L’héritier d’Hitler

Et si Hitler avait eu un fils avec une française et que celui-ci avait été enrôlé par les services secrets britanniques pour le tuer ?

L’héritier d’Hitler de Anthony Del Col et Geoff Moore, dessins de Jeff McComsey

L’histoire de la préparation d’un attentat, des agents secrets, de la guerre et de toutes les mocheries possibles avec un seul but : tuer le monstre !

Un album sur plusieurs époques au traitement monochrome oppressant très réussi

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Douvres, Angleterre. Novembre 1943.
Dites au commandant de préparer la salle. Ce sera l'occasion de vous sécher un peu.
Oui Madame.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Certains naissent pour faire l'histoire.

Dans les jours les plus sombres de la Seconde Guerre mondiale, une espionne britannique découvre un formidable secret : pendant la Première Guerre mondiale, Adolf Hitler, alors en poste en France, rencontra une française ; et de cette union naquit un enfant.

Armée de dossiers volés aux nazis, elle décide de retrouver ce fils caché et de le recruter. Sa mission : entrer en contact avec son père biologique et le tuer pour mettre un terme à la guerre. Mais ce n'est peut-être pas la fin de la saga familiale des Hitler...

Thriller d'espionnage, cette uchronie marche dans les pas de Zero Dark Thirty, Inglourious Basterds et des romans de John Le Carré.

Blake et Mortimer, tome 28 : Le dernier Espadon

Usée jusqu’à la corde, voilà une franchise à bout de souffle.

Blake et Mortimer, tome 28 : Le dernier Espadon de Jean Van Hamme, Teun Berserik et Peter Van Dongen

Certes, le dessin parait fidèle, les couleurs et la ligne claire sont au rendez-vous et les ambiances, les personnages et les lieux semblent Jacobsiens.

Mais voilà, Edgar aurait il fait la même chose tant d’années durant ? Lui qui mélangeait SF, voyage dans le temps, manipulation mentale, espionnage, voyage spatial, technologie… N’aurait-il pas préféré la transgression à ces sempiternelles refontes d’une même recette ? Voir même une créative trahison de cet héritage trop pesant.

En ce sens, Le dernier Pharaon m’avait clairement enthousiasmé !

… Et que dire de l’invraisemblable Marge ou de la blagounette du baiser ?

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
En 1948, Francis Blake, qui vient de prendre la direction du MI5, confie à Philip Mortimer la mission de se rendre au Pakistan afin de modifier le code d'activation des Espadons de la base de Makran. De son côté, Blake se rend dans l'Ulster, où l'IRA préparerait une action contre l'Angleterre. Une aventure mêlant complots et missions secrètes, faisant suite à la série Le secret de l'Espadon

La vérité sur la comtesse Berdaiev

Un livre bien ennuyeux qui se perd et se reperd entre les détails, la périphérie et l’inutile anecdote… Un scandale des débuts de la Ve République sert d’inspiration à un livre terne dans lequel les protagonistes semblent dépourvus de vie et d’émotions.

La vérité sur la comtesse Berdaiev de Jean-Marie Rouart

Une belle écriture pour un fade résultat. Zut ! J’aurais tellement souhaité tomber raide dingue de cette comtesse légère…

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Pourquoi le destin s'acharne-t-il sur la comtesse Berdaiev ? Aristocrate très belle et très libre, elle appartient à la communauté des Russes blancs, ces exilés qui ont fui l'Union soviétique après la révolution de 1917. Personnalités fantasques et passionnées, minées par la nostalgie et songeant à des projets impossibles, ils ont du mal à trouver leur place dans une société française qui les regarde comme des vestiges anachroniques. Cherchant dans l'amour et dans l'étourdissement des plaisirs un remède à leur mal de vivre, partagés entre la misère et l'opulence, prêts à tous les expédients pour survivre, ils sont la proie de tous les faux donneurs d'espoir et surtout de leurs rêves. Déjà victime de l'Histoire qui l'a condamnée à l'exil et à la ruine, la comtesse Berdaiev va se trouver impliquée dans une affaire de moeurs éclaboussant le milieu politique dans les débuts ténébreux de la Ve République.

Librement inspiré du scandale des Ballets roses, ce roman renoue avec les thèmes chers à Jean-Marie Rouart : la passion amoureuse confrontée avec la brutalité du pouvoir, face à une société qui se veut toujours moralisatrice

Cannibales

Une histoire où les folies se disputent l’envie du corps du fils et de l’ex amant.

Cannibales
Cannibales

Une écriture effilée comme un rasoir au service d’un humour dévorant.

Zut, la fin me laisse sur ma faim.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Noémie est une artiste peintre de vingt-quatre ans. Elle vient de rompre avec Geoffrey, un architecte de près de trente ans son aîné avec qui elle a eu une liaison de quelques mois. Le roman débute par un courrier d'elle adressé à la mère de cet homme pour la prier de l'excuser d'avoir rompu. Un courrier postal plutôt qu'un courrier numérique qu'elle craindrait de voir piraté. Une correspondance se développe entre les deux femmes qui finissent par nouer des liens diaboliques et projeter de dévorer Geoffrey.

Les deux femmes sont des amoureuses passionnées. La vieille dame a donné à son fils le prénom du seul homme qu'elle ait jamais aimé, mort accidentellement avant son mariage. Noémie est une « collectionneuse d'histoires d'amour », toujours à la recherche de l'idéal tandis que Geoffrey s'efforce sans succès d'oublier cette amante qu'il a adorée.

Un sauvage roman d'amour