Standard

Est-ce que l’on peut s’autoriser une passion lorsqu’on a voué sa vie à se faire oublier. Une longue, longue descente aux enfers.

Standard de Nina Bouraoui
Standard de Nina Bouraoui

Un peu longue, peut-être.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Bruno Kerjen avait la certitude que « le monde réel était fait d'hommes et de femmes à son image, qui pouvaient être remplacés sans que personne remarque la différence de l'un, l'absence de l'autre ». Employé d'une entreprise de composants électroniques, cet homme de 35 ans n'attendait rien de la vie. À l'occasion d'un week-end passé chez sa mère près de Saint-Malo, il recroise Marlène. La toxique Marlène de ses années de lycée. Bruno Kerjen, qui s'était comme protégé jusque-là d'éprouver tout sentiment, a désormais un rêve : Marlène.

Portrait d'un antihéros de notre temps, d'un homme sans qualités replié sur lui-même, mû uniquement par la peur, Standard est aussi un roman tragique : un homme va chuter, inéluctablement et sous nos yeux, parce qu'il s'est décidé à aimer.

La chute des princes

Vertigineuse chute des princes de Robert Goolrick. J’en tombe encore.

La chute des princes de Robert Goolrick
La chute des princes de Robert Goolrick
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
New York, années 1980. Une bande de jeunes hommes trop doués vont vendre leur âme au dollar et se consumer dans une ronde effrénée, sublime et macabre. Ils ont signé pour le frisson, une place sur le grand manège de Wall Street. Dans leur chute, ils rencontreront des anges : Jools, la jeune héritière qui restaure un Titien ; Holly, le travesti le plus spectaculaire de Midtown ; Alan, le décorateur adulé qui ne savait pas qu'on pouvait mourir d'aimer ; Carmela, la femme d'une vie qui, à défaut de rester, pourra témoigner du temps de la grandeur. Personne ne réussira à sauver ces princes qui courent à leur perte, car des monstres trop puissants les pourchassent : le sida, les overdoses, les suicides, la ruine, le regard chargé de honte de leurs parents, l'amour s'excusant, chaque fois, de n'avoir sauvé personne