Petit dictionnaire chinois-anglais pour amants

Excellente surprise que ce surprenant livre rose, pas si chick-lit que ça. Dans une langue balbutiante au style effroyable (et touchant), une jeune chinoise raconte une année à Londres pour étudier l’anglais. Séjour durant lequel elle découvrira sa sexualité auprès d’un quadra végétarien.

Petit dictionnaire chinois-anglais pour amants de Xiaolu Guo
Petit dictionnaire chinois-anglais pour amants de Xiaolu Guo

Tiraillée entre sa culture et une passion absolue, les injonctions de sa mère tyrannique restée en Chine et son amour, son devoir et un appétit sexuel qui vient en mangeant, Zhuang Xiao Qiao peine à garder pied.

Car difficile est le franchissement de la barrière culturelle et le jeune couple peine à se projeter dans une vision commune.

Petit dictionnaire chinois-anglais pour amants de Xiaolu Guo

C’est drôle, sexe et, à l’instar de son amant, joliment bien monté.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Roman d'initiation mettant en scène la rencontre de la jeune Zhuang Xiao Qiao, abrégée en Z, et de celui qui deviendra son amant, un Britannique quadragénaire, ancien bisexuel, militant politique sur le retour, sculpteur frustré. Z lui fera découvrir les paradoxes confucéens, pendant qu'elle-même se heurte à la contradiction associant vie privée et peep-show londonien

Le royaume des femmes : voyage au cœur du matriarcat

Comme anthropologue, Ricardo Coler ne doit pas valoir grand chose. Pas plus que pour son écriture (ou celle de son traducteur, je ne sais). Mais la culture des Mosuo est tellement différente de la notre, leur mœurs si diamétralement éloignées des nôtres que ce reportage reste fascinant.

Le royaume des femmes de Ricardo Coler
Le royaume des femmes de Ricardo Coler

Alors, certes, chez les Mosuo (comme ailleurs?) ce sont les femmes qui bossent, et peut-être plus encore. Mais leur organisation sociale centrée autour des femmes qui ont le pouvoir (et le taf, donc) est riche d’enseignements pour un monde occidental qui persiste à reproduire des schémas machistes et patriarcaux.

Un livre pour ouvrir la pensée et découvrir d’autres fonctionnements possibles.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Les Mosuo sont l'une des dernières sociétés matriarcales au monde. En 2006, le journaliste argentin Ricardo Coler a séjourné parmi eux pendant plusieurs mois. Il souhaitait voir de ses propres yeux le fonctionnement d'une communauté dans laquelle les femmes ont le pouvoir, où l'homme et la femme ne vivent jamais en couple. Une société dans laquelle les enfants ne savent pas ce qu'est un père. Une société aux antipodes de la nôtre et qui, pourtant, semble fonctionner parfaitement.

Un témoignage captivant qui bouscule les idées préconçues sur le féminin et le masculin