L’axe du loup : de la Sibérie à l’Inde sur les pas des évadés du Goulag

En 1950 paraissait « À marche forcée », récit de l’évasion du Goulag de Slavomir Rawicz. Une fuite de Iakoutsk à Calcutta.

L’axe du loup : de la Sibérie à l’Inde sur les pas des évadés du Goulag de Sylvain Tesson

Malgré des doutes sur son authenticité, ce livre fascine Sylvain Tesson qui décide d’en refaire le trajet sans utiliser de moyens de transports motorisés, by fair means.

Le récit d’une longue marche, de rencontres, de faim et de froid, de douleurs et d’émerveillements comme un hommage à la soif de liberté

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Pendant huit mois, Sylvain Tesson a refait le long voyage de la Sibérie au golfe du Bengale qu'effectuaient naguère les évadés du goulag. Pour rendre hommage à ceux dont la soif de liberté a triomphé des obstacles les plus grands, seul, il a franchi les taïgas, la steppe mongole, le désert de Gobi, les Hauts Plateaux tibétains, la chaîne himalayenne, la forêt humide jusqu'à la montagne de Darjeeling. À pied, à cheval, à vélo, sur six mille kilomètres, il a connu ce qu'il a cherché de plein gré : le froid, la faim, la solitude extrême. La splendeur de la haute Asie l'a récompensé, comme les mots d'une très ancienne déportée heureuse de se confier à lui : «On a le droit de se souvenir.»

«Le récit de voyage qu'il a rapporté est plein d'intelligence, d'authenticité, d'âpreté et d'émotion, traversé de bonheurs d'écriture qui sont la patte d'un écrivain.»

Histoire d’un soulèvement

Laurence Boissier part en rando dans les Alpes et tient un journal dans un parcours à travers l’histoire de la terre en contemplant les strates géologiques.. Le journal d’une râleuse ?

Histoire d’un soulèvement de Laurence Boissier

Oui, une g’nevoise pas entraînée dans une marche alpine, ça râle ! Car tout y est : l’effort, l’altitude, les montées et les descentes, le sac, la nuit à la belle étoile, les compagnons de route, les ronfleurs et les agités de la nuit, le manque de confort, le soleil, les cloques… tout !

La magie sera-t-elle suffisante pour emporter Laurence ?

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Le guide nous a donné rendez-vous à l'aube dans un village doté d'un seul bistrot fermé pour travaux. Il inspecte notre équipement. Selon les instructions que nous avons reçues de l'agence, notre sac devait être équipé de bretelles larges, d'un dos anatomique et peser moins de dix kilos. Nous sommes vêtus d'une micro-polaire, de chaussures montantes et d'un pantalon respirant à séchage rapide. On trouve des modèles de ce pantalon dans des couleurs non salissantes comme le brun et le gris. Le mien est gris, doté de fermetures éclairs à mi-cuisse.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Tout a été consigné dans un cahier où l'on trouve l'empreinte de plusieurs histoires, la grande, celle du soulèvement des Alpes, racontée par un guide excentrique, la petite, celle de la vie quotidienne d'un groupe de randonneurs. Neuf jours de marche ponctués par les paysages traversés, l'effort, le poids du sac, la promiscuité dans les cabanes. La petite troupe s'est à la fois bien et mal entendue.

Partie sans entraînement, une citadine se disant autrice mélange ses propres souvenirs, les premiers cours de ski, les appartements de vacances loués en famille, à ceux, immémoriaux, d'un attachant fossile. Le guide réussira-t-il à mettre en évidence le lien entre les convections du noyau terrestre et la présence sur l'alpe de ces marcheurs ?

Sur les chemins noirs

A force de marcher, il semblerait que le ce soit le style, plutôt que les pieds, qui s’ampoule chez Sylvain Tesson.

Sur les chemins noirs de Sylvain Tesson
Sur les chemins noirs de Sylvain Tesson

C’est joli, c’est poétique… Mais plus trop rock’n’roll.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Il m'aura fallu courir le monde et tomber d'un toit pour saisir que je disposais là, sous mes yeux, dans un pays si proche dont j'ignorais les replis, d'un réseau de chemins campagnards ouverts sur le mystère, baignés de pur silence, miraculeusement vides.

La vie me laissait une chance, il était donc grand temps de traverser la France à pied sur mes chemins noirs.

Là, personne ne vous indique ni comment vous tenir, ni quoi penser, ni même la direction à prendre.
S. T.