Ainsi passe la gloire du monde

Trump, Trump, Trump, Donald Trump comme une obsession, une colère, une rancœur, la représentation de la douleur, du mal, du fake… Cause et symptôme des dérives, de la déchéance, de l’abandon.

Ainsi passe la gloire du monde de Robert Goolrick

Ronney est en colère et déjà résigné. Les douleurs à la jambe témoignent de son abattement. Et tout se mélange, et Trump et encore lui. Qu’est devenue l’Amérique, sinon un corps malade et usé comme Rooney.

Un livre terrible et magnifique qui sombre dans la folie d’un corps abusé et d’une nation trompée.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Avec Féroces et La Chute des princes, Robert Goolrick a entamé un cycle autofictionnel qui a saisi lecteurs et critiques par sa beauté, son incandescence et sa lecture nostalgique et acerbe de l'histoire contemporaine des États-Unis.

Ainsi passe la gloire du monde vient clore cette aventure littéraire. On y retrouve Rooney, l'avatar de l'auteur, et ses amis inoubliables, emportés par le siphon qu'est devenu leur pays déchiré par un tyran aux allures de clown orange cannibale. Un pays aussi clivé que durant la guerre de Sécession, nordistes et confédérés ayant été remplacés par les « déplorables » et les « I % ».

Rooney, qui a perdu sa vie à tenter de rester parmi les derniers, se retrouve échoué, malade sans recours, miséreux sans excuse, avec pour seule consolation quelques rares souvenirs de joie, et portant la blessure ouverte d'une question trop douloureuse : quand on fait l'amour pour la dernière fois, sait-on que c'est la dernière ?

À l'occasion de funérailles, il convoque les fantômes du passé, part à la recherche des quelques fidèles qu'il connaît encore, témoins d'une autre vie, d'une autre Amérique

Un si long chemin jusqu’à moi

Engluée, empêtrée, envasée dans son couple, soumise à un mari abusif, Arielle trouvera-t-elle la force de s’en sortir. De la triste et morne vie des humiliantes acceptations et de la perte du ressort des manipulés.

Un si long chemin jusqu'à moi de Fabienne Périneau
Un si long chemin jusqu’à moi de Fabienne Périneau

Un amant y suffira-t-il ?

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Tout commence à Roissy, ce fameux jour de 2010 où un volcan islandais au nom imprononçable, l'Eyjafjöll, s'est brusquement réveillé, interdisant tout trafic aérien. Ce jour-là, Arielle, restauratrice de tableaux, devait s'envoler pour le Japon. Elle vit depuis des années sous la coupe de son mari, un obstétricien de renom, qui l'a isolée de ses amis, poussée à abandonner son métier et à prendre des médicaments pour la calmer, dit-il... D'autant que Daniel, son frère jumeau, son confident, est mort brutalement il y a quelques mois. Dans le chaos de l'aéroport un homme, Jack, séduisant et étonnamment généreux, propose de la ramener à Paris.

Cette rencontre est-elle l'amorce d'une renaissance pour Arielle ?

Quel chemin Arielle empruntera-t-elle pour sortir de son chagrin et de l'enfermement dans lequel son mari la maintient depuis des années ?