L’Empire de l’or rouge : enquête mondiale sur la tomate d’industrie

Si l’industrie de la viande me fait vomir, cet essai démontre que la cupidité n’a nulle limite et que tout est source de profit. De la viande à la tomate, même inhumanité. De la Chine à l’Italie en passant par l’Afrique, l’industrie de tomate (et je n’y vois évidement qu’un exemple) génère du fric avec des produits frelatés, reconditionnés, dilués ou périmés sur le dos des plus pauvres en s’appuyant sur des méthodes mondialisées, esclavagistes et mafieuses.

L'Empire de l'or rouge de Jean-Baptiste Malet
L’Empire de l’or rouge de Jean-Baptiste Malet

Édifiant jusqu’à l’écœurement avec l’aveugle complicité d’états laxistes et du commerce globalisé, anonymisé, aseptisé sous des jolis emballages aux magnifiques logos ornés du drapeau vert-blanc-rouge.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Que mange-t-on quand on ouvre une boîte de concentré, verse du ketchup dans son assiette ou entame une pizza ? Des tomates d'industrie. Transformées en usine, conditionnées en barils de concentré, elles circulent d'un continent à l'autre. Toute l'humanité en consomme, pourtant personne n'en a vu. Où, comment et par qui ces tomates sont-elles cultivées et récoltées ?

Durant deux ans, des confins de la Chine à l'Italie, de la Californie au Ghana, Jean-Baptiste Malet a mené une enquête inédite et originale. Il a rencontré traders, cueilleurs, entrepreneurs, paysans, généticiens, fabricants de machine, et même un « général » chinois.

Des ghettos où la main-d'oeuvre des récoltes est engagée parmi les migrants aux conserveries qui coupent du concentré incomestible avec des additifs suspects, il a remonté une filière souvent opaque et très lucrative, qui attise les convoitises : les mafias s'intéressent aussi à la sauce tomate.

L'Empire de l'or rouge nous raconte le capitalisme mondialisé. Il est le roman d'une marchandise universelle

Occupy

Un livre porteur de valeurs humanistes, mais fatalement un peu daté après l’essoufflement. Il était pourtant beau d’y croire.

Occupy de Noam Chomsky
Occupy de Noam Chomsky

Et forcément un peu ridicule après l’arrivée de Donald à la tête des Etats-Unis.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Voilà maintenant trente ans que les politiques mises en oeuvre consistent à monopoliser les richesses au profit d'un secteur infime de la population, une fraction si petite qu'elle n'apparaît même pas dans le recensement. Cette concentration des richesses entraîne forcément une corruption du pouvoir politique qui se répercute sur la législation. Un cercle vicieux qui génère colère, ressentiment et frustrations et creuse la fracture sociale. Occupy est l'une des plus importantes réactions populaires face à cette crise

le 2e à 1 € : comment le marketing nous manipule

Un survol avec un peu trop d’altitude du marketing et de la consommation actuelle. Cela donne un bon panorama mais qui manque parfois de détail.

Le 2e à 1 € : comment le marketing nous manipule de Sibylle Vincendon
Le 2e à 1 € : comment le marketing nous manipule de Sibylle Vincendon
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Comment faire voler un avion à 20 Euros le billet ? En taxant d'autres passagers, en sous-payant le pilote ? Pourquoi achète-t-on plus cher les produits bio (moins de pesticides), locaux (qui viennent de moins loin) ou de terroir (dont les coûts de développement sont amortis depuis des siècles) ? Un objet peut-il être gratuit ?

Bref, quel est le prix des choses ?

Partons de ce que nous voyons autour de nous, dans les vitrines, les magasins, les publicités, sur les étiquettes... Décryptons comment le dispositif fonctionne quand on veut nous vendre du luxe, du sain, du made in France, de la nostalgie, du low cost, et même du gratuit. Regardons l'arrière-boutique. À l'intérieur se trouvent la mondialisation, la dématérialisation des échanges, la révolution des nouvelles technologies - l'économie du XXIe siècle. Tout cela à partir d'une emplette...

Tentons enfin de retrouver quelques marges de liberté, car elles existent. Cet ouvrage entend leur faire un peu de publicité. Juste retour des choses