Zénobia

Une courte bande dessinée qui suit le parcours d’Amina, une petite Syrienne condamnée à quitter son pays dévasté

Zénobia de Morten Durr et Lars Horneman

Jusqu’au canot pneumatique plein à raz bord de migrants fuyant la guerre et la désolation

C’est très vite lu, mais ça dit beaucoup !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
La guerre en Syrie au travers des yeux d'Amina, 10 ans qui embarque sur un canoë de fortune pour fuir la guerre dans son pays. Amina est placée par son oncle sur un bateau de réfugiés, plein à craquer. Il espère lui donner une chance de s'en sortir. La mer est agitée, Amina est projetée hors du canoë, dans la mer glacée. Elle commence à couler vers le fond. C'est tellement calme maintenant... Lors d'un long flashback elle se remémore sa vie d'avant, en Syrie, les jeux de cache-cache avec sa maman et la nourriture qu'elle lui préparait. Elle repense aussi à Zenobia cette reine de Syrie des temps anciens, cette guerrière conquérante et flamboyante. Cet album explore un sujet fort, des migrants syriens qui tentent d'échapper à la guerre dans leur pays, un sujet qui hélas n'a pas fini d'être d'actualité

Das Feuer

Librement inspiré de Feu, un roman de Henri Barbusse (Goncourt 1916) et transposé du côté allemand, Das Feuer tente de montrer l’horreur de la guerre.

Das Feuer de Patrick Pécherot et Joe Pinelli

Et si tant est que cela soit possible, ça doit bien ressembler à ça.

Des textes très courts et des images noir-blanc d’horreur pure. Des traits qui ne sont pas sans rappeler le cri de Edvard Munch. Une boucherie dans la boue et le froid. La mort, le désespoir et l’agonie. Un cauchemar absolu

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Ce serait un crime de montrer les beaux côtés de la guerre, même s'il y en avait. »

En transposant dans le camp allemand l'action du roman Le Feu d'Henri Barbusse (prix Goncourt en 1916), Patrick Pécherot et Joe Pinelli dénoncent l'horreur universelle que les hommes s'infligent avec la guerre

Algues vertes : l’histoire interdite

Lobbying, déni, intimidation, menace, disparition de dossiers, euphémismes, paroles officielles, procès, accidents, morts… Le scandale puant des algues vertes décortiqué sous la forme d’une BD

Algues vertes : l’histoire interdite de Ines Leraud, Pierre Van Hove et Mathilda

Un dossier solide avec une trame historique, les événements clés, les responsables, les coupables, les facilitateurs, les embrouilleurs, les actionnaires, les consortiums, les politiques, les maires et préfets… Mais aussi les activistes et tous ceux qui ont lutté et payé parfois cher pour que ce scandale soit reconnu…

Mais de là à ce que cela cesse…

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Depuis la fin des années 1980, au moins quarante animaux et trois hommes se sont aventurés sur une plage bretonne, ont foulé l'estran et y ont trouvé la mort.

L'identité du tueur en série est un secret de polichinelle. Son odeur d'oeuf pourri le trahit. L'hydrogène sulfuré (H2S) émanant des algues vertes arrive en tête de la liste des suspects. De nombreux citoyennes et citoyens ont lancé l'alerte à de multiples reprises, sans réussir à empêcher la répétition des accidents. Thierry Morfoisse est ainsi décédé en 2009, après avoir charrié une benne d'algues en décomposition de trop. C'est seulement en juin 2018, neuf ans après son décès, que sa mort a été reconnue en accident de travail.

Les algues maudites sont le symptôme d'un mal profond qui prend ses racines dans les lois de modernisation agricole des années soixante, leur fumet méphitique s'immisce dans une nébuleuse d'intérêts et de lâchetés mêlant gros bonnets de l'agro-industrie, scientifiques à la déontologie suspecte, politiques craignant pour l'emploi ou leur réputation touristique.

C'est ce que révèle l'enquête choc de la journaliste Inès Léraud et du dessinateur Pierre Van Hove

Open Bar

Les BD de Fabcaro se reconnaissent vite : elle font rire !

Open Bar : 1re tournée de Fabcaro

Quelques cases, souvent très similaires qui provoquent une sidération heureuse, un questionnement basique, une interrogation sur le possible des choses et… en filigrane, une réflexion malaisante sur nos habitus sociaux… Ça se dit ça, habitus sociaux, ou c’est pléonastique ?

Open Bar : 2e tournée de Fabcaro

Un peu inégal avec des perles diamantifères !

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
1re tournée
Y a un bébé éléphant dans ma salade...

2.
Mmh, c'est très bon...
Mince, sans faire exprès, elle s'est mis une cuisse de poulet sur la tête en coupant son poulet...


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Une bande dessinée qui tourne en dérision certains travers humains et sociaux, comme les mécanismes de la séduction, les réunions de copropriété, le langage du marketing, les stages de développement personnel, le racisme, les trottinettes électriques, les embouteillages des vacances, les grèves ou encore la location d'appartements

Moins qu’hier (plus que demain)

S’il y a plusieurs sortes d’humours, ce livre est résolument à classer dans l’absurde-désespéré.

Moins qu’hier (plus que demain) de Fabcaro

Des vies de couple (enfin, ce qu’il en reste, ou même qui ne verra possiblement jamais le jour (ouf)). Des situations absurdes comme peut l’être parfois la vie (mais copieusement absurde quand même)

C’est très drôle et trop court… comme la vie, courte (mais pas toujours drôle)

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Vous êtes bien sur la messagerie de Géraldine. Je suis absente pour le moment, mais vous pouvez laisser un message après le bip...
* bip *


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Une chronique à l'humour mordant des relations de couple, entre incompréhensions, compromis et moments absurdes ou cocasses de la vie à deux

Midi pile

Jacominus Gainsborough a donné rendez-vous à midi pile, il s’agit de ne pas être en retard… et attention, les distractions seront nombreuses

Midi pile de Rébecca Dautremer

Un chef d’oeuvre d’album tout en découpages où les pages suivantes servent de décors au pages en cours. Une merveille, un trésor trop fragile

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Pour un bon rendez-vous, il faut être deux (au minimum). On convient d'un lieu, d'un jour et d'une heure : midi pile, par exemple.
Si les deux dont il est question, ceux-là même qui ont convenu de ces choses, se rendent au lieu dit, le jour dit et à l'heure dite : alors, le rendez-vous a toutes les chances d'être un succès ! C'est pourtant fort simple.

Et parfois, ça change tout.

Un chemin, une attente, un espoir fou... Rébecca Dautremer nous convie à traverser les pages de ce livre unique, sculpture de papier aux découpes d'une finesse exceptionnelle, où l'on accompagnera Jacominus et Douce vers le plus beau des rendez-vous !

Femme sauvage

Dans cette BD post-apocalyptique, après un début très premier degré, le récit prend du volume avec une rencontre.

Femme sauvage de Tom Tirabosco

C’est très noir, et pourtant superbe et poétique. La fuite d’une société devenue folle.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
J'ai toujours pensé que les humains étaient une espèce toxique. Des super prédateurs. Les humains, à part tout bousiller et rendre ce monde plus laid, je sais pas à quoi ils servent... Celui qui nous a inventés, il aurait pas dû, car au final, il faut bien reconnaître qu'on est juste des gros cons... Les gros cons de la création

Le loup

Un berger, des moutons, la montagne et… le loup.

Le loup de Jean-Marc Rochette et Isabelle Merlet

Une BD (roman graphique ?) qui parle sans manichéisme de la difficile cohabitation du loup et de l’élevage des moutons. Combien de cadavres ? Des moutons qui finiront de toute façon à la boucherie, non ?

Le loup postface de Baptiste Morizot

Avec, à la fin un court texte de Baptiste Morizot. Une très bonne introduction au sujet avant de commencer à dire n’importe quoi.

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Quelque part dans les écrins.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Au cœur du Massif des Écrins, un grand loup blanc et un berger vont s'affronter, passionnément, jusqu'à leurs dernières limites.

Jean-Marc Rochette célèbre une nouvelle fois la haute montagne, sa beauté, sa violence, l'engagement et l'humilité qu'il faut pour y survivre

Zaï zaï zaï zaï

Il a oublié sa carte de fidélité du magasin parce qu’il a changé de pantalons

Zaï zaï zaï zaï de Fabcaro

Et c’est la fuite, la cavale, une course poursuite, la police, les médias, les rencontres… tout se succède dans un road movie incompréhensiblement jouissif.

Un chef d’oeuvre aussi ahurissant que la société qu’il décrit… la notre !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
N'ayant pu présenter sa carte de fidélité au supermarché, un auteur de bandes dessinées est confronté à un vigile avec qui il a une altercation. Il s'enfuit et sa traque provoque une réaction en chaîne

Un été sans maman

Une bande dessinée sans paroles (ou si peu) d’une grande poésie. De la poésie graphique ?

Un été sans maman de Grégory Panaccione

Les vacances d’une petite fille en Italie chez des amis qui ne parlent pas français, des fleurs qui apparaissent, un petit copain sur la plage, des mystères qui surviennent et l’histoire prend un tour fantastique bien amené qui ne se dévoile que petit à petit

Une histoire très touchante et qui peut être lue sans en connaître la référence (expliquée en toute fin du livre)

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Cet été, Lucie va en Italie. Elle est déposée par sa maman chez un couple d'amis qui ne parlent pas français. Des vacances pas ordinaires vont commencer