Une histoire d’hommes

Un groupe de rock, un groupe d’amis… une séparation et la vie qui mélange tout ça avec des femmes, des enfants, des accidents…

Une histoire d’hommes de Zep

Une histoire tendre et amère sur la vie du point de vue des mecs. C’est plutôt bien vu et bien tourné. Un scénar’ rythmé aux nombreux flashbacks – et qui pourrait se retrouver facilement sur grand écran – soutenu par un talentueux dessin monochrome…

Des vies d’hommes et d’amitiés avec leurs succès et réussites, leurs failles, faiblesses, petitesses, trahisons… Des vies et des deuils

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Bienvenue à bord du vol BA 763 à destination de Londres - Heathrow - Nous vous prions d'éteindre vos appareils électroniques, de redresser vos tablet...


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Après s'être séparés plusieurs années auparavant, une bande de copains et membres d'un groupe de rock se retrouvent chez l'un d'eux, Sandro. Certains ont réussi, d'autres moins. Au détour de flash-back sur les concerts, la drogue, les amours passagères, ils comprennent les événements mal perçus à l'époque et découvrent que quelque chose de plus fort que la musique unit certains d'entre eux.

Sagama

Très amusé par sa Patate chaude, c’est avec joie que je suis tombé sur le livre précédent de Marie Beer. Et quelle surprise, quelle claque ! Je me suis fait prestidigiter en toute beauté !

Il m'arrive de me dire que j'aurais pu simplement rentrer me coucher ce soir-là. Me fondre dans le bruit sourd de la foule. Passer à côté d'elle sans entendre sa voix.
Le monde est peuplé de trésors qui ne seront jamais découverts. Des perles au fond de l'océan, des livres partis en fumée sur des bûchers allumés par des fous, des émeraudes emprisonnées sous du ciment.
Sagama de Marie Beer

On suit ici le docteur Wilson, sa femme et sa patiente Sagama. Une histoire que l’on découvre au travers du journal du docteur harcelé tant par son épouse délaissée que par Sagama, suicidaire, abusée par son beau père, fragile, dépendante, instable, fugueuse, manipulatrice et qui dialogue avec des anges… Folle ?

Comment savoir quel rôle joue la lucidité dans la folie ? Comment savoir vraiment jusqu'où nous sommes libres d'agir comme nous le faisons parfois ? Nous sommes si souvent prisonniers de notre histoire.

Et ?

Et ce livre m’a retourné la tête !

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Samedi 19 juillet 2014
J'ai offert ce jour à mon épouse un joli carnet auquel confier ses tourments. C'était une manière, peut-être malhabile, d'excuser ma suractivité professionnelle des derniers mois, vécue par elle comme un délaissement. Il m'arrive de conseiller à mes patients de coucher leurs maux par écrit avec des résultats très positifs. Un adolescent affronte ainsi un parent tyrannique sans risque de conflit.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Entouré d'une épouse un peu trop parfaite et d'un cercle social désespérément conformiste, le docteur Wilson, un psychiatre quinquagénaire, se réfugie dans l'écriture de son journal. Il y retrace la psychose de Sagama, une jeune patiente dont la disparition l'inquiète et dont la personnalité le fascine malgré lui... Un texte subtil, intense et drôle qui, au fil des pages, bouscule les représentations conventionnelles de la folie.

La vie heureuse

Voilà une vie heureuse pleine de délicatesse. Oui, même si l’histoire est bien différente, les émotions m’ont semblé bien similaires à ce roman précédent. David réécrirait-il toujours selon le même pattern1 ou aurait-il un message qu’il ne cesserait de vouloir transmettre ?

Éric s'était levé tôt. Le malaise de la veille était une histoire ancienne. Il se sentait en forme, prêt à en découdre avec les équipes de Samsung. Il tira les rideaux pour observer un long moment Séoul, une ville qui semblait ne jamais dormir, une ville ayant sans cesse l'air de fuir (comme si elle avait quelque chose à se reprocher). Éric se laissa émerveiller par le spectacle maussade et pluvieux. Il y avait là une poésie du gris. Comme tous ceux qui souffrent, il avait si souvent rêvé de s'oublier dans un pays étranger, de se perdre dans la première foule inconnue qui s'offrirait à lui. Du douzième étage de l'hôtel, il observait les ruelles et les impasses autour de l'artère principale. Il y avait tant d'endroits où se cacher. Le royaume de l'anonymat lui tendait les bras.
La vie heureuse de David Foenkinos

Une histoire en trois période. Et si la première ma semblé longuette et la dernière un peu mélo, la deuxième m’a franchement bien amusé.

Allons David, il est temps de renaître et de laisser enfin exploser cette vie heureuse qui n’ose l’être !

1 Merci encore pour les deux trois bonnes blagues des notes de bas de page

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Éric Kherson appréhendait toujours de prendre l'avion. II dormait en général assez mal la veille du voyage, se laissant dériver vers les pires scénarios possibles, imaginant tout ce qu'il laisserait derrière lui après sa mort violente dans un crash.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Jamais aucune époque n’a autant été marquée par le désir de changer de vie. Nous voulons tous, à un moment de notre existence, être un autre. »

Testosterror

Et si le plus gros problème de l’humanité venait d’une paire de couilles ?

Testosterror de Luz

Surpris par une épidémie qui s’attaque à leur production hormonale, les virilistes paniquent !

C’est drôle, délirant, absurde, extrême et pourtant… tellement crédible !

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Le dimanche, chez moi, ça a toujours été sacré.
Grasse matinée, grillades, rosé bien frais, sieste devant la télé...
Une seule règle d'or...
.. Jamais de sport.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Tu ne pleures pas, Jean-Pat, tu sues des larmes de colère. »

Un virus fait chuter le taux de testostérone des hommes... et se répand sur la planète !

Jean-Patrick, concessionnaire automobile dans la zone d'activité commerciale de Saint-Pierre-Le-Caillou, panique et tente de se réfugier au sein de la secte masculiniste dirigée par Jo, son coach sportif.

Contaminé par le virus, Jean-Pat voit sa vision du monde changer... Mais alors qu'il se détache du mouvement viriliste, son fils s'y engouffre.

Notre héros parviendra-t-il à sauver son enfant des griffes d'un gourou macho ? Privée de testostérone, l'humanité sombrera-t-elle dans le chaos ? Quel secret la part de féminité de Jean-Pat renferme-t-elle ? Et si la vérité résidait dans les yeux de Champion, son irrésistible chien priapique ?

Pilules bleues

Il était un temps où les pilules bleues n’étaient pas encore synonyme de bandaison ou de choix dans la matrice mais plutôt d’une maladie grave et inguérissable, le HIV et les trithérapies.

Pilules bleues de Frederik Peeters

Dans cette bande dessinée autobiographique, Frederik Peeters parle de son couple, son amour, sa famille recomposée… sa vie avec Cati et son fils, les deux séropositifs.

Une bouillonnante histoire d’amour avec toujours, cette maladie entre les deux. Et les préservatifs, et la peur… Et l’amour !

C’est beau, drôle, inquiet, ça déborde d’émotions incontrôlables sans tomber dans le mélo. Une ode à la vie !

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
... Discerner ...
... Discipline ...
... Emm.. Discobole ...
... Disconvenir ...
Ah !, Voilà !.. Discordant !..


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
A travers une histoire simple et des thèmes universels (l'amour, la mort), Frederik Peeters nous parle de sa rencontre et de son histoire avec Cati, de ce maudit virus qui va bouleverser la donne, et de toutes les émotions les plus contradictoires qu'il va devoir apprendre à gérer : compassion, pitié, ou amour pur et inaltérable? Pilules bleues nous propose, sans pathos ni sensationnalisme, de regarder sous un jour rarement (jamais ?) abordé, le quotidien de la maladie, tout en nous balançant quelques vérités surprenantes et bien senties sur le sujet. Malgré la gravité du thème, Pilules bleues se présente comme une oeuvre remplie de fraîcheur et d'humour.

J’irai déterrer mon père

Rythmée par le tic-tac du temps qui s’écoule, Charlie raconte sa maladie (une boule comme une orange), son frère (un gros connard), son père (suicidé), sa copine (enceinte), sa mère (mère), son compagnon, sa famille…

Tic-tac.
La mort se loge en nous avant même qu'on apprenne à dire son nom. Plus fidèle qu'une chienne, plus vorace qu'un affamé, elle n'est la meilleure amie de personne, mais possède un double de toutes les clés. Je ne l'attendais pas, mais elle est tout de même venue, simplement parce qu'elle vient toujours. La chienne.
J’irai déterrer mon père de Catherine Larochelle

Mais rien n’est immuable au son du tic-tac et le frère est il vraiment aussi con et un père mort n’a-t-il plus rien à dire ?

L’histoire de la maladie qui détruit, mais aussi bien plus que ça.

Un livre splendide, aux émotions qui déchirent, un cocktail de violence et d’amour, de rancunes et de retrouvailles.

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Je me sens aussi blanche qu'un paysage d'hiver. Ils n'ont pas réussi à passer entièrement le coloscope. Quelque chose bloquait son avancée au niveau de l'intestin. Ce n'est pas bon signe, surtout que mon ventre crie sa douleur depuis longtemps.

Tic-tac.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
À 29 ans, Charlie n’a plus de temps à perdre. Sa liste de choses à régler est interminable. Elle entreprend un périple vers le pardon et le deuil, accompagnée de son frère détesté, de sa cheeky best friend, du fantôme de son père, de sa mère trop intense et de son amoureux qu’elle soupçonne de garder dans ses poumons le parfum d’une autre femme.

Un récit porté par une prose à la fois crue et candide, qui fait jaillir la lumière même dans ses coins les plus sombres

Dès que sa bouche fut pleine

Le postulat de ce livre est hilarant (et très intéressant aussi). Et si c’était plutôt le fait de manger qui était tabou plutôt que la sexualité ?

Dès que sa bouche fut pleine, elle sut qu'elle n'oublierait jamais le goût, le plaisir, la puissance de cet instant, et que jamais, même si l'occasion se présentait un jour, même si quelqu'un était d'accord pour l'écouter, elle ne trouverait les mots pour en parler.
Dès que sa bouche fut pleine de Juliette Oury

Et dans cette société où tout le monde vit son alimentation caché – voir honteux – en ne se nourrissant que de barres anaromatiques, tout le monde baise et se touche, se retrouve pour une partie entre amis, partage une banquette entre collègues…

Mais petit à petit, Laetitia (qui s’emmerde quand même un peu dans son couple) sent monter le désir, celui de l’interdit, l’envie de goûter, de cuisiner, de manger, du gras, du goûteux, salé, épicé, sucré, des saveurs et des textures… Croquer dans cette irrésistible pomme !

Un livre sur le désir et la sensualité débordant d’érotisme culinaire

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Laetitia avait rarement très envie, le matin. Son sommeil était lourd et pénétré de rêves obscurs qui collaient à ses yeux quand elle ouvrait les paupières. Pourtant, chaque matin, quand Bertrand posait la main sur elle, quand elle sentait son érection contre sa cuisse, elle lui souriait, et puis elle se laissait faire.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Ce geste ne disait rien du désir de Bertrand, dont elle ne savait pas grand-chose, mais il parlait du jeune homme consciencieux qu'il était, de ceux qui avaient bien noté que les experts considéraient le rapport matinier, en ce qu'il rompait la chasteté de la nuit, comme le meilleur pour le métabolisme. Laetitia voyait que son amoureux mettait un point d'honneur à suivre les recommandations officielles et qu'il baisait donc équilibré, ne s'autorisant que peu d'écarts. »

Dans ce monde où la place du sexe et celle de la nourriture sont inversées, le sexe rythme les journées de tous, tandis que la nourriture est une affaire de l'intime, d'amants, qu'il faut taire et qui fait rougir.

Véritable expérience de lecture, Dès que sa bouche fut pleine est aussi un premier roman initiatique, l'histoire d'une jeune femme entraînée malgré elle par son désir, un désir défendu qu'elle va transformer en une force intime capable de la protéger contre toutes les formes d'aliénation. D'ailleurs, le désir et l'appétit sont-ils vraiment si différents ?

Un simple dîner

À la manière d’un huis-clos de Jaoui-Bacri, Cécile Tlili invite deux couples pour un souper… Chronique d’un drame inévitable.

Johar lève les yeux de son téléphone. Étienne et Claudia arrivent, une assiette dans chaque main, en une ridicule procession. Elle se demande quel besoin a cette femme de se cacher derrière son compagnon, et quel besoin il a, lui, de s'attribuer le mérite des plats qu'elle a visiblement mis des heures à mitonner. À sa gauche, Rémi déguste le bourgogne à petites gorgées. Elle entend un écœurant bruit de succion, on dirait qu'il dépose des baisers humides sur la bordure du verre.
Un simple dîner de Cécile Tlili

Pourtant ici, nulle envie de rire, juste des couples qui s’étiolent, fanés, usés et que nul ne semble avoir la force – ni même l’envie – de faire refleurir.

Un beau livre, moche comme les choses dont a pas pris soin depuis trop longtemps

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Claudia s'adosse au mur de la cuisine. La chaleur emmagasinée par le plâtre tout au long de la journée se propage dans ses hanches, ses omoplates, ses épaules. Sa tête tombe en avant, infiniment lourde. À la vue des striures rouges qui lui barrent la gorge, Claudia s'enfonce un peu plus profondément dans le mur, indifférente aux traces que ses mains, encore grasses d'avoir huilé le pou- let, impriment sur la peinture blanche.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Dans le miroir de la salle de bains, elle se dévisage, et se voit telle que les amis d'Etienne vont la voir : une fille fade et gauche, une fille qu'il a choisie parce qu'elle ne risque pas de lui faire de l'ombre ».
Un soir de canicule, en août à Paris, deux couples se rejoignent pour dîner. La soirée aura lieu chez Etienne. Claudia, sa compagne, d'une timidité maladive, a cuisiné toute la journée pour masquer son appréhension.
Johar et Rémi, leurs invités, n'ont pas l'esprit tranquille non plus. Autour de la table, les uns nourrissent des intentions cachées tandis que les autres font tout pour garder leurs secrets. L'odeur épicée d'un curry, une veste qui glisse d'un fauteuil, il suffit d'un rien pour que tout bascule. Avec ce huis-clos renversant, Cécile Tlili interroge la place des femmes dans la société et tisse, avec délicatesse, une ode à l'émancipation et à la liberté.

Le salon de massage

A la lecture de ce salon de massage, j’ai vraiment eu l’impression que Mazarine avait créé Souheila, lui avait donné un âge, un copain et un métier et s’était ensuite contentée de la regarder vivre…

… et entrer dans un salon de massage et…

Tout mon corps réagissait à ses mains calleuses dont j'aimai immédiatement la texture. Lorsqu'elle remonta le long de mes jambes vers mes fesses, je ne savais plus si j'espérais qu'elle s'y aventure ou si je le redoutais. Mon corps s'ouvrait et se détendait, mon esprit commençait à son tour à lâcher prise. Elle s'en tint au bas des fesses, puis au bas du dos. Rien dans son attitude ne laissait penser que son métier eût un aspect sexuel. D'ailleurs, il était bien noté sur une feuille imprimée et scotchée au mur que toute demande explicite serait sanctionnée par la loi. J'ignorais de quelle loi il s'agissait mais commençais à considérer que cette activité était tout à fait normale: masser était un métier à part entière, [...]
Le salon de massage de Mazarine Pingeot

Une Souheila qui semble vivre comme un bateau en papier qui descend le courant, se laissant porter, coincer, chahuter par les éléments.
Sur le chemin du retour, je laissai couler des larmes de rage et d'impuissance. Je ne savais plus ce que je faisais ni pourquoi. La gratuité de mon existence me sautait aux yeux. J'aurais pu sauter du pont de Tolbiac, mais même ça n'aurait pas eu de sens.

Une vie où même le désir, les rencontres ou les conflits ne semblent réussir à la toucher. Et pour qui ne se laisse pas toucher, quoi de mieux qu’entrer dans un salon de massage ?

« Chaque roman dit au lecteur : "Les choses sont plus compliquées que tu ne le penses." C'est la vérité éternelle du roman mais qui se fait de moins en moins entendre dans le vacarme des réponses simples et rapides qui précèdent la question et l'excluent. »
Milan Kundera, L'Art du roman
Un roman qui commence avec un épigraphe bien sympatoche !
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Je venais d'avoir 28 ans et un poste à Paris dans une école du XII arrondissement quartier tranquille dont l'ambiance me rappelait Nevers, là où j'ai commencé à enseigner. Je connaissais Paris pour y avoir fait mes études. Ce n'était pas nouveau pour moi, je n'y débarquais pas comme une provinciale apeurée ou au contraire curieuse de tout et qui va au-devant du danger. J'avais aimé la province bien plus que je ne l'avouais à mes amies ou à mon compagnon. Secrètement j'en nourrissais une nostalgie qui me donnait un air blasé, un air de Parisienne.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Tout va bien pour Souheila. Ou, plus exactement, rien ne va mal. Alors, qu'est-ce qui la pousse à entrer dans ce salon de massage thaïlandais à deux pas de chez elle qu'elle n'avait jamais remarqué ? Et pourquoi n'en parle-t-elle pas à Rémi, l'homme avec qui elle partage sa vie ? C'est la question à laquelle elle va devoir répondre quand un scandale éclate, qui met au coeur de l'attention le salon de massage et ses clientes.

Souheila, plus à l'aise dans l'ombre et les interstices, se voit contrainte de se rapprocher de ces femmes avec lesquelles elle ne partage rien, si ce n'est d'avoir été victime des mêmes trafiquants. Mais être victime est-il suffisant pour créer des liens ? C'est pourtant par le biais de ce petit groupe que Souheila rencontre un homme qui va bouleverser le cours de son existence, l'obligeant à faire des choix, elle qui s'en remettait au hasard.

Avec une plume saillante et un humour mordant, Mazarine Pingeot s'attaque ici aux sujets les plus brûlants de notre époque

Déréglée : journal d’une ménopause

Vous approchez de la cinquantaine et vous êtes une femme : ne lisez pas forcément ce roman graphique, ça risquerait de vous faire peur. Quoique, c’est tellement drôle ! Tout compte fait : lisez-le, c’est trop bien foutu.

Vous approchez de la cinquantaine et vous êtes un homme (ou si vous n’êtes pas personnellement concerné-e par la ménopause) : lisez le absolument ! En plus de passer un bon moment, vous apprendrez quelque chose et vous changerez probablement votre regard !

Déréglée : journal d’une ménopause de Francine Oomen

Après une première partie consacrée à la ménopause et aux dérèglement physiques, mentaux, sociaux, humains… qu’elle peut induire (oui, Francine parle d’elle et de son cas précis, difficile d’en tirer des généralités), la seconde partie est beaucoup plus introspective (et encore plus touchante)

Un vrai bijou de bande dessinée à la créativité assez folle !

J’ai adoré !

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Le titre... Euh... Hum... Quelque chose avec le mot ménopause ? Ménopause : le guide de survie ? Non ! Comment j'ai survécu à la ménopause ? Comment j'ai vécu la ménopause ? Non plus, ça ne va pas ! Euh... Déréglée, journal d'une ménopause ?
Yes ! Je l'ai ! Yes !

Merde... Encore une bouffée de chaleur !


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Un roman graphique bourré d'humour, dans lequel Francine Oomen décrit sa traversée personnelle de la ménopause et la crise existentielle qui l'accompagne.
À 52 ans, Francine ne comprend pas ce qui lui arrive : cerveau en compote, bouffées de chaleur, sautes d'humeur, syndrome de la page blanche... Elle ne se reconnaît plus. Jusqu'à ce qu'elle identifie la source de ces bouleversements : la ménopause bien sûr !
Avec fraîcheur, sincérité et humour, l'autrice nous entraîne dans sa traversée personnelle de cette période si redoutée, dont les symptômes envahissants la plongent dans une crise existentielle et la poussent dans une introspection aussi douloureuse que salutaire.
Et si le secret, pour se libérer des injonctions de la société et des traumatismes du passé, c'était de ralentir ? Et si, pour surfer la grande vague de la ménopause, il fallait d'abord accepter de s'y jeter ?