Avec le corps qu’elle a…

Il est long et tortueux, le chemin de l’émancipation. Et laisser derrière soi ses blessures, le salaud, le manipulateur, le destructeur pour enfin vivre et se reconnaître, soi-même.

Avec le corps qu'elle a... de Christine Orban
Avec le corps qu’elle a… de Christine Orban

Et devenir ce que nous sommes

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Elle a vingt ans, et son premier roman vient d'être accepté par un éditeur.

Ce jour d'été, au bord de la mer, aurait dû être le plus heureux de sa vie, si Beau-Père ne l'avait pas réduite à un corps dont la beauté serait le seul atout. Debout, au-dessus d'elle, il lui avait lancé devant tous les invités : « Avec le corps qu'elle a, ça va être facile pour elle... » Ces mots vont fracasser son existence pendant des années et la mener au bord du gouffre.

Dans ce roman, Christine Orban explore, avec une grande sensibilité et des accents fitzgéraldiens, les « blessures invisibles » d'une jeune femme, et sa difficulté d'être elle-même dans un monde où triomphent les apparences et la domination masculine

Toutes les familles heureuses

Hervé le Tellier a une une famille dysfonctionnelle, mais c’est la sienne. Alors, après avoir rapidement pris le parti d’en partir, il en parle enfin. Et tout doit sortir. C’est souvent drôle et pathétique. C’est bien raconté, mais au troisième grand oncle du côté maternel qui avait fait des crèpes à la chandeleur, un peu décroché, je l’avoue (je caricature).

Toutes les familles heureuses de Hervé Le Tellier
Toutes les familles heureuses de Hervé Le Tellier

Et finalement, il revient au début, à sa mère dysfonctionnelle et désormais malade. Et c’est très touchant.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Très jeune, j'ai compris que quelque chose n'allait pas, très tôt j'ai voulu partir, et d'ailleurs très tôt je suis parti.

Un enfant n'a parfois que le choix de la fuite ; il devra à son évasion, au risque de la fragilité, d'aimer plus fort encore la vie. »

Nous serons des héros

Un livre sensible sur une enfance déchirée par l’émigration et la perte du père. Dans un nouveau pays, avec un beau-père pas forcément mal intentionné mais âpre et maladroit.

L’histoire d’une reconstruction auprès d’une mère partagée entre son nouveau mari et son fils, d’un ami également immigré et d’un chat obligé de coucher dehors à cause des allergies du demi-frère.

Nous serons des héros de Brigitte Giraud
Nous serons des héros de Brigitte Giraud

Difficile de trouver sa place dans cette vie qui commence.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
«Les nuits où je ne dormais pas, j'ouvrais le velux et je m'installais sur le toit, j'étais le seul dans la cité à jouir de ce privilège, passer la nuit à la belle étoile, dans le plus grand secret. Le ciel était-il le même ici qu'au Portugal, les constellations étaient-elles visibles depuis la lucarne de la prison de Peniche où mon père avait été enfermé ?»

En ce début des années soixante-dix, Olivio et sa mère viennent de fuir la dictature portugaise. Ils s'installent dans une banlieue lyonnaise et emménagent bientôt chez Max, un rapatrié d'Algérie, avec qui ils espèrent un nouveau départ. Alors que Max accepte mal l'adolescent, Olivio se lie à Ahmed, un immigré algérien de son âge, auprès de qui il trouve tendresse et réconfort