La femme qui ne vieillissait pas

Comme un peintre des sentiments, avec des phrases simples et les couleurs de la vie, Grégoire bouleverse.

La femme qui ne vieillissait pas de Grégoire Delacourt
La femme qui ne vieillissait pas de Grégoire Delacourt

C’est doux et juste. Pas plus. Limite un peu cucul.

Mais c’est avec une grosse empathie et plein de tendresse que j’ai refermé la dernière page. L’histoire de cette femme qui a reçu un cadeau empoisonné, une jeunesse éternelle.

Et les années qui, comme les chapitres, se ressemblent et s’estompent dans le pastel d’une triste mélancolie

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
" A quarante-sept ans, je n'avais toujours aucune ride du lion, du front, aucune patte d'oie ni ride du sillon nasogénien, d'amertume ou du décolleté ; aucun cheveu blanc, aucune cerne ; j'avais trente ans, désespérément. " Il y a celle qui ne vieillira pas, car elle a été emportée trop tôt. Celle qui prend de l'âge sans s'en soucier, parce qu'elle a d'autres problèmes. Celle qui cherche à paraître plus jeune pour garder son mari, et qui finit par tout perdre.
Et puis, il y a Betty

Une vie sans fin

Joli fantasme que de ne jamais mourir. Et plus encore en regardant ses enfants grandir. Frédéric se lance à la recherche de sa propre éternité en consultant les plus grands scientifiques en génétique et les experts du vieillissement.

Une vie sans fin de Frédéric Beigbeder
Une vie sans fin de Frédéric Beigbeder

Mais la vie éternelle, cela peut devenir un peu long… comme ce livre qui n’en finit plus.

Alors que plus court, plus incisif il eut été probablement bien plus convainquant.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« La vie est une hécatombe. 59 millions de morts par an. 1,9 par seconde. 158 857 par jour. Depuis que vous lisez ce paragraphe, une vingtaine de personnes sont décédées dans le monde - davantage si vous lisez lentement. L'humanité est décimée dans l'indifférence générale.

Pourquoi tolérons-nous ce carnage quotidien sous prétexte que c'est un processus naturel ? Avant je pensais à la mort une fois par jour. Depuis que j'ai franchi le cap du demi-siècle, j'y pense toutes les minutes.

Ce livre raconte comment je m'y suis pris pour cesser de trépasser bêtement comme tout le monde. Il était hors de question de décéder sans réagir. »
F. B.

Contrairement aux apparences, ceci n'est pas un roman de science-fiction

L’ogre du Salève

Un très bon premier roman dans la région. Dur, tendu et crédible.

L'ogre du Salève de Olivia Gerig
L’ogre du Salève de Olivia Gerig
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Un cannibale enlève des jeunes femmes pour les manger. A la veille de sa retraite, le commissaire Rouiller enquête sur ces disparitions macabres