Ce ne sont pas les bonnes intentions qui font des bons romans.
Reste, au delà des arguments qui ne me semblent parfois partiaux, un cri du coeur contre cette peur inacceptable et ce climat infect qui s’installe.
Et juste après, voilà que je tombe sur cet extrait, quand même mieux tourné de Philippe Val dans son Malaise dans l’inculture.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Il y a quelques années, je sortais dans la rue avec une étoile de David autour du cou. J'étais fière de m'appeler Esther Vidal et je ne baissais pas la voix pour dire mon nom. Nous n'étions pas en danger dans la ville. Ni agressés à la sortie de l'école, de la synagogue, ou chez nous. Traiter quelqu'un de « sale Juif » était un tabou. Je ne pensais pas qu'il pût y avoir dans Paris des émeutes contre les Juifs. À vrai dire, je n'aurais même pas imaginé que l'on puisse entendre, lors d'une manifestation : « À mort les Juifs. »
Une jeune femme, deux enfants, deux amours. La peur, le désir, l'espoir, la tentation de quitter la France et de faire son « alyah »
Il y a quelques années, je sortais dans la rue avec une étoile de David autour du cou. J'étais fière de m'appeler Esther Vidal et je ne baissais pas la voix pour dire mon nom. Nous n'étions pas en danger dans la ville. Ni agressés à la sortie de l'école, de la synagogue, ou chez nous. Traiter quelqu'un de « sale Juif » était un tabou. Je ne pensais pas qu'il pût y avoir dans Paris des émeutes contre les Juifs. À vrai dire, je n'aurais même pas imaginé que l'on puisse entendre, lors d'une manifestation : « À mort les Juifs. »
Une jeune femme, deux enfants, deux amours. La peur, le désir, l'espoir, la tentation de quitter la France et de faire son « alyah »