Camiothécaire-biblioneur aux lectures éclectiques. Romans, essais, biographies et autobiographies, récits de voyage, bandes dessinées, nouvelles, chroniques, témoignages… des critiques selon l'humeur
L’histoire racontée par un jeune de 19 ans qui apprend par sa soeur de 14 ans au téléphone que papa vient de tuer maman. Dans la cuisine.
Un féminicide raconté avec toute la douceur d’un jeune homme, au printemps de sa vie et qui voit son monde s’écrouler, dynamité !
Comment vivre encore, comment protéger ceux qui restent, comment se protéger, gérer la culpabilité, faire le deuil de la maman tuée et d’un père assassin ?
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Au téléphone, d'abord, elle n'a pas réussi à parler.
Elle avait pourtant trouvé la force de composer mon numéro, trouvé aussi la patience d'écouter la sonnerie retentir quatre fois dans son oreille, puisque j'étais occupé à je ne sais quoi à ce moment-là et que j'ai décroché à la dernière extrémité.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Ils sont frère et sœur. Quand l'histoire commence, ils ont dix-neuf et treize ans.
Cette histoire tient en quelques mots, ceux que la cadette, témoin malgré elle, prononce en tremblant : « Papa vient de tuer maman. »
Passé la sidération, ces enfants brisés vont devoir se débrouiller avec le chagrin, la colère, la culpabilité. Et remonter le cours du temps pour tenter de comprendre la redoutable mécanique qui a conduit à cet acte.
Avec pudeur et sobriété, ce roman, inspiré de faits réels, raconte, au-delà d'un sujet de société, le long combat de deux victimes invisibles pour réapprendre à vivre
Dans Le siècle des égarés, Julia de Funès affirme que : « Chercher à prouver que la femme, le racisé, l’homosexuel est égal à l’homme blanc hétérosexuel n’a plus aucune pertinence en France en 2022. »
Titiou Lecoq démontre ici brillamment que sur ce point, tout n’est pas aussi clair que ça. Que les inégalités sont insidieuses, que les lois sont parfois perverses, que leur application peut être retorse et que finalement, si ! Il est pertinent et même fondamental de se pencher là dessus !
Dans cet essai, nous suivons Gwendoline de sa naissance à sa retraite en passant par le célibat, la vie en couple, le mariage, des enfants et un divorce. Et à chaque étape, l’écart se creuse. De l’argent de poche à la pension, les inégalités sont flagrantes.
Un livre comme un état des lieux (certainement pas exhaustif et purement économique) des inégalités (légales, sociales, familiales, éducationnelles…) économiques au détriment des femmes.
Avec une conclusion en forme de check-list et des questions à se poser au cours des différentes étapes de la vie (et franchement, ça vaut le coup d’oeil… tout comme les petits caractères des contrats d’assurance)
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Les hommes sont plus riches que les femmes. Ce constat se retrouve partout, a l'échelle de la société comme à celle de la famille.
Et pourtant, longtemps, il ne m'a pas intéressée. J'ai travaillé sur les violences sexuelles, les féminicides, la parentalité, le domestique, l'effacement des femmes dans l'Histoire.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) « Les hommes sont plus riches que les femmes.
Dès l'enfance, les garçons reçoivent plus d'argent de poche que les filles. Adultes, à poste égal, les femmes sont moins bien payées que les hommes. Et le couple accentue encore les inégalités : au cours de la vie à deux, l'écart ne cesse de se creuser, sans que ni l'une ni l'autre ne s'en rende compte. Ou bien préfère l'ignorer. Chaque fois, il y a des explications et une combinaison de "bonnes raisons" mais le tableau général est accablant. J'écris depuis des années sur les violences sexuelles, le travail domestique, l'invisibilisation des femmes.
Il était temps que je m'intéresse à ce qui est souvent plus tabou que la vie sexuelle : l'argent. »
Avec un talent rare pour la pédagogie, Titiou Lecoq décortique les statistiques les plus récentes. Elle convoque l'historienne Michelle Perrot, des économistes, une conseillère en gestion de patrimoine, des banquières, sa mère et même des arnaqueuses. Son ton mordant fait le reste.
On tourne les pages avec étonnement et parfois colère. Mais Titiou Lecoq propose aussi des solutions simples qui peuvent tout changer
Un mythographe parcours le pays afin d’y récolter les contes et légendes.
Et là, à Castelmaure, il va être bien servi avec un roi qui ne réussissait pas à avoir d’enfants, avec une sorcière censée l’aider, avec des grossesses incontrolables dans tous le royaume et partout des enfant morts-nés ou handicapés, avec des malédictions en pagailles et un roi qui disparait et, et, et…
Un joli conte fantastique et médiéval rondement mené avec ce qu’il faut de violence et de sensibilité
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) La forêt.
Crac
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Un roi disparu depuis 20 ans, un château entouré d'une tempête, des milliers d'enfants nés le même jour...