Mille tempêtes

Lisa est une jeune fille qui a un peu de peine à sociabiliser, orpheline de mère et avec un père disparu. Elle joue seule avec des poupées un peu effrayantes et des cranes d’animaux. À côté, un groupe d’enfant joue à la chasse au sorcières. Et un passage magique apparait !

Mille tempêtes de Tony Sandoval

Une bande dessinée combinant deux styles, des aquarelles superbes et d’autres au trait noir rehaussés de couleurs créant ainsi deux univers distincts (malheureusement pas toujours clairs). Un scénario parfois un peu confus avec des personnages peut-être trop ressemblants.

Mais le plaisir visuel est au rendez-vous pour un voyage féérique au pays de l’adolescence et du fantastique

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Les aventures de Lisa, une jeune fille à la fois ange et démon. Orpheline vivant avec sa marraine, elle trouve un job d'été comme serveuse dans un bar et fait la rencontre de curieux personnages

L’auberge du bout du monde

Une histoire de malédiction assez classique aux splendides aquarelles, plutôt bien racontée, parfois un petit peu tarabiscotée.

L’auberge du bout du monde de Tiburce Oger et Patrick Prugne

Le bonheur de deux enfants joyeux sur les plages de Bretagne, et le malheur arrive.

Une bande dessinée avec des monstres, des maladies inexpliquées, une femme muette à la beauté renversante et aux pouvoirs de guérison (une sorcière ?), des villageois jaloux et apeurés, une usine maudite, une passion et un fier combattant, un château avec un maître aussi maléfique que mystérieux et… des mouettes et la mer

Le tout raconté par un vieux chauve mourant dans une ancienne auberge (oui, classique mais très beau)

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Bretagne, 1884.
Dans l'Auberge du bout du monde, lugubre bâtisse perchée au bord d'une falaise, un vieillard au seuil de la mort raconte une étrange histoire à un écrivain en mal d'inspiration. Celle de la mystérieuse Iréna, revenue d'entre les morts alors qu'on la croyait assassinée.
Amour fou, malédiction venue des Indes, merveilleux celtique : Patrick Prugne et Tiburce Oger nous embarquent dans une aventure haletante, le long des côtes bretonnes

Castelmaure

Un mythographe parcours le pays afin d’y récolter les contes et légendes.

Castelmaure de Lewis Trondheim et Alfred

Et là, à Castelmaure, il va être bien servi avec un roi qui ne réussissait pas à avoir d’enfants, avec une sorcière censée l’aider, avec des grossesses incontrolables dans tous le royaume et partout des enfant morts-nés ou handicapés, avec des malédictions en pagailles et un roi qui disparait et, et, et…

Un joli conte fantastique et médiéval rondement mené avec ce qu’il faut de violence et de sensibilité

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
La forêt.
Crac


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Un roi disparu depuis 20 ans, un château entouré d'une tempête, des milliers d'enfants nés le même jour...

Après l’incendie : suivi de Trois lamentations

Une fresque bouleversante, une histoire de vie qui emporte tout. Celle de Diana Cooke, née dans la richesse déchue de l’esclavagisme et qui devra ramener la dot qui sauvera la magnifique demeure familiale, la somptueuse Saratoga. Une vie pour payer, comme une destinée déjà tracée, comme une dette à jamais remboursée.

Après l'incendie de Robert Goolrick
Après l’incendie de Robert Goolrick

Un livre pour les âmes romanesques, pour les soirées cheminées, pour les après-midi Mojito, pour les nuits d’insomnies.
En quatrième de couv’ Après l’incendie est présenté comme un anti-Autant en emporte le vent. C’est exactement ça, le livre qu’il faut pour oublier la puante Scarlett, négrière bienveillante.

Parfois des livres nous parlent, celui-ci m’a fait crier.

Et comme un bonus, en seconde partie, Trois lamentations, une nouvelle autobiographique qui m’a fait pleurer. Un plaidoyer contre le racisme et toutes les sortes d’exclusion.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Diana Cooke est née avec le siècle, dans une des plus belles maisons du Sud, la somptueuse Saratoga. Elle peut s'enorgueillir d'un patronyme qui remonte aux Pères fondateurs de l'Amérique. Mais, comme le nom de Cooke, cette maison est lestée par deux dettes abyssales. La première est financière et ne peut s'acquitter qu'au prix du sang : Diana doit se marier sous le signe de l'argent. La seconde est plus profonde : la maison des Cooke et leur prestige sont bâtis sur le plus noir péché du Sud, l'esclavage. Et cette dette-là ne se rembourse que sous la forme d'une malédiction. La voici peut-être qui s'avance sous les traits du Capitaine Copperton.

Dans Après l'incendie, Robert Goolrick nous offre une fable sur l'amour et le poids du péché de nos pères. Dans cet « anti-Autant en emporte le vent », il règle en un destin le sort de cette terre qu'il aime tant, cet impossible paradis baigné par le sang des opprimés.

Trois lamentations est le récit autobiographique d'une année où le jeune Goolrick partagea sa classe avec trois jeunes filles rejetées par ses camarades