Broderies

Mais de quelles broderies parle donc Marjane ici ?

Broderies de Marjane Satrapi

À Téhéran (et ailleurs) les femmes (aussi) se réunissent et parlent entre elles. Dans la famille Satrapi, ces discussions ont été élevées au rang d’art social. Marjane ouvre la porte et nous invite à pénétrer dans Saint des saints.

Quand le serpent vieillit, la grenouille l'encule.

Un album peut être un peu moins hallucinant et créatif que Persepolis mais absolument hilarant !

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
C'était vraiment succulent !
Merci.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Chez les Satrapi, lors des fêtes de famille, lorsque le ventre est bien rempli et que les hommes font la sieste, les femmes se réunissent autour d'un samovar et pratiquent la ventilation du coeur, c'est-à-dire qu'elles échangent des anecdotes sur des thèmes comme l'amour, le mariage ou le sexe. Une vision de la place des femmes dans la société iranienne.

Esmera

Sur une idée bien amusante, Zep et Vince ont signé un album érotique de très bonne facture. Esmera change de sexe à chaque orgasme !

Esmera de Zep, dessin de Vince

Une idée originale pour un scénario un peu léger – mais plaisant – avec de bouillonnants dessins de Vince. Oui, c’est vraiment très explicite !

Une bande dessinée qui se retrouve d’ailleurs – et à très juste titre – en bonne place avec Les plus belles filles de la BD érotique

Un petit regret ? Que ce ne soit pas un homme et une femme qui aient collaboré à la réalisation de ce bel objet. N’était-ce pas justement l’idéale occasion ?

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Rome, avril 2015.
Le sexe et la religion...
Il est toujours question de s'agenouiller... et d'être relevé.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
À la fin des années 1960, Esmera Santeneo grandit à l’école pour fille du Sacro Cuore en Italie. C’est dans cet environnement austère que la jeune fille voit ses premiers désirs charnels naître en elle. Partageant ses sentiments avec son amie Rachele, Esmera vivra ses premières expériences avec des garçons. Dans l’Italie des années 1960, l’éducation sexuelle est balbutiante et le plaisir de la femme, optionnel. Les premières aventures d’Esmera sont souvent décevantes mais riches en enseignements. Quand enfin elle parvient à maîtriser son plaisir, elle découvre que son corps possède un pouvoir unique et exceptionnel : elle change de sexe avec chaque orgasme ! En se retrouvant dans la peau d’une femme ou d’un homme, Esmera aura la possibilité d’explorer relations amoureuses et jouissances d’un double point de vue : masculin et féminin. De plus, vieillissant deux fois moins vite que le commun des mortels, cette « super-héroïne » charnelle traversera le siècle jusqu’aux années 2010 et sera le témoin privilégié de l’évolution de la sexualité et du plaisir au cœur de notre société.

Pucelle, vol 2 : Confirmée

Florence continue de grandir et l’innommable chatouille de plus en plus… Mais c’est péché ! Comment manager ça avec tout le poids d’une éducation catholique pleine d’interdits ? Et les garçons sont bien intrigants. Mais que faire avec ? C’est mal ?

Pucelle, vol 2 : Confirmée de Florence Dupré la Tour

Un deuxième volume plus sombre mais tout aussi génial au sein d’une famille empêtrée dans un religieux assez fondamentaliste avec un couple de parents bien mal en point.

L’histoire d’une ado en peine qui se retrouve confrontée à son désir, écrasée par la culpabilité et les tabous sans aucun mode d’emploi

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Dans la chaleur de la Guadeloupe, mes treize ans s'épanouissaient sous des latitudes peu désirables : l'âge ingrat.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Florence a quitté l'enfance et aborde les rivages de l'adolescence. À mesure que son corps change, c'est son regard sur son éducation et son rapport aux autres qui évoluent.

Peut-elle faire confiance aux hommes qui l'entourent ? Et que faire de toutes ces pulsions interdites, si désirables et coupables ? À mesure que Florence grandit, ce sont les adultes autour d'elle qui semblent rapetisser.

Incorrigible : de l’amour et du sexe

Dans la continuité d’Imperturbable Miranda Tacchia nous raconte en images (simples et géniales) ce qui ne se dit jamais, pas même à sa BFF.

Quand il sourit en regardant ta bibliothèque.
Incorrigible : de l’amour et du sexe de Miranda Tacchia

Jamais vous ne trouverez autant de petits instants du quotidien, de la drague ou du sexe racontés de façon aussi drôle et décomplexée. Les plaisirs et les gènes d’une jeune femme bien dans son corps et sa tête

Quand il t'avait promis de remettre le couvert et que maintenant il te dit qu'il doit se lever tôt le lendemain.

Une grosse partie de rigolade sans tabous, peut-être même encore plus drôle que le premier tome

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Quand c'est votre premier rencard et que ton radar à emmerdes commence à clignoter.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Avec un style graphique qui n'appartient qu'à elle, Miranda Tacchia croque les humeurs d'une jeune femme d'aujourd'hui, en s'attardant cette fois sur les relations hommes-femmes. Des petites disputes pas très glamours du quotidien aux coups de foudre inoubliables, en passant par les nuits sans sommeil - pour de bonnes ou mauvaises raisons - l'artiste californienne nous raconte sans tabou la vie amoureuse et sexuelle d'une jeune femme du XXIe siècle.

Dès que sa bouche fut pleine

Le postulat de ce livre est hilarant (et très intéressant aussi). Et si c’était plutôt le fait de manger qui était tabou plutôt que la sexualité ?

Dès que sa bouche fut pleine, elle sut qu'elle n'oublierait jamais le goût, le plaisir, la puissance de cet instant, et que jamais, même si l'occasion se présentait un jour, même si quelqu'un était d'accord pour l'écouter, elle ne trouverait les mots pour en parler.
Dès que sa bouche fut pleine de Juliette Oury

Et dans cette société où tout le monde vit son alimentation caché – voir honteux – en ne se nourrissant que de barres anaromatiques, tout le monde baise et se touche, se retrouve pour une partie entre amis, partage une banquette entre collègues…

Mais petit à petit, Laetitia (qui s’emmerde quand même un peu dans son couple) sent monter le désir, celui de l’interdit, l’envie de goûter, de cuisiner, de manger, du gras, du goûteux, salé, épicé, sucré, des saveurs et des textures… Croquer dans cette irrésistible pomme !

Un livre sur le désir et la sensualité débordant d’érotisme culinaire

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Laetitia avait rarement très envie, le matin. Son sommeil était lourd et pénétré de rêves obscurs qui collaient à ses yeux quand elle ouvrait les paupières. Pourtant, chaque matin, quand Bertrand posait la main sur elle, quand elle sentait son érection contre sa cuisse, elle lui souriait, et puis elle se laissait faire.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Ce geste ne disait rien du désir de Bertrand, dont elle ne savait pas grand-chose, mais il parlait du jeune homme consciencieux qu'il était, de ceux qui avaient bien noté que les experts considéraient le rapport matinier, en ce qu'il rompait la chasteté de la nuit, comme le meilleur pour le métabolisme. Laetitia voyait que son amoureux mettait un point d'honneur à suivre les recommandations officielles et qu'il baisait donc équilibré, ne s'autorisant que peu d'écarts. »

Dans ce monde où la place du sexe et celle de la nourriture sont inversées, le sexe rythme les journées de tous, tandis que la nourriture est une affaire de l'intime, d'amants, qu'il faut taire et qui fait rougir.

Véritable expérience de lecture, Dès que sa bouche fut pleine est aussi un premier roman initiatique, l'histoire d'une jeune femme entraînée malgré elle par son désir, un désir défendu qu'elle va transformer en une force intime capable de la protéger contre toutes les formes d'aliénation. D'ailleurs, le désir et l'appétit sont-ils vraiment si différents ?

Gianna

Derrière un dessin très intéressant avec des aquarelles rehaussées de crayonnés de couleurs osés et pleins d’émotions se trouve un album très fort sur la liberté sexuelle, le regard de l’autre et sa puissance destructrice dans la bouillonnante (et encore bien pensante) Italie des années 70, les années de plomb, de répression des révoltes étudiantes et de soif de liberté.

Gianna de Arianna Melone

Était-il alors possible pour une fille d’y mener la sexualité qu’elle souhaitait ?

Les réponses sont dures et sanglantes avec une fin qui n’est pas sans rappeler la triste vie (euphémisme) de Rosemary Kennedy… Car oui, cette fiction est bien proche de la sordide réalité !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Les gens se donnent souvent beaucoup de mal pour paraître « différents »... Pour se sentir uniques, spéciaux. Ils ignorent à quel point il est difficile d'être vraiment différent.

Un premier roman graphique en forme de manifeste pour le droit à la sexualité féminine.

Prague

Histoire d’une passion qui ne veut pas dire son nom. C’est cru, rude, ça part doucement en vrille et difficile de voir vers où le tourbillon se dirige.

Je suis arrivée en premier au bar, le même qu'à l'habitude. J'ai reconnu la serveuse. Je l'avais déjà rencontrée dans un party où, encore une fois, j'avais pleuré, vomi, fait une conne de moi. Elle m'avait nettoyé le visage et les cheveux.
Prague de Maude Veilleux

Une autofiction qui goûte très authentique, avec style et rythme ! Pleine de questionnements et qui tente de n’en éviter aucun… ou presque, mais sera-ce le sujet du livre suivant.

Je n'en revenais pas de découvrir le sexe. Je croyais avoir tout compris. Je veux dire, pas dans la pratique, mais dans l'émotion. Je pensais avoir aimé, avoir désiré, mais je me rendais compte que ça pouvait être autre.

Un court roman comme une démonstration de l’adaptation hédonique. Impossible de rester éternellement en haut. Et comment faire ensuite ?

Finalement on y trouve la difficulté de tout embrasser. Et prendre dans ses bras peut aussi signifier qu’il faut laisser tomber ce qui s’y trouvait

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Nous avions commencé à parler de partir à Prague à la blague. Nous étions dans un bar, avions déjà bu pas mal. Je lisais Vérité et amour de Claire Legendre. Il adorait Milan Kundera. J'avais toujours rêvé de Prague sans trop savoir pourquoi. L'idée était venue comme ça. Nous avons payé nos verres, dit au serveur que nous partions en voyage la semaine suivante. Nous sommes sortis, avons traversé la rue jusqu'à son appartement et avons acheté les billets.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Le livre avait beau parler du couple ouvert au début, ce n’était plus tout à fait le sujet.
Le sujet, c’était je-ne-sais-plus-trop-quoi. Le sujet, c’était mon angoisse à ne plus aimer quelqu’un qui m’avait sauvé, qui avait tout pour me plaire, qui m’aimait, que j’aimais. Ne plus aimer quelqu’un que j’aimais et aimer un autre, un imparfait, un inconnu. Ne plus aimer l’homme que je voulais aimer pour toujours.
J’hésite à l’écrire : ne plus aimer l’homme que j’avais voulu aimer pour toujours.

La chair est triste hélas

Ovidie est en grève depuis 4 ans, l’occasion d’un bilan et de crier. Le besoin de tout mettre sur la table pour voir s’il est possible d’en tirer quelque chose, s’il est possible de redémarrer… pour aller où ?

Ovidie est en grève du sexe avec les hommes, donc.

Un jour, je n'ai plus pu.
Oh, bien sûr, il y a eu des signes avant-coureurs, ce genre de choses n'arrive pas ex nihilo. Le dégoût, d'abord ponctuel, a pris place insidieusement, jusqu'à m'envahir complètement. Comme un épuisement psychique, un burn-out, une impossibilité de faire un pas de plus, de rouler un kilomètre supplémentaire sur cette longue route de la perte de sens.
La chair est triste hélas de Ovidie

Constat d’une grosse déception avec le sexe et les hommes. Jeu de dupes dans une société patriarcale co-entretenu tant par les hommes (au mieux incompétents et au pire abuseurs (voir pire encore)) que par des femmes qui seraient atteintes d’un syndrome de Stockholm.

Une triste chair portée par une grosse colère qui vise juste et s’apaise au fil du livre pour arriver à une fin très touchante.

Oui… hélas !

Un essai qu’on ne peut refermer sans se poser la question (quelque genre ou sexe que l’on soit). Et moi ?
… et fuir la absolument la réponse : non, moi, jamais !

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Un jour, je n'ai plus pu.
Oh, bien sûr, il y a eu des signes avant-coureurs, ce genre de choses n'arrive pas ex nihilo. Le dégoût, d'abord ponctuel, a pris place insidieusement, jusqu'à m'envahir complètement. Comme un épuisement psychique, un burn-out, une impossibilité de faire un pas de plus, de rouler un kilomètre supplémentaire sur cette longue route de la perte de sens.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« J'ai repensé à ces innombrables rapports auxquels je m'étais forcée par politesse, pour ne pas froisser les ego fragiles. À toutes les fois où mon plaisir était optionnel, où je n'avais pas joui. À tous ces coïts où j'avais eu mal avant, pendant, après. Aux préparatifs douloureux à coups d'épilateur, aux pénétrations à rallonge, aux positions inconfortables, aux cystites du lendemain. À tous ces sacrifices pour rester cotée à l'argus sur le grand marché de la baisabilité. À toute cette mascarade destinée à attirer le chaland ou à maintenir le désir après des années de vie commune. Cette servitude volontaire à laquelle se soumettent les femmes hétérosexuelles, pour si peu de plaisir en retour, sans doute par peur d'être abandonnées, une fois fripées comme ces vieilles filles qu'on regarde avec pitié.

Un jour, j'ai arrêté le sexe avec les hommes. »

Ceci n’est pas un roman érotique

Après le jubilatoire et très érotique Il est 14h, j’enlève ma culotte, Zoé Vintimille propose un journal / bio / autofiction / roman (que sais-je et qu’importe). Une histoire de femme, sans pudeur mais pas forcément impudique.

Écrire
En rentrant chez elle, en fin de journée, elle se met à écrire. Les premiers mots qu'elle pose sont pour raconter la rencontre qui vient d'avoir lieu, les pieds dans l'eau, comme elle avait l'habitude de le faire par le passé avec chaque homme qui entrait dans sa vie.
Elle a toujours pris des notes, avant, sur ses rencontres avec les hommes. Au début sans autre but que de poser un peu de distance avec ce qui venait de se vivre, et pour se souvenir aussi, d'une phrase dite, d'une odeur, d'un détail, d'une sensation physique particulière éprouvée pendant le sexe. Et puis, également, ce besoin de faire récit, d'être bien certaine, en le figeant par des mots, que ce qui a eu lieu a vraiment eu lieu.
Ceci n’est pas un roman érotique de Zoé Vintimille

Alors que les premiers courts chapitres parlent d’«elle», elle laisse finalement tomber la distance et se met à écrire «je». Comme un besoin de cesser de se regarder, l’urgence de vivre et d’être présente.

Serais-je en train de tomber amoureuse? Est-ce que je suis capable de tomber amoureuse d'un homme qui n'a qu'un livre dans sa chambre, et qui de son propre aveu ne l'a lu qu'à demi? Je me dis petite saleté d'intello qu'est-ce que tu es snob.

Une femme, sa découverte de la sexualité, un mariage, des enfants… et tout s’emballe rien ne se maîtrise, la vie bouscule. Le sexe, l’amour… plus rien n’est clair

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Elle naît à 18h45, une dizaine de minutes avant son frère et deux bons mois avant terme. Elle est donc biologiquement l'aînée, mais il paraît que, concernant les naissances gémellaires, une sombre coutume attribuerait au second-né le bénéfice du droit d'aînesse.
Absurde.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Elle rencontre le sexe assez tard, si l'on tient en considération les statistiques établies. Vingt et un ans. Elle traînait cette virginité comme un boulet, rêvait d'entrer enfin dans la vraie vie, de découvrir le frisson, mais, rien à faire, ça ne venait pas. Il a bien fallu qu'elle prenne les choses en main. »

Partant d'une blessure amoureuse, la narratrice dévide sa vie et remonte au plus loin qu'elle peut, retraçant la façon dont elle a construit son rapport au sexe et à l'amour. Et comment elle s'y est révélée autant qu'enfermée. Joyeux, excitants, dérangeants, les tableaux tirés de son expérience racontent la vie d'une femme d'aujourd'hui : mère célibataire chahutée, quarantenaire qui revendique ses choix, sa sexualité et son goût des histoires

Chems

La descente aux enfers ! Beark, dégeu !
Il faut de la tripaille bien accrochée pour lire ça. Bon, c’est un peu fait pour, semblerait-il, mais quelle chute !

 - Tu t'es déjà tapé une transsexuelle ? me demande Jerome.
Je range mon portable, fixe son ordinateur. Sur l'écran, une transgenre a la peau cuivrée, visage de cochonne et seins énormes, se tient accroupie, fringuée dans une tenue en latex, un immense braquemart pendant entre ses cuisses. J'admire son corps, ses seins, son sexe, ses grosses jambes musclées et moulées dans cette combi en latex. Les matières comme le cuir, le vinyle et le latex, ces deuxièmes peaux, m'ont toujours attiré.
 - Je me suis fait tailler une pipe au bois de Boulogne, il y a longtemps. Mais a part ca, nan.
 - Et celle-là, elle te branche ?
Je la mate a nouveau, ébloui par son air salace et son corps de pornostar.
 - Ben ouais, ouais. J'aime bien, ouais !
 - Elle se déplace et elle prend 100 euros de l'heure. Si t'es partant, je lui passe un coup de fil tout de suite.
J'acquiesce, sans reflechir.
Chems de Johann Zarca

Zède, journaliste gonzo s’intéresse au chemsex. Et quoi de mieux que de goûter pour en parler ?

Je ne suis plus un homme mais un animal. Un porc. Noyé dans ma libido, je mate porno sur porno

Et c’est un engrenage extrêmement rapide qui l’attend et tout y passe, tout s’y perd : la thune, la dignité, le couple, les enfants, les amis, la santé, la famille… il ne restera rien. Juste un écœurement et un mal de crâne au milieu des ruines… ou encore plus bas

Bienvenue aux NA

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
L'inauguration de la revue LATX - un magazine « fétichiste » aux faux airs de fanzine - a lieu dans mon quartier, le bas Ménil', à la boutique Démonia. Dans ce hangar customisé en temple du BDSM, on achète surtout des sapes et de la lingerie - cuir, latex, vinyle, plastique, jupes, combinaisons, tenues de Catwoman, cagoules - mais aussi des accessoires - fouets, matos de contrainte, chaînes, colliers, cordes, kits de suspension, électrostimulation, cockrings et j'en passe. Fred, le taulier, a libéré l'espace shoes pour le lancement du mag.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Mi-récit mi-journalisme gonzo, Chems est un texte âpre, cash, rugueux, ultrarapide. Quand Zède rencontre Jérôme Dumont, artiste homo sur le déclin, et que celui-ci l’initie au sexe sous substance chimique, il ne sait pas dans quelle spirale infernale il vient de tomber. Âmes prudes, passez votre chemin !