Bartleby le scribe : une histoire de Wall Street

Je ressors un peu mal à l’aise avec cette bande dessinée. Certes, la nouvelle de Melville est malaisante et cette gène est fort bien rendue ici. C’est parfait.

Bartleby le scribe : une histoire de Wall Street de Jose Luis Munuera, couleurs de Sedyas de Herman Melville

Mais c’est plutôt les images qui m’ont dérouté. Car si les fonds, la ville, les murs, les bureaux et tous les décors sont très léchés avec un ressenti d’aquarelles magnifiques, les personnages de premier plan sont par contre plutôt décevants… comme si d’autres mains avaient effectué le travail.

C’est donc un peu mitigé que je ressors de cet album qui m’avait marqué alors que je le feuilletais. Bartleby, un album sympa aux seconds plans éblouissants !

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
La plupart des hommes servent l'état non pas en tant qu'humains...
...Mais comme des machines avec leur corps.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Wall Street, à New York. Le jeune Bartleby est engagé dans une étude notariale pour copier des actes juridiques. Consciencieux et efficace, il abat un travail colossal sans jamais se plaindre.
Pourtant, un jour, son supérieur lui confie un travail qu’il décline. Désormais, Bartleby cessera non seulement d’obéir aux ordres, mais il refusera aussi de quitter les lieux...
José Luis Munuera (Merlin, Fraternity...) s’empare de la nouvelle d’Herman Melville dans une adaptation magistrale, proposant une réflexion stimulante sur l’obéissance et la résistance passive.