Camiothécaire-biblioneur aux lectures éclectiques. Romans, essais, biographies et autobiographies, récits de voyage, bandes dessinées, nouvelles, chroniques, témoignages… des critiques selon l'humeur
Vous êtes un peu timide, vous n’arrivez pas à dire « NON », vous culpabilisez sans cesse, vous vous laissez envahir ?
Cette bande dessinée est là pour vous !
Oh ! Elle ne vous proposera aucun traitement, aucune solution. Tout au plus, vous sentirez vous moins seul-e-s
C’est drôle (très), léger, un peu sexy, et ça raconte les affres de Louise qui, c’est décidé, commence à s’affirmer ! Maintenant !
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Échec cuisant, très chère.
Nous avions pourtant tout bien préparé, et ce, depuis des jours.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Surmoi tyrannique
Injonctions sociétales
Plans machiavéliques
Échecs retentissants
Stratégie bienveillante
Affirmation de soí
Sororité douloureuse
Victime de l'univers
Conquête du monde
Belle personne
Ambition dévorante
Woaw ! Quelles emmerdeuses, quelle énergie et quel humour ! J’adore !
Bienvenue en romandie à la rencontre de femmes qui agissent.
Une journaliste d’Edelweiss enquête sur des actes écoterroristes (plutôt gentillets) à la recherche d’un cerveau qui coordonnerait toutes ces actions… C’est foufou et bien foutu.
Et si j’ai un jour des enfants, je leur dirai quoi dans vingt ans? « C’est pas ma faute, moi j’ai trié mes poubelles ? ».
Une pépite qui m’a bien fait rire et même réfléchir !
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) - Tiens Léna, j'en ai une pour toi : « Cointrin : Trafic aérien bloqué pendant trois heures par des pigeons ». Cette fois tu les tiens, tes révolutionnaires !
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Un magasin vidé de ses habits jetables, un camion de purin renversé sur l'autoroute, un sabotage au Salon de l'Auto... Personne n'y voit rien d'étrange, mais Léna, elle, en est sûre : c'est une improbable conspiration. Des blagueurs d'un nouveau genre organisent des attaques écologiques qui passent - presque - inaperçues. Elle délaisse alors son assommante rubrique éco-conso à Edelweiss et nous embarque avec elle dans une drôle d'enquête journalistique.
Nomade, amoureuse du monde, Laure Tuia rend hommage a ses racines romandes avec son premier livre. Après plusieurs années à la découverte de l'Europe, elle habite désormais en Valais où elle partage sa vie entre l'écriture et l'enseignement des langues.
Voilà une bien grosse poilade, un bon moment de polar old-fashioned à l’américaine avec des tueurs, de l’humour (plein d’humour !), un petit peu de sexe, des interdits et des tabous, et plein de brigands bien mal intentionnés (à commencer par Sa Sainteté).
Un roman noir dans la lumière sainte.
Et une fin avec un clin d’œil à Vernon Sullivan bien mérité
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Il faut savoir que Stella n'était pas exactement belle, ni très futée non plus. Mais elle était sincère. Et loyale. Et dans une vie, quand on y pense, ça peut suffire pour devenir une sainte.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Stella fait des miracles. Au sens propre. Elle guérit malades et paralytiques, comme dans la Bible. Le Vatican est aux anges, pensez donc, une sainte, une vraie, en plein vingt et unième siècle ! Le seul hic, c'est le modus operandi : Stella guérit ceux avec qui elle couche. Et Stella couche beaucoup, c'est même son métier...
Pour Luis Molina, du Savannah News, c'est sûr, cette histoire sent le Pulitzer. Pour le Vatican, ça sentirait plutôt les emmerdements. Une sainte-putain, ça n'est pas très présentable. En revanche, une sainte-martyre dont on pourrait réécrire le passé...
Voilà un travail sur mesure pour les affreux jumeaux Bronski, les meilleurs pour faire de bons martyrs. À condition, bien sûr, de réussir à mettre la main sur l'innocente Stella. C'est grand, l'Amérique.
Avec sa galerie de personnages excentriques tout droit sortis d'un pulp à la Tarantino et ses dialogues jubilatoires dignes des frères Coen, Joseph Incardona fait son cinéma.
Après un tome trois qui m’avait vraiment laissé sur ma faim (mais peut-être étais-je mal luné ce jour-là), voilà un brillant quatrième opus.
On y retrouve tout ce qui a fait le génie (si, si) des premiers albums, une vision de notre société tout aussi absurde qu’elle peut l’être.
Nous sommes fous ! Merci de nous l’avoir démontré !
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Je voudrais une baguette, s'il vous plait.
Ça fera 10 euros, Madame.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Vu le prix de l'électricité, les pauvres ont-ils encore les moyens de s'électrocuter ? Comment s'opérer tout seul de l'appendicite grâce à Internet ? Peut-on trouver un travail fictif à mi-temps ? Où trouver le temps de faire un burn-out quand on est débordé ?
Emmanuel Reuzé revient avec un tome 4 encore plus grinçant qui maltraite la bêtise ordinaire de notre société.
Exemple parfait du shitstorm à l’heure des réseaux sociaux et des polémiques instrumentalisées.
Guillaume raconte, jour par jour, la tempête qui s’est abattue sur lui après sa blague sur Netanyahou. Bonne ou mauvaise, la question n’est pas là. Raison ou tort, ici non plus. Mais alors, antisémite, la blague ? alors que seul Bibi est nommé ? Difficile à défendre.
Et donc… pourquoi s’excuser ?
Et aussi. Pourquoi un tel déferlement de haine ? Et d’où venait elle ? D’un parti créé par d’anciens SS ? De médias de « droite dure » ? Et qui sont les amis, les soutiens, qui reste et qui fuit ?
Le journal de bord d’un brillantissime capitaine au milieu d’un ouragan. Il affronte le gros temps, convaincu et convainquant !
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) « C'est qui, pour vous, le nazi absolu ? »
Je ris. D'un rire franc. Même pas moqueur. Même pas frondeur.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) C'est l'histoire d'une blague qui commence sur France Inter et finit à la police judiciaire, en passant par CNews et l'Assemblée nationale.
C'est l'histoire d'un clown pris dans la tourmente d'une polémique sans fin, entre insultes, menaces et pressions absurdes.
C'est l'histoire du lien entre notre époque et la pratique humoristique, à mi-chemin entre rire et sport de combat.
Dans ce journal de bord d'une tempête médiatique, Guillaume Meurice raconte comment les polémiques se fabriquent et se défont. Un texte, drôle et inquiétant, sur l'humour politique.
A court d’idées, Zep s’est un peu enlisé dans ce blog du Monde dans un one-man-strips un peu répétitif autour de sa bite et de sa calvitie (et parfois les deux en même temps).
Peut-être que l’actu était en panne en 2016 ? Ou était-ce Zep ?
Un dessin génial au service d’un projet un peu bâclé… comme une demi-molle
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Mi petit, mi grand...
Titeuf, dépêche-toi... Tu vas être en...
Pffff...
Ret...
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) L'auteur de Titeuf pose un regard sans concession Sur l'actualité sociopolitique de Son nombril. Il s'interroge sur la vanité des choses et s'engage pour un monde plus juste, sans guerre, sans peur de l'étranger et sans choux de Bruxelles.
Et si le plus gros problème de l’humanité venait d’une paire de couilles ?
Surpris par une épidémie qui s’attaque à leur production hormonale, les virilistes paniquent !
C’est drôle, délirant, absurde, extrême et pourtant… tellement crédible !
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Le dimanche, chez moi, ça a toujours été sacré.
Grasse matinée, grillades, rosé bien frais, sieste devant la télé...
Une seule règle d'or...
.. Jamais de sport.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) « Tu ne pleures pas, Jean-Pat, tu sues des larmes de colère. »
Un virus fait chuter le taux de testostérone des hommes... et se répand sur la planète !
Jean-Patrick, concessionnaire automobile dans la zone d'activité commerciale de Saint-Pierre-Le-Caillou, panique et tente de se réfugier au sein de la secte masculiniste dirigée par Jo, son coach sportif.
Contaminé par le virus, Jean-Pat voit sa vision du monde changer... Mais alors qu'il se détache du mouvement viriliste, son fils s'y engouffre.
Notre héros parviendra-t-il à sauver son enfant des griffes d'un gourou macho ? Privée de testostérone, l'humanité sombrera-t-elle dans le chaos ? Quel secret la part de féminité de Jean-Pat renferme-t-elle ? Et si la vérité résidait dans les yeux de Champion, son irrésistible chien priapique ?
Un peu à la manière des trois p’tits chat – peaux de paille – asson – mnembulle – tin – tamarre – athon – ton Jules – Cesar – ricot – cotier – rse à trois… Klaire raconte des histoires drôles pas toujours rigolotes (ou le contraire ?).
Et parsemant ses anecdotes de féminisme, de ridicule et d’une pincée de Chirac… elle cause de trucs et d’autres tous aussi invraisemblables.
Pour les praticiens du small talk devant la machine à café et les amateurs de culture G inutile, ce livre est exactement ce qu’il vous faut ! Pour tous les autres : ben oui, ce livre est aussi pour vous !
Un bon moment avec Klaire qui ne semble pas aussi énervée qu’«on» pourrait le penser
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Des bols de coquillettes et du virilisme guerrier
Des coquillettes, me dis-je.
J'ai vraiment réussi à foirer des coquillettes.
Les pâtes mollassouilles me regardent depuis leur bol, et sans mentir je peux sentir leur mépris trop cuit me rouler les yeux au ciel. Sûr qu'elles me regarderaient de haut si elles pouvaient, mais au vu de la config, c'est moi qui les regarde par au-dessus en pensant voilà bien une preuve de la supériorité de l'humaine sur la coquillette.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Ce livre n'est pas ministre de l'Intérieur. C'est déjà une grande qualité.
La fin des coquillettes est un récit d'aventures, à condition que vous considériez vous aussi que découvrir le lien entre les coquillettes, Jacques Chirac et le sabotage d'un parc d'attractions foireux des années 90 est une aventure.
Que voyager de la table basse de son salon-cuisine-bureau- entrée jusqu'aux moeurs baleinières du XIXe siècle grâce à un PDF téléchargé pas du tout illégalement est une aventure (moi, je trouve que oui).
Bref, La fin des coquillettes est une odyssée au pays de la culture inutile, une ode aux trucs moyennement incroyables, où vous apprendrez pas mal de choses.
Patate chaude est un petit trésor de ce début d’année. Enfin, si on peut considérer un gros chien assez moche et qui bave comme un petit trésor… Mais qu’importe, c’est un petit bijou !
L’histoire d’un copain du grand frère, un peu loose et dilettante, un BG charismatique et marginal, qui n’a pas fait grand chose de sa vie, à part un groupe sans succès et qui se suicide en laissant son chien. Patate. Enfin… Sa chienne !
Un bouquin plein d’humour aux portraits bien croqués et qui pose un regard acidulé sur les bonnes gens de par chez nous
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Kob est mort. Il y a de ça quelques jours déjà.
Le pire, c'est que je l'ai su par les réseaux sociaux. Normal, vous me direz, puisque je ne l'avais pas revu depuis au moins dix ans. Les réseaux sociaux, c'est un peu devenu la plateforme nécrologique qui devance les rubriques officielles mieux que n'importe quel bouche à oreille.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Je leur ai demandé : il a laissé quoi derrière lui, votre fils au grand cœur ? Votre fils que tout le monde admirait, sauf vous, apparemment ? Il a laissé un clébard ! C’est mieux que rien, non ? Il aurait pu devenir tueur en série. Ou pire ! Il aurait pu devenir comme vous. Qui viendra crier à votre enterrement, à vous ?
Kob est mort, et sa famille entend préserver dignement son souvenir. Mais il laisse derrière lui plusieurs amis infréquentables, quelques magouilles et surtout un gros chien mal élevé, dont personne ne veut.
Dans ce roman vif et jubilatoire, Marie Beer croque les travers et les contradictions de nos normes sociales.
Esther continue de grandir et, ma foi… commence à me lasser un peu.
Certes, à 17 ans, il y a forcément un peu moins de fraîcheur et d’innocence qu’à 10, mais les ficelles m’ont semblé usée, les clichés éculés, le déroulement prévisible, les cases et les planches déjà trop vues. Avec quand-même quelques pleines pages très réussies !
Et que dire de cette auto-promo posée là ?
Non, pas sûr que je me laisserais tenter par le dernier opus
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Je m'appelle Esther et j'ai 16 ans. J'habite toujours à Paris, dans le 17e arrondissement avec ma pure famille d'exception et je songe à arrêter mes études.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Dans ce huitième tome des Cahiers d'Esther, de Riad Sattouf, Esther est en première ! C'est bientôt le bac de français – AKA la condamnation à mort –, et Esther se pose des questions sur son avenir : pourquoi pas arrêter ses études en fait mdr ? Pour devenir libraire ? Vivre au milieu des livres ? Mais ça paie moins qu'Instagrameuse il paraît, c'est chaud... En attendant, elle prépare le BAFA, mais tout ne se passe pas comme prévu non plus...
Toujours accompagnée de son amie d'enfance, Cassandre, sa queen, d'Eva qui organise des grosses teufs sans le dire à ses darons ; et de Léa, en couple avec un dealer (mais " sensible " dans le fond en fait), elle survit au lycée Royal.
C'est alors que Poutine, le dictateur chauve, attaque l'Ukraine, et c'est la guerre. Et si ça nous arrivait ici en France aussi ?