Les volets verts

Il n’est pas vraiment vieux mais au top de sa célébrité. Il n’est pas vraiment malade, mais son médecin vient de lui dire que la machine est irrémédiablement usée. C’est un bourreau de travail mais franchement alcoolique. Homme à femmes, tyran à l’âme vide.

C’est le bout du chemin. Et maintenant ?

Consuelo avec son goût du péché.
Yvonne avec ses volets verts. (Il n'y avait pas de volets verts, à Antibes. Ils étaient bleus. Mais n'était-ce pas tout comme ?)
Juliette Cadot, elle, lui avait donné l'horreur de ce que les gens appellent la vertu.
Elles étaient toutes là et, puisque nos actes influent sur le destin d'autrui, il était évident qu'il en avait été ainsi pour ses actions à lui. Il plaiderait. Il demanderait pardon, en toute sincérité. Il n'avait jamais pensé que les mots qu'il prononçait, les gestes qu'il faisait - quelquefois pour le seul plaisir de remuer de l'air - étaient un peu comme les cailloux qu'on jette dans une mare et qui tracent des ronds toujours plus grands.
Les volets verts de Georges Simenon
La star se met à douter, à regretter, à chercher un sens et à prendre peur. Seul devant sa fin.

Mais la sauce ne prend pas vraiment, tout semble là, les anecdotes sonnent juste, mais ces volets verts peinent à s’ouvrir

Le 70e roman dur de Simenon

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
C'était curieux : l'obscurité qui l'entourait n'était pas l'obscurité immobile, immatérielle, négative, à laquelle on est habitué. Elle lui rappelait plutôt l'obscurité presque palpable de certains de ses cauchemars d'enfant, une obscurité méchante qui, certaines nuits, l'attaquait par vagues ou essayait de l'étouffer.

- Vous pouvez vous détendre.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Un fâcheux manque de discernement
Emile Maugin apprend du médecin qui l'examine qu'il n'a plus une longue espérance de vie devant lui. Il fait alors un retour sur lui-même : acteur comblé, il règne de manière tyrannique sur son entourage qui vit à ses dépens. Parvenu au faîte de la gloire, il aime à rappeler son enfance misérable dans le Marais vendéen...