Esmera

Sur une idée bien amusante, Zep et Vince ont signé un album érotique de très bonne facture. Esmera change de sexe à chaque orgasme !

Esmera de Zep, dessin de Vince

Une idée originale pour un scénario un peu léger – mais plaisant – avec de bouillonnants dessins de Vince. Oui, c’est vraiment très explicite !

Une bande dessinée qui se retrouve d’ailleurs – et à très juste titre – en bonne place avec Les plus belles filles de la BD érotique

Un petit regret ? Que ce ne soit pas un homme et une femme qui aient collaboré à la réalisation de ce bel objet. N’était-ce pas justement l’idéale occasion ?

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Rome, avril 2015.
Le sexe et la religion...
Il est toujours question de s'agenouiller... et d'être relevé.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
À la fin des années 1960, Esmera Santeneo grandit à l’école pour fille du Sacro Cuore en Italie. C’est dans cet environnement austère que la jeune fille voit ses premiers désirs charnels naître en elle. Partageant ses sentiments avec son amie Rachele, Esmera vivra ses premières expériences avec des garçons. Dans l’Italie des années 1960, l’éducation sexuelle est balbutiante et le plaisir de la femme, optionnel. Les premières aventures d’Esmera sont souvent décevantes mais riches en enseignements. Quand enfin elle parvient à maîtriser son plaisir, elle découvre que son corps possède un pouvoir unique et exceptionnel : elle change de sexe avec chaque orgasme ! En se retrouvant dans la peau d’une femme ou d’un homme, Esmera aura la possibilité d’explorer relations amoureuses et jouissances d’un double point de vue : masculin et féminin. De plus, vieillissant deux fois moins vite que le commun des mortels, cette « super-héroïne » charnelle traversera le siècle jusqu’aux années 2010 et sera le témoin privilégié de l’évolution de la sexualité et du plaisir au cœur de notre société.

Pachyderme

Une histoire inclassable, avec un accident et une route bloquée par un éléphant. Un mari opéré dans un hôpital genevois, un chirurgien charmeur, des enfants… juste en rêve ? des mortes bien vivantes, des documents secrets que les russes convoitent et… et des événements bien curieux.

Pachyderme de Frederik Peeters

Faut-il vraiment tout comprendre, analyser les songes et décortiquer les messages cachés pour en saisir le sens profond, la métaphore ?

Cet album laisse le choix et sa lecture, même superficielle (et a condition d’accepter de ne pas tout comprendre) se révèle déroutante mais fluide et facile. Pour une compréhension plus approfondie, ma foi… je vais devoir vous laisser creuser

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Qu'est-ce que c'est que cette chienlit ?!
Avancez, Bon sang !


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Dans le Genève de l'après-guerre, une femme tente de rejoindre son mari hospitalisé suite à un accident. Mais un pachyderme étendu sur la chaussée empêche la circulation. Ensuite, elle se trouve confrontée à d'autres évènements bizarres qui vont changer sa vie.

Le chevalier noir

Les contes de nos grands-parents étaient toujours porteurs de messages moraux. Mais la morale, est-elle immuable ? Est-ce toujours la même de nos jours ? Les princesses doivent-elles toujours être de faibles et jolies jeunes filles ? Et les chevaliers ?

Le chevalier noir de Michaël Escoffier, illustrations de Stéphane Sénégas

Après m’être bien amusé avec le chevalier blanc, cette sombre version m’a tout autant fait rire.

Un conte moderne avec une princesse qui ne s’en laisse pas conter !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
"Une histoire haute en couleurs, bourrée de cascades et d'effets spéciaux !"

Le chevalier noir ordonne à une princesse de lui livrer les clés de son château, faute de quoi il ordonnera à son géant de les prendre par la force. Mais la princesse est bien décidée à ne pas se laisser faire

Coup de sang : la trilogie

« Le coup de sang » est le nom du dérèglement climatique brutal et généralisé qui s’est abattu sur la Terre.

Animal’z de Enki Bilal

Une terre post-apocalyptique robotisée et trans-espèces où les ressources (eau et nourriture) sont devenues quasi introuvables et où les rares survivants tentent de trouver refuge dans quelques eldorados.

Julia et Roem de Enki Bilal

Un chaos planétaire qui semble causé par la terre elle-même. Théâtre d’une humanité individualiste luttant pour sa survie.

La couleur de l’air de Enki Bilal

Une trilogie mer-terre-air étouffante aux sombres (et splendides) dessins, une narration déroutante à l’imaginaire débridé qui m’a bien souvent laissé hésitant

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
La couleur de l'air
Droit devant, nouvelle masse nuageuse, bien dense, bien pleine...

Julia et Roem
Ca tangue sous les roues.

Animal'z
Je confirme. Le sel de l'eau de mer brûle tout sur son passage.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Dans ce monde dont on ne sait trop s'il est l'émanation d'une histoire parallèle ou simplement le récit de notre futur, le dérèglement climatique s'est brutalement généralisé. La catastrophe porte un nom : le Coup de Sang. Sur la planète dévastée, martyrisée, l'eau potable est soudain devenue un trésor, et la survie individuelle l'obsession de chacun. Désormais, les transports sont rares et dangereux, les communications aléatoires. Seuls quelques Eldorados très isolés, refuges protégés par leur situation géographique particulière, ont réussi à préserver un semblant d'ordre social

L’odeur des garçons affamés

Mais qui est qui dans cette bande dessinée ? Car dans ce western personne n’est vraiment celui qu’il dit et tous les protagonistes avancent masqués.

L’odeur des garçons affamés de Loo Hui Phang, illustrations de Frederik Peeters

Une belle histoire ou le fantastique s’invite discrètement dans les territoires indiens où les esprits ne sont jamais loin.

Un album avec diverses thématiques qui se côtoient, se frôlent et s’affrontent. L’histoire de la colonisation des terres, du désir, des corps et de l’identité

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Texas, 1872. Oscar Forrest, photographe, répertorie les paysages de l'Ouest pour le compte du géologue Stingley. Entre Oscar et Milton, jeune garçon à tout faire du groupe, s'installe une relation ambiguë. ... Alors qu'autour de l'expédition, rôdent un inquiétant homme en noir et un Indien mutique. Stingley a conduit la mission aux portes d'une région hostile, dernier bastion de résistance des redoutables Comanches. Sur cette frontière lointaine, les limites entre civilisation et sauvagerie s'estompent. Un western intense où la Nature révèle les secrets les plus troubles

L’anomalie

Voilà bien un roman fantastique, mazette !

L’anomalie de Hervé Le Tellier

J’ai tenu tout le premier tiers sans comprendre grand chose, tout était emmêlé.
Ensuite, j’ai compris, trop bien, génial !
Et après… je me suis un peu ennuyé, j’ai trouvé ça un peu moyen comme approche de la fin, je me demandais « tout ça pour ça ? »

Et finalement, non ! C’est vraiment original, il y a des ouvertures, des questions sans réponses, presque philosophiques. Un peu comme un épisode de cette vieille série La quatrième dimension dans une version choral.

Malgré tout, je n’aime pas trop ce mot de « destin ». Ce n’est qu’une cible qu’on dessine après coup à l’endroit où s’est fichée la flèche.

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Tuer quelqu'un, ça compte pour rien. Faut observer, surveiller, réfléchir, beaucoup, et au moment où, creuser le vide. Voilà. Creuser le vide.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
"Il est une chose admirable qui surpasse toujours la connaissance, l'intelligence, et même le génie, c'est l'incompréhension."En juin 2021, un événement insensé bouleverse les vies de centaines d'hommes et de femmes, tous passagers d'un vol Paris-New York. Parmi eux : Blake, père de famille respectable et néanmoins tueur à gages ; Slimboy, pop star nigériane, las de vivre dans le mensonge ; Joanna, redoutable avocate rattrapée par ses failles ; ou encore Victor Miesel, écrivain confidentiel soudain devenu culte. Tous croyaient avoir une vie secrète. Nul n'imaginait à quel point c'était vrai

Blackwater, tome 6 : l’épique saga de la famille Caskey : Pluie

Fin de règne à Perdido. Toutes les richesses sont !

Blackwater, tome 6 : l’épique saga de la famille Caskey : Pluie de Michael McDowell

Ainsi se clôt cette saga familiale fantastico-gothique telle qu’elle était déjà annoncée dans le deuxième tome.

Une réussite sublime. Après un renversement au troisième tome, un petit coup de mou dans les 4 et 5 tomes… C’est sans surprise qu’Elinor tire sa révérence. Sublime !

Une saga dans laquelle, dès le premier tome, les femmes prennent le pouvoir au près de l’inquiétante rivière noire et nauséabonde.

Une histoire de femmes et d’eau, d’eco-féminisme (merci Kirzy de Babelio pour la formule) et de mère nature dans une narration gothico-fantastique fort bien dosée

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Peut-être n'étaient-elles que cela : deux vieilles femmes se livrant à d'éternels commérages dans la chambre isolée d'une maison vétuste, dans un coin perdu de l'Alabama.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Si le clan Caskey accuse le poids des ans, il est loin de s'être assagi : révélations écrasantes, unions insolites et réceptions fastueuses rythment leur vie dans une insouciance bienheureuse. Mais quelque chose surplombe Perdido, ses habitants et ses rivières. Le temps des prophéties est enfin venu

Blackwater, tome 5 : l’épique saga de la famille Caskey : La fortune

Le clan prospère, du pétrole est trouvé dans les terres des Caskey ! Et comme pour chaque tome désormais, de nouveaux arrivants se présentent et d’autres disparaissent.

Blackwater, tome 5 : l’épique saga de la famille Caskey : La fortune de Michael McDowell

Une fortune plutôt lassante avec toutefois une puissante fin pour doper la soif du dernier volume !

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Tous les Caskey pleurèrent la mort de James avec une grande émotion. Bien qu'âgé et fragile, personne n'avait imaginé qu'il puisse partir un jour.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Tel un organisme vivant, le Clan Caskey se développe et se transforme. Certains font face à la mort, d'autres accueillent la vie, entre rapprochements inattendus, haines sourdes et séparations inévitables, les relations évoluent, Miriam, désormais à la tête de la scierie et noyau dur de la famille, ne cesse de faire croître la richesse, suite à une découverte surprenante et miraculeuse - sauf pour une personne - c'est bientôt la ville entière qui va prospérer. Mais cette soudaine fortune suffira-t-elle, alors que la nature commence à réclamer son dû ?

Blackwater, tome 4 : l’épique saga de la famille Caskey : La guerre

Dans ce quatrième opus, après une première partie de transition et de passages de pouvoir, la famille Caskey retrouve une nouvelle harmonie.

La seconde guerre mondiale arrive et les affaires explosent pour la scierie qui voit les commandes affluer.

Blackwater, tome 4 : l’épique saga de la famille Caskey : La guerre de Michael McDowell

Un livre plus tranquille, dans lequel toutes et tous semblent trouver un certain apaisement.

Bien sûr, ce tome reste fidèle aux Blackwater avec quelques drames et morts (étranges ou non), mais où les personnalités peuvent enfin vivre sans se cacher. Enfin… presque

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Mary-Love était morte depuis deux ans. Dans les mois qui suivirent l'enterrement, les Caskey avaient guetté les changements qui bouleverseraient immanquablement la structure de la famille. Ceux-ci furent lents et subtils.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
La guerre est finie, vive la guerre ! Une nouvelle ère s'ouvre pour le clan Caskey : les années d'acharnement d'Elinor vont enfin porter leurs fruits ; les ennemies d'hier sont sur le point de devenir les amies de demain ; et des changements surgissent d'où personne ne les attendait. Le conflit en Europe a fait affluer du sang neuf jusqu'à Perdido. Désormais les hommes vont et viennent comme des marionnettes sur la propriété des Caskey. Sans se douter que, peut-être, leur vie ne tient qu'à un fil

Blackwater, tome 3 : l’épique saga de la famille Caskey : La maison

La tension monte encore d’un cran jusqu’à un événement auquel je ne m’attendais pas du tout et une redistribution des cartes au sein du clan. Comme pour une partie d’échec, des pièces majeures disparaissent et (fin de l’analogie) de nouvelles entrent en jeu.

Blackwater, tome 3 : l’épique saga de la famille Caskey : La maison de Michael McDowell

Dans ces luttes où les femmes se battent pour le pouvoir, la rivière continue de démontrer le sien ainsi ses liens forts avec Elinor.

En pleine dépression de 1929 dans le sud des États-Unis, un épisode toujours aussi gluant et putride, une vraie réussite qui entretient avec un grand talent la soif de connaître la suite

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Miriam et Frances Caskey étaient sœurs ; elles étaient nées avec à peine un an d'écart, et vivaient dans des maisons séparées d'à peine vingt mètres, pourtant, leurs deux foyers communiquaient si peu que lorsqu'elles se rencontraient sur la propriété — ce qui était rare —, elles se montraient timides et méfiantes l'une envers l'autre.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
1928 à Perdido. Alors que le clan Caskey se déchire dans la guerre intestine et sans merci que se livrent Mary-Love et sa belle-fille, et tandis que d'autres crises - conjugales, économiques, existentielles - aux répercussions défiant l'imagination se profilent, dans les recoins sombres de la maison d'Elinor, la plus grande de la ville, les mauvais souvenirs rôdent et tissent, implacables, leurs toiles mortelles.