Une histoire tenue par des fils arachnéens, pas vraiment cohérente et un peu bizarre ou Monsieur et Madame s’accusent mutuellement de vouloir s’empoisonner devant les yeux d’une belle-sœur pas vraiment consistante non plus.
Et à la fin, le commissaire trouve le (ou la ?) coupable.
Voilà longtemps que je n’avais pas de commissaire Maigret… un polar qui a pris des rides
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Le visiteur du mardi matin
Cela n'arrive guère plus d'une fois ou deux par an au Quai des Orfèvres, et parfois cela dure si peu qu'on n'a pas le temps de s'en apercevoir : tout à coup, après une période fiévreuse, pendant laquelle les affaires se suivent sans répit, quand elles n'arrivent pas à trois ou quatre à la fois, mettant tout le personnel sur les dents au point que les inspecteurs, faute de sommeil, finissent par avoir l'air hagard et les yeux rouges, tout à coup c'est le calme plat, le vide, dirait-on, à peine ponctué de quelques coups de téléphone sans importance.
Le visiteur du mardi matin
Cela n'arrive guère plus d'une fois ou deux par an au Quai des Orfèvres, et parfois cela dure si peu qu'on n'a pas le temps de s'en apercevoir : tout à coup, après une période fiévreuse, pendant laquelle les affaires se suivent sans répit, quand elles n'arrivent pas à trois ou quatre à la fois, mettant tout le personnel sur les dents au point que les inspecteurs, faute de sommeil, finissent par avoir l'air hagard et les yeux rouges, tout à coup c'est le calme plat, le vide, dirait-on, à peine ponctué de quelques coups de téléphone sans importance.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Qui dit la vérité ? Le nommé Marton, personnage inquiet et fragile, convaincu que sa femme veut l'empoisonner à petit feu ? Ou la froide Gisèle Marton, qui affirme avec un léger mépris que son mari est neurasthénique ? L'un et l'autre en tout cas sont assez étranges pour éveiller la curiosité et le flair de Maigret. Lequel découvrira sans trop de peine l'amant de Gisèle Marton, et les tendres sentiments qui unissent Xavier Marton à sa belle-sœur. Pas de quoi déranger un commissaire. Quand il y aura bel et bien un mort, ce sera différent... Nous découvrons ici le héros de Georges Simenon plongé dans des traités sur les psychoses et les névroses. Il n'y apprendra guère que ce qu'il savait déjà : nous sommes tous, à notre façon, un peu dérangés.
Qui dit la vérité ? Le nommé Marton, personnage inquiet et fragile, convaincu que sa femme veut l'empoisonner à petit feu ? Ou la froide Gisèle Marton, qui affirme avec un léger mépris que son mari est neurasthénique ? L'un et l'autre en tout cas sont assez étranges pour éveiller la curiosité et le flair de Maigret. Lequel découvrira sans trop de peine l'amant de Gisèle Marton, et les tendres sentiments qui unissent Xavier Marton à sa belle-sœur. Pas de quoi déranger un commissaire. Quand il y aura bel et bien un mort, ce sera différent... Nous découvrons ici le héros de Georges Simenon plongé dans des traités sur les psychoses et les névroses. Il n'y apprendra guère que ce qu'il savait déjà : nous sommes tous, à notre façon, un peu dérangés.