Un livre en deux parties. Une femme qui sombre et se noie. Délires et paranoïa. La séparation avec sa fille, une mort suspecte, le suicide de son mari… Tout se bouscule, comme les mots. Parfois elle, des fois je… plus rien n’est clair. Un journal halluciné.
Puis vient la version de la fille qui trouve ce journal et qui commence avec des mots très durs sur sa mère.
Une brillante construction en miroir, la narration d’une descente qui ne cesse de chuter
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Elle regarde au loin. Très loin. Par-delà les montagnes. Elle ne voit rien. Peut-être n'a-t-elle plus de destin.
Elle regarde au loin. Très loin. Par-delà les montagnes. Elle ne voit rien. Peut-être n'a-t-elle plus de destin.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Une confusion extrême agite la narratrice : elle a d'abord soupçonné son mari d'avoir voulu l'assassiner. Maintenant qu'il a basculé par la fenêtre, elle ne sait plus quoi penser. Pourtant la peur et l'angoisse demeurent : des sentiments impossibles à partager, confiés à des cahiers où elle s'exprime tantôt à la première personne, tantôt spectatrice d'elle-même, dans un dédoublement vertigineux. Retrouver la paix lui sera-t-il possible ?
Avec une grande précision clinique et le souci du détail qui caractérise son style, Gisèle Fournier décrit le parcours d'une femme qui s'enfonce dans une dépression.
Une confusion extrême agite la narratrice : elle a d'abord soupçonné son mari d'avoir voulu l'assassiner. Maintenant qu'il a basculé par la fenêtre, elle ne sait plus quoi penser. Pourtant la peur et l'angoisse demeurent : des sentiments impossibles à partager, confiés à des cahiers où elle s'exprime tantôt à la première personne, tantôt spectatrice d'elle-même, dans un dédoublement vertigineux. Retrouver la paix lui sera-t-il possible ?
Avec une grande précision clinique et le souci du détail qui caractérise son style, Gisèle Fournier décrit le parcours d'une femme qui s'enfonce dans une dépression.