À la piscine avec Norbert

La narratrice (Véronique ?), baise avec Norbert (entre autres) et fait des longueurs à la piscine. Elle pêche sur Meetic, et s’interroge, questionne et philosophe…

À la piscine avec Norbert de Véronique Pittolo

Désenchantée, elle peine à trouver un sens, un but ou des émotions qui l’emportent… Et d’ailleurs pour aller où, à l’approche de la soixantaine, à l’âge de calculer ses points de retraite pour évaluer la taille des rêves possibles…

Alors elle nage, elle baise et elle philosophe…

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
À l'approche de la soixantaine, une femme doit faire des efforts pour atténuer les rides et bien choisir ses petites culottes, surtout quand elle n'a pas la silhouette d'Ursula Andress.

Des efforts, l'héroïne de ce roman en fait encore, le soir, pour rompre sa solitude sur les sites de rencontre, livrée aux faux-semblants du virtuel.

Avec Norbert (rencontré sur Meetic), elle baise, elle va à la piscine, elle parle de tout, de sexe, du salaire des patrons du CAC 40, des migrants, de #Metoo, de sa future (toute petite) retraite. Elle lui parle de poésie, il répondT'as pas d'autres sujets en réserve ?

Il cite la sélection de l'équipe de France, elle préfère Kafka, il la voudrait en robe, elle préfère les pantalons.

À part ça, ils s'entendent bien.

À la piscine avec Norbert est un texte cru, drôle et enjoué, une réponse féminine et féministe aux Houellebecq de tous bords

Petites misères de la vie conjugale

Balzac observe le mariage d’Adolphe et Caroline, des premiers rapprochements économiques avec la dot et les rentes jusqu’au pacte final de bonne entente en passant par toutes les ruses, les duperies, les jalousies et les fiertés d’Adolphe.

Petites misères de la vie conjugale de Honoré de Balzac illustrations de Bertall

Et Adolphe semble bien pauvre et Caroline fort niaise…

Puis vient une seconde partie, celle qui donne tout le sel et la force à ce livre, celle qui dévoile un Balzac (pas forcément féministe, tant le mouvement n’était alors qu’à ses premiers balbutiements en France) subtil et doué d’une grande sensibilité féminine et qui se plait à décortiquer l’institution du mariage.

Un livre drôlissime, illustration par l’exemple de la physiologie du mariage auquel il fait fréquemment référence, et dans lequel la femme suit son mari là où elle le mène.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Balzac se promène en observateur amusé dans l'intimité des couples : dans cette suite de saynètes sur la vie conjugale, il porte à son apogée le genre des physiologies - petites études de moeurs traitées avec légèreté.

L'essentiel est alors de saisir sur le vif les petites mesquineries et les grandes déceptions du mariage bourgeois - tout en gardant toujours un rire généreux. D'un côté, Adolphe, l'homme bourgeois, se signale par une aridité mentale désespérante ; de l'autre, la femme, Caroline, est réduite à être l'un des « plus jolis joujoux que l'industrie sociale ait inventés ».

Ensemble, les jeunes époux vont suivre pas à pas le chemin qui mène de la promesse de bonheur aux « misères » du mariage. Le narrateur, lui, se permet de délicieusement compter les points dans la guerre des sexes