La langue des choses cachées

La forme est travaillée, recherchée, poétique à l’excès. Elle en enrobe le fond et l’histoire pour en devenir une figure de style ampoulée qui m’a lassé et laissé en surface.

 - Je ne dis pas que c'est votre faute, ni que vous avez menti. Mais vous n'êtes pas malade, pas vraiment, n'est-ce pas?
La jeune femme soupira. La maison ne prendrait pas feu. La colère redevint une ombre et la mère avança le buste, pliée, son visage à hauteur de figure, elle tendait le cou comme un cygne.
 - Je ne suis pas malade, mais j'ai si mal, souffla-t-elle, les yeux descendus sur son ventre.
 - Vous avez mal de chagrin. C'est la vraie douleur.
La langue des choses cachées de Cécile Coulon

Et même l’histoire (qui baigne dans un ésotérisme qui me laisse généralement froid, il est vrai), de guérisseurs et guérisseuses se transmettant leurs dons pour soigner celles et ceux pour qui les hommes ne peuvent rien, ne m’a pas vraiment touché

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Car c'est ainsi que les hommes naissent, vivent et disparaissent, en prenant avec les cieux de funestes engagements: leurs mains caressent et déchirent, rendent la peau si douce qu'on y plonge facilement des lances et des épées.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
À la tombée du jour, un jeune guérisseur se rend dans un village reculé. Sa mère lui a toujours dit : « Ne laisse jamais de traces de ton passage. » Il obéit toujours à sa mère. Sauf cette nuit-là.
Cécile Coulon explore dans ce roman des thèmes universels : la force poétique de la nature et la noirceur des hommes.
Avec La Langue des choses cachées, ses talents de romancière et de poétesse se mêlent dans une oeuvre littéraire exceptionnelle.