Aucun homme n’est une île

Il faut un brin de talent ou d’inconscience pour s’attaquer à 3 monstres, Hemingway, Castro et le Che. Cela manquait franchement du premier.
Pourtant, l’idée était sympa. Et si la Baie des Cochons n’avait pas été échec ?

Aucun homme n'est une île de Christophe Lambert
Aucun homme n’est une île de Christophe Lambert
Bien sûr, il y a du sang et des larmes. Et de l’ennui
Forcément… n’envoie jamais demander pour qui sonne le glas : il sonne pour toi.

A noter quand même cet épigraphe monumental!

Aucun homme n'est une île de Christophe Lambert - épigraphe
Aucun homme n’est une île de Christophe Lambert – épigraphe

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Avril 1961. Le président Kennedy retient in extremis le débarquement des troupes antirévolutionnaires à Cuba : le fiasco de la baie des Cochons n'aura pas lieu. Quelques mois plus tard, mieux préparés militairement, les Américains parviennent à envahir l'île et à renverser le régime castriste. Le Líder Máximo et ses troupes se retranchent dans les montagnes imprenables de l'Escambray, et la guérilla reprend.

Ernest Hemingway, qui ne s'est pas suicidé au cours de l'été 1961, voit là une occasion unique de réaliser le scoop de sa vie : une interview de Castro et Guevara in situ. Accompagné par un faux photographe / véritable garde-chiourme de la CIA, cigare entre les dents et fusil en bandoulière, l'auteur de Pour qui sonne le glas reprend les sentiers de la guerre...