Petit traité du lecteur : un libraire raconte ce que le vôtre pense (peut-être) tout bas

Shaun Bythell est libraire d’occasion en Écosse et voit passer toutes sortes de lecteurs… Ceux qui viennent acheter et ceux qui désirent vendre des livres. Plein d’humour il nous les détaille.

Petit traité du lecteur : un libraire raconte ce que le vôtre pense (peut-être) tout bas de Shaun Bythell

Car si chaque client est différent, leur libraire appartient au type des classificateurs. Et donc, à l’instar de Linné (mais avec beaucoup plus d’humour, ouf!), il nous propose ici sa classification des clients des librairies (qui ressemblent d’ailleurs fort à ceux des bibliothèques).

Et vous ? Quel client êtes-vous ?

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Quand on flâne entre les rayons, on oublie souvent que le libraire est là qui nous observe. Et quand l'un deux épingle nos bizarreries et nos manies d'une plume malicieuse, il peut en faire un joyeux jeu des sept familles, caustique et cocasse. Vous reconnaîtrez-vous dans un des lecteurs de ce savoureux recueil de portraits et d'anecdotes ?

84, Charing Cross Road

Mais quelle merveille de petit livre de rien du tout tellement beau !

84, Charing Cross Road de Helene Hanff

Aucune emphase, prétention ou effet de style ! Rien de tout ça, juste une simple correspondance entre une New-yorkaise amoureuse des beaux livres un peu fantasque et un libraire londonien.

Il parait qu’il y a un film… je ne sais pas si ça me fait envie. C’était trop tendrement joli.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Un beau jour d'octobre 1949, la new-yorkaise Helene Hanff écrit à la librairie Marks et Co., au 84, Charing Cross Road à Londres. Passionnée, un peu fauchée, extravagante, Miss Hanff réclame au libraire Frank Doel des livres pour assouvir son insatiable soif de découvertes. Très vite, leurs échanges laissent place aux confidences et à une relation unique...

L'histoire vraie, émouvante et inoubliable de deux êtres que rapproche l'amour des lettres.

« Je ne savais pas que toucher un livre pouvait donner tant de joie. »
Helene Hanff

Je me souviens de tous vos rêves

Ca sent un peu le « c’était si bon avant », le terroir et la sensualité des sous-bois.

Je me souviens de tous vos rêves de René Frégni
Je me souviens de tous vos rêves de René Frégni

C’est doux.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
L'automne en Provence est limpide et bleu, ce n'est pas une saison, c'est un fruit : les touristes sont partis, la nature exulte dans une profusion de couleurs et d'odeurs. Mais si l'écrivain-flâneur célèbre avec sa sensualité coutumière Manosque et la campagne provençale, il est avant tout attentif à ceux qui vivent dans les recoins de la société, les pauvres, les fous, les errants dont il se sent frère, et dont il parle sans apitoiement. Les femmes sont aussi très présentes, les serveuses d'auberge longuement contemplées, ou Isabelle, « la fiancée des corbeaux », auprès de qui l'écrivain trouve paix et bonheur.

Qu'il s'agisse de raconter la mort d'un chat ou la surprise d'entendre une femme qui jouit dans la maison voisine, à chaque page de ce livre vibre une émotion simple et sincère