Le crime du golf

Pour son troisième roman, Agatha Christie rappelle Hercule Poirot et l’envoie en France, appelé par un homme qui se sent menacé… Il arrivera prestement avec son ami Hastings… juste un peu trop tard.

 — Ta ta ta ! » Poirot poussa son exclamation d'impatience préférée. « Vous ne comprenez pas encore! On peut avoir un crime sans assassin, mais, pour avoir deux crimes, il est indispensable d'avoir deux cadavres. »
Sa remarque me parut si peu claire que je le dévisageai avec une certaine inquiétude. Pourtant, il paraissait parfaitement normal. Tout à coup, il se leva et alla vers la fenêtre.
 « Le voici ! s'écria-t-il.
 — Qui ça ?
 — M. Jack Renauld. Je lui ai fait porter un mot à la villa lui demandant de venir nous retrouver ici. »
Le crime du golf de Agatha Christie

Et commence une enquête bien tarabiscotée, pleine de retournements de situations dans une enquête menée par un policier français bien prétentieux

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Dois-je rappeler cette anecdote bien connue d'un jeune écrivain qui, pour forcer, dés le premier mot de son roman, l'attention de l’éditeur le plus blasé, écrivait la phrase suivante :
« Enfer! dit la duchesse... »


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Une fois n'est pas coutume, cette enquête d'Hercule Poirot nous mène en France d'où M. Renauld - un monsieur qui semble avoir des moyens - a lancé un SOS impérieux au détective. Une limousine attendra Poirot et son ami Hastings à Calais...
Mais à Calais, point de limousine : c'est que M. Renauld a été assassiné dans la nuit. On l'a trouvé lardé de coups de couteau dans le dos, au fond d'une tombe ouverte, creusée dans un terrain de golf...
L'enquête ne sera pas facile : M. Renauld était bien discret sur son passé en Amérique du Sud ; et bien mystérieuses sont les deux femmes qui, aux dires des domestiques, le rencontraient souvent le soir... Mais Poirot est là, furetant partout, à récolter le moindre indice...