Produits dérivés : reverdies combinatoires

Certains livres échappent à toute note, évaluation, résumés ou peut-être même critique. Objets, livres ils sont porteurs d’une essence, une vibration, une onde poétique… ils peuvent être jugés bons ou très mauvais, il ne s’agira que d’un point de vue tellement éloigné de son objet qu’il en deviendra forcément ridicule.

Produits dérivés : reverdies combinatoires de Isabelle Sbrissa
Et à l’instar de Noces de Laurence Boissier que j’avais finalement renoncé à noter ou à trop en dire… Ici non plus, rien de trop n’en faut.

Mais si vous avez la chance de tomber sur ce petit objet graphico-économico-poétique, régalez-vous, c’est déroutant et musical

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Autrefois localisé en un lieu précis, le marché moderne devient diffus. Les échanges s'effectuent de plus en plus rarement dans un espace réel : l'ordinateur central d'un marché organisé, qui se conforme à des règles édictées par une bourse, ne correspond plus qu'à une place virtuelle, tandis que les transactions d'un marché de gré à gré, sans contrôle ni garantie externes, sont négociées sur des réseaux de télécommunication.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Trois reverdies combinatoires pour refaire la langue et le monde. Cette série transforme un texte issu du domaine financier par déplacement de mots, de syllabes ou de lettres, décompose le français de la spéculation financière, le mène à la musique sans tout à fait supprimer le sens, puis recompose une langue plus humaine, qui dit le partage des ressources et l'ouverture de la conscience.