antidote alors qu'elle s'en révéla l'excitant. Mais le mouvement apaisait quand même quelque chose. Il atténuait notre mélancolie de n'avoir rien fait de nos vies, d'être nés trop tard et d'avoir tout raté. Nous n'étions pas des lansquenets, nous avions manqué l'embarquement sur les galions pirates, nous ne rejoindrions jamais la forêt de Sherwood. Que restait-il ? Les mobs, mon pote. Nous avons alors roulé sur la Terre. En Inde, en Russie, en Finlande, au Bhoutan, en Mongolie et en Sibérie, en Chine, en Serbie, au Chili, en Asie centrale et au Népal, à Madagascar et en Asie du sud-est. »

L'aventure comme art de vivre. Embarquez avec Sylvain Tesson et Thomas Goisque pour vingt-cinq ans de chevauchées autour du monde : une rafale d'oxygène et de liberté !

Note sur le titre En avant, calme et fou

Notre titre ramasse les principes de la conduite des motocyclettes. Cette formule est la déformation d'une doctrine équestre forgée par le général Alexis L'Hotte commandant le Cadre Noir de Saumur « Calme, en avant, droit ». François Nourissier en 1987 avait inversé les termes de l'expression en intitulant son roman : En avant, calme et droit. Nous avons conservé la recommandation en y ajoutant un ingrédient psychique

Les trous du cul du monde

Ça aurait pu être drôle, mais – incapable d’y discerner le second degré – cela m’a laissé la sensation d’écouter le retour de vacances d’un franchouillard antipathique post-colonialiste et légèrement xénophobe racontant ses petits bobos après qu’il se soit enfilé dans des coins louches.

Les trous du cul du monde de Tristan Savin
Les trous du cul du monde de Tristan Savin

Heureusement qu’il a trouvé de la drogue et des putes.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Pour Tristan Savin, chaque pays possède son « trou du cul du monde ». En trente ans de voyages lointains, ce drôle de curieux a eu l'occasion de vérifier cette assertion peu révérencieuse.

Un trou du cul du monde (ou TDCDM, pour rester poli) désigne un lieu méconnu, de préférence sordide, voire hostile. Une ville oubliée des dieux, inévitablement galère. Un bout du monde, une zone frontière, un village fantôme, une mégalopole chaotique, un îlot paumé. La diversité des TDCDM est d'une richesse inépuisable... C'est surtout le genre de lieux où se produisent des phénomènes étranges. Une succession de malchances. Un enchaînement de catastrophes ! On sent que tout peut y arriver : devenir zinzin, se prendre le ciel sur la tête, assister en direct à la fin du monde...

Les trous du cul du monde ont aussi la louable faculté de dévoiler au voyageur égaré tout un pan oublié de l'humanité... Zombies haïtiens, mère maquerelle des Galapagos, espion birman, petroleros d'Amazonie, racketteurs éthiopiens et dragons de Komodo...

Les trente histoires de cet ouvrage vous invitent à embarquer pour le plus désopilant des tours du monde

Mésaventures à Honolulu : roman tropical

Non-sens, blagues et humour à toutes les lignes. Toutes! Et ça fait un peu trop à la fin. Une histoire sans but, si ce n’est de servir le comique.

Mésaventures à Honolulu de Jack Handey
Mésaventures à Honolulu de Jack Handey

Non, vraiment, je décroche.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
«Fringuez Homer Simpson en Alain Quatermain des bacs à sable et envoyez-le d'une pichenette à Hawaï, la boule puante du Pacifique. Affublez-le d'un compère pas très malin non plus ; il ne reste qu'à les mettre sur la piste d'un singe en or massif et vous obtiendrez une énorme bombe hilarante ! Oubliez tous vos repères, chez Handey, le non-sens verbal règne en maître, les pensées profondes sont farcies à la mauvaise foi et ça fait un bien fou !»

- Pascal Thuot, Libraire Millepages

Le narrateur, une sorte de mélange entre Indiana Jones et Homer Simpson, est invité à partir à la chasse au trésor par son meilleur ami. Direction la mystérieuse et puante ville d'Honolulu, ses rues fumantes et nauséabondes et ses ruines d'anciennes civilisations. Ensemble, ils devront faire face aux innombrables dangers de la jungle : le maléfique docteur Ponzari, connu pour avoir éradiqué la peste, les féroces hommes-tortues, des fléchettes empoisonnées, des peaux de banane et des pirates. Heureusement, la belle Leilani, indigène revêche, sera là pour les guider, le long de la rivière Palounga

Alcatraz contre les infâmes bibliothécaires

Ca casse pas trois pattes à un canard, mais c’est plutôt rigolo. Et si les bibliothécaires étaient une secte de méchants désinformateurs?
Attention, dans ce livre, les enfants élus magiciens ont troqué leurs baguettes contre des lunettes… Quelle pirouette!

Pas assez d’énergie pour lire les suites.

Alcatraz contre les infâmes bibliothécaires de Brandon Sanderson
Alcatraz contre les infâmes bibliothécaires de Brandon Sanderson
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Alcatraz Smedry n'est pas aidé par la nature : son nom est ridicule, il est extrêmement maladroit et il est orphelin. Mais le jour de son treizième anniversaire, sa vie prend une tournure inattendue. Il reçoit un mystérieux sac de sable, découvre qu'il a un grand-père un peu dingue et qu'il doit partir avec lui pour sauver le monde des griffes des infâmes Bibliothécaires...

Le rire est la source des lames

Pour les aficionados et les amateurs d’aventures, de caps, de cape et d’épée : pourquoi pas. Et encore. La relecture des trois mousquetaires, me semble plus judicieuse. Même les quelques incursions légères – mais trop évanescentes – ne réussissent pas à sauver ce voyage en Orient.
Une couv réussie et un joli titre pourtant.

Le rire est la source des larmes par Daniel Janneau
Le rire est la source des larmes par Daniel Janneau
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
1613. Le baron Amédée Foucher, officier du génie de 23 ans, se voit confier par la régente Marie de Médicis une mission de taille : organiser le plus grand spectacle pyrotechnique jamais réalisé à ce jour pour célébrer le mariage du jeune roi Louis XIII avec l'infante Anne d'Autriche. Totalement ignorant dans ce domaine, il décide de rejoindre la Chine - le pays inventeur des artifices - accompagné de son oncle, le comte Gaspard de Porcel. Ce dernier, grand voyageur, fin connaisseur de l'Empire du Milieu, et passionné de cheval, est prêt à quitter de nouveau ses Alpilles dans le but d'exporter la corrida espagnole et fonder la première école de tauromachie chinoise !

De Lisbonne à Beijing en passant par les Indes, ils vivront de multiples aventures. À bord du Thélème, ils franchiront miraculeusement le Cap de Bonne-Espérance, connaîtront la saudade des Portugais, éviteront les anthropophages, rencontreront les redoutables guerriers khoïkhoï, découvriront les lascives dévadâsîi, religieuses qui font commerce de leurs corps. Ils croiseront des tempêtes, des maladies, des religions inconnues, et tomberont aux mains de pirates. Puis ils parviendront en Chine où Amédée, parallèlement à son éducation pyrotechnique, sera initié à l'art de la chambre à coucher, quand les flûtes de jade visitent les petites maisons, et les pivoines se couvrent de rosée... Il y croisera l'incarnation de ses rêves, tombant amoureux d'un ruban rouge noué dans les cheveux d'une princesse...

Une épopée jubilatoire à l'humour décalé, un roman historique d'un érotisme raffiné. Un pur délice !

L’île du point Némo

Déroutant, difficile de garder le cap, mais ludique, amusant et toujours surprenant.

L'île du point Némo de Jean-Marie Blas de Roblès
L’île du point Némo de Jean-Marie Blas de Roblès
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Incroyable machinerie de l'imaginaire, l'Île du Point Némo est un roman d'aventures total, conquérant, tourbillonnaire. Un fabuleux diamant vient d'être dérobé à Lady MacRae. Nous voilà donc embarqués à la poursuite de l'insaisissable Enjambeur Nô. Avec Martial Canterel, richissime dandy opiomane, son vieil ami Holmes (John Shylock), mais aussi Grimod de La Reynière en majordome ou la très inventive Miss Sherrington.

Par une mise en abyme jubilatoire, cette intrigue rebondissante vient s'inscrire dans les aléas d'une fabrique de cigares du Périgord noir où, comme aux Caraïbes, se perpétue la tradition de la lecture à voix haute. Bientôt reconvertie en usine de liseuses électroniques par Monsieur Wang, voyeur high-tech et directeur de B@bil Books...

Avec une ironie abrasive, Jean-Marie Blas de Roblès ouvre d'extraordinaires horizons de fiction. Cette folle équipée romanesque est aussi une critique radicale des idéologies et des gouvernances anonymes, tentaculaires, doublée d'une piquante réflexion sur l'art littéraire.

En baroque inventif, Jean-Marie Bias de Roblès fait feu de tout bois dans ce roman des romans : Vingt Mille Lieues sous les mers, l'Île mystérieuse et toute la littérature populaire du siècle romantique alimentent un brasier d'histoires dont la structure d'ensemble relève de factures ultra-contemporaines héritées diversement des Joyce, Bradbury, ou Philip K. Dick. À cet égard comme à tant d'autres, l'Île du Point Némo est un chef-d'oeuvre