Stanley Greene : une vie à vif

Stanley Green était un photographe de guerre et de terrain, Syrie, ex-URSS, Tchétchénie, Syrie… Des photographies rudes où la mort et la désolation se prennent de face et sans fard.

Stanley Greene : une vie à vif de JD Morvan et Tristan Fillaire, photos de Stanley Greene

Une biographie mixte qui alterne photos, bande dessinée et textes d’une façon parfois un peu confuse.

Une bande dessinée au graphisme froid qui peine à vivre et bouger

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Stanley Greene a frayé avec les Black Panthers, photographie la mode et les punks US... Le 9/11/1989, il est à Berlin pour la chute du Mur. Il ne cesse alors de mettre son regard au service de la réalité la plus crue : la guerre en Tchétchénie, Katrina... Il est sans conteste l'un des plus grands photoreporters de l'après Guerre froide, récompensé par cinq prix World Press Photo

Mohamed Ali, Kinshasa 1974

Passionné de photographie et de bande-dessinées, Jean-David Morvan contacte avec succès l’agence Magnum pour une série autour des photographes phares de l’agence. Ici, Abbas, le photographe d’un des combats du siècle passé : Ali – Foreman.

Mohamed Ali, Kinshasa 1974 de Jean-David Morvan, Abbas et Raphael Ortiz

Alternant habilement les photos et le dessin, cet album retrace plus la destinée de Mohamed Ali (et George Foreman) que la vie du photographe. Les clichés du monstre photogénique Ali valent absolument le détour.

Pourtant je suis resté un peu moins fan du dessin et du traitement des mouvements des boxeurs.

Un dossier complète la BD pour en saisir l’historique de création.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Le 30 octobre 1974 au Zaïre a lieu le combat de boxe le plus célèbre du vingtième siècle. Surnommé « The Rumble in the Jungle », il oppose Mohamed Ali, qui souhaite reconquérir sa ceinture de champion du monde, et George Foreman, le tenant du titre.

Foreman est une véritable machine à frapper. Il vient de vaincre par K.O. les deux seuls boxeurs à avoir battu Ali. De son propre aveu, Ali est terrifié à l'idée de l'affronter sur le ring...

Présent sur place, le photojournaliste Abbas immortalisera cette rencontre légendaire et les conservera dans ses archives pendant 36 ans avant de les dévoiler. Dans ce livre au croisement du documentaire, du photoreportage et du roman graphique, se révèlent donc dans leur contexte les images percutantes de l'un des plus grands photographes de l'agence Magnum Photos. Nourri par la parole d'Abbas lui-même, le scénario de Jean-David Morvan est mis en scène avec vigueur et rigueur par le dessinateur Rafael Ortiz

Zone grise

L’histoire d’une fille qui n’a pas su (pas pu) dire non.

Zone grise de Loulou Robert

Loulou Robert raconte son arrivée dans le mannequinat trop jeune, pas assez préparée ni protégée.

L’histoire d’hommes qui en ont profité. L’histoire d’un trop long déni qui ronge, d’une culpabilité mal placée.

Une histoire personnelle trop souvent entendue et pas assez souvent entendue !

C’est rude et sale. Un témoignage bien dans la gueule !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Je suis face à mon père et je raconte l'histoire de celle qui ne voulait pas. Celle qui n'a pas dit non une seule fois. Celle qui ne s'est pas débattue. Ils me diront : pourquoi tu n'as pas dit non ? Pourquoi tu n'es pas partie ? Pourquoi tu l'as revu après ? Pourquoi tu as menti ? Pourquoi tu en fais un drame ? Pourquoi tu fais toujours des drames ? Certains penseront que je fais des histoires pour rien. Pour moi, ce ne sera jamais rien. Il faut faire des histoires. Ce livre n'est pas un roman. Ce livre est un combat. »

À dix-huit ans, Loulou, alors jeune mannequin, « a une histoire » avec D, un photographe de mode. C'est ce qu'elle se raconte, parce que la réalité est trop insupportable : elle a été victime d'un prédateur, et si elle n'a pas consenti, elle n'a pas non plus résisté. Dix ans plus tard, toujours habitée par la culpabilité et la honte, elle tente de comprendre cette jeune fille qui n'a pas su, n'a pas pu dire non. Et s'attache, dans un style percutant et rageur, à effacer le gris de cette zone où rien n'est ni noir ni blanc. Au-delà de son histoire personnelle, il y a celle des filles et des garçons, de leur éducation. Parce que tout part de là

La consolation

Un livre comme une thérapie, un témoignage.

La consolation de Flavie Flament
La consolation de Flavie Flament

Un cri pour une vie à reconstruire.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Que ceux qui dorment tranquilles sur l'oreiller de mon silence poli depuis tant d'années comprennent leur méprise : la petite fille que j'étais a toujours crié au fond de moi, et n'a jamais douté de la cause de son indignation.

Le silence a cette vertu de paraître éternel. Mais tant qu'on est vivant, on peut le briser.
F.F.

« À tous ces enfants réduits au silence, à qui la mémoire et la parole sont revenues trop tard. »

Recherche femme parfaite

Une petite histoire sympa, une photographe qui part à la recherche d’un mythe : la femme parfaite. S’en suit une galerie de portraits.

Recherche femme parfaite de Anne Berest
Recherche femme parfaite de Anne Berest

Mais là, il n’y aurait pas comme une petite erreur de conjugaison ? Dites-moi.

Voilà, voilà.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Je ne sais pas s'il existe une femme parfaite. Mais je sais ce qu'un amour parfait veut dire. »

Eva

Un livre voyeur qui voudrait dénoncer le voyeurisme? Voilà que je reste perplexe, voir mal à l’aise. C’est comme si il fallait déshabiller et dénuder encore Eva, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien que la bave des concupiscents sous les projecteurs.

Eva de Simon Liberati
Eva de Simon Liberati

Et surtout: encore un auteur qui parle de lui, lui et elle et, parfois, elle et sa mère. Pourquoi tant d’égo dans une bio?
Finalement, merde aux références et citations élitistes et prétentieuses!

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Un soir de l'hiver 1979, quelque part dans Paris, j'ai croisé une femme de treize ans dont la réputation était alors «terrible».

Vingt-cinq ans plus tard, elle m'inspira mon premier roman sans que je ne sache plus rien d'elle qu'une photo de paparazzi. Bien plus tard encore, c'est elle qui me retrouva à un détour de ma vie où je m'étais égaré.

C'est elle la petite fée surgie de l'arrière monde qui m'a sauvé du labyrinthe et redonné une dernière fois l'élan d'aimer.

Par extraordinaire elle s'appelle Eva, ce livre est son éloge