Camiothécaire-biblioneur aux lectures éclectiques. Romans, essais, biographies et autobiographies, récits de voyage, bandes dessinées, nouvelles, chroniques, témoignages… des critiques selon l'humeur
Vuzz est une sale bête, une charogne sans morale, un guerrier sans armée. Ses plaisirs : tuer, violer, manger…
C’est une horreur absolue et c’en devient drôle… pour qui supporte
Un petit trésor minimaliste, en bleu et blanc aux traits si reconnaissables et à l’histoire bien méchante
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Vuzz !!
Manger...
Manger??
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Une œuvre à part dans l’univers de Druillet
Vuzz est un guerrier. Un pillard qui a des besoins simples dans la vie : se battre, manger et faire l’amour. Vuzz vit dans un monde où les villes en ruines abritent zombies, lapins géants et autres sorciers pédophiles. Un monde où tout n’est que désolation et incertitudes. Un monde où Vuzz ne peut finalement compter que sur lui-même. Et ça lui va très bien comme ça...
Vuzz est un personnage à part dans l’œuvre de Philippe Druillet. Dans ses aventures, l’auteur, comme son héros, se laisse aller à son propre plaisir. Exit les grandes envolées graphiques, les fresques bariolées sur deux pages, la démesure des architectures et la noirceur assumée du propos. Ici, le récit est volontairement décalé, presque humoristique ; la narration dépouillée et la mise en scène minimaliste. Cette intégrale inédite, petit format et en noir et blanc, rassemble les aventures complète de ce anti-héros et nous fait redécouvrir l’étendue de l’imaginaire créatif d’un auteur hors-norme.
Combien de fois meurt-on dans une vie ? De faim, de honte, d’ennui, de désir, d’impatience, de jalousie, de culpabilité, de chaud, d’angoisse, de chagrin, de froid, de peur ou de rire ?
Marie-Christine Horn ne mourra en tout cas pas sans y avoir réfléchi, avec un sourire mi-tendre et mi-moqueur et avec beaucoup de talent !
Ces nouvelles, parfois graves mais souvent très drôles, portent un regard coquin et acidulé sur des instants de vie de femmes, joyeux ou tristes, drôles ou cruels… … des grandes et petites morts qui rapprochent de la dernière
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Il est des peines, comme des joies, qui vous surprennent un beau jour comme un vilain, sans qu'on les ait vraiment choisies, provoquées ou même attendues. Il est des joies, comme des peines, qui vous émeuvent plus ou moins, et dont les larmes ont autant un goût de rire que de chagrin.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Morte de faim, morte de peur, morte d’ennui…Femmes tantôt fragiles, en colère ou désespérées, les protagonistes dansent sur le fil, frôlent les précipices en quête de réponses, d’ailleurs ou de sens.
Treize nouvelles, autant de petites morts. Avec lucidité et humour noir, l’auteure signe un texte puissant dont le fil rouge est l’exploration de la psyché féminine dans toute sa complexité.
Voilà exactement le genre de livres dont je raffole. C’est court (pas besoin d’en faire des tonnes), c’est bien écrit et ce n’est pas prétentieux pour autant, c’est léger mais cela touche juste, c’est doux et drôle… Bref, un livre sur lequel je suis tombé au hasard et qui m’a enchanté !L’histoire d’une rupture et des injonctions au bonheur instagrammable.
Un bon moment de yoga – avec ce gros bouffon de Schopenhauer – plein de doutes et d’autodérision !
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Je pense que tu t'en rends compte toi aussi, nous sommes trop différents, on n'a pas la même philosophie de vie ! Le temps est trop précieux, je vais m'en aller.
Un silence a suivi cette phrase qui sonnait le glas de notre date. Il m'a fixée avec un mélange de mépris et de commisération, puis s'est saisi de l'immense smoothie vert, qui trônait, vaguement menaçant, au centre de la table. En trois vigoureuses aspirations - il ne faisait plus aucun effort pour atténuer le « sluuuurp» -, il l'a terminé.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Suite à une rupture amoureuse, une jeune étudiante doctorante en philosophie se trouve confrontée à un monde au positivisme imposé, où règne la tyrannie de la forme physique et de la santé, et où le yoga semble réduit à une pratique hygiéniste.
Démunie face à ce nouvel environnement en inadéquation totale avec sa culture du doute et son affection pour la mélancolie, notre héroïne arrivera-t-elle à trouver l'équilibre nécessaire pour réapprendre à vivre? Avec un savoureux ton humoristique, l'auteure nous emmène sur le chemin de la résilience, et nous livre une petite pépite teintée de philosophie de vie sur fond de yoga.
Les animaux en ont marre d’être bouffés, chassés, abandonnés, abattus…
Ils se révoltent !
C’est drôle, naïf, des fois subtil et souvent pas vraiment… mais surtout, c’est tout plein de vérités qu’il serait bien d’y penser un peu.
Une bande dessinée trop jolie avec Michel et tous ses amis, à lire, à offrir, à chérir, à dévorer et à rigoler
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Wah c'est chaud t'as été abandonnée en fait.
Non non ils vont revenir. Ils sont justes partis à Center Parcs
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Et si les animaux, lassés de se faire abandonner, bouffer, massacrer, abattre, chasser, empailler, écraser, et corrider, se rebellaient ? La Révolte sans précédent, c'est le récit des actions coup-de-poing de La Meute, gang d'animaux écoterroristes archi-presque parfaitement organisés mais ultra motivés qui décident de se venger des humains.
Au programme : du suspense, de l'espionnage, de l'émotion, du sexe, de la lutte, de l'amour et de la castagne !
Alors que la mort s’en vient, Mamie Rose relit les lettres d’Oscar, un petit garçon atteint d’une leucémie. Avec beaucoup de poésie, la bande dessinée incarne avec beaucoup d’émotions le roman d’Éric-Emmanuel Schmitt. C’est doux tendre, triste et joyeux.Une mise en images bouleversante, remuante qui joue avec brio sur l’équilibre fragile entre le rêve, le souvenir et l’instant présent.
Alors, oui, il y a pas mal de Dieu et de Jésus, mais finalement, même sans être trop fan, ça passe encore assez bien
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Cher Dieu,
Je m'appelle Oscar, j'ai dix ans. J'ai foutu le feu au chat, au chien, à la maison (je crois même que j'ai grillé les poissons rouges).
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Sur sa terrasse, une douce soirée d'été, Mamie-Rose relit les lettres qu'Oscar a écrites à Dieu. Elle sourit en pensant à ce petit garçon dont elle fut si proche.
« Bonsoir, Mamie-Rose ». La vieille dame relève la tête : « Oscar ? C'est amusant... Je songeais justement à toi. »
La tendresse entre ces deux-là est infinie, l'un exprimant toute sa colère face à l'injustice de la maladie, l'autre camouflant ses sentiments sous sa brusquerie d'ancienne catcheuse.
Oscar et la dame rose ont bouleversé les lecteurs d'Éric-Emmanuel Schmitt. Un classique à redécouvrir !
Un très bel objet ! Témoignage de la fascination de Philippe Druillet pour l’héroïne de Gustave Flaubert.
Recueil de 42 peintures accompagnées d’extraits de Salammbô dans une très belle impression, sombre et soignée.
Une Salammbô aux seins obusiens téléportée dans un univers très space-opera aux verges et pyramides métalliques flamboyantes
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Le palais s'éclaira d'un seul coup à sa plus haute terrasse, la porte du milieu d'ouvrit et une femme, la fille d'Hamilcar elle-même, couverte de vêtements noirs, apparut sur le seuil. Elle descendit le premier escalier qui longeait obliquement le le premier étage, puis le second, le troisième, et elle s'arrêta sur la dernière terrasse, au haut de l'escalier des galères. Immobile et la tête basse, elle regardait les soldats.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Un parfum capiteux de sang au milieu des étoiles. Salammbô, femme-déesse, n'a décidément pas fini d'inspirer librement Druillet. En 2009, il renoue avec ce personnage pour en peindre 42 portraits, tour à tour sensuels, érotiques, flamboyants et baroques. Salammbô - Les Nus rassemble des reproductions pleine page de ces splendides peintures, chacune mise en scène avec une citation de l'oeuvre de Flaubert en exergue. L'ouvrage, préfacé par Michel-Edouard Leclerc, sera complété par des études préparatoires ayant présidé à la réalisation de ces toiles. Un superbe ouvrage pour les amateurs de bande dessinée, d'art contemporain, de belles images et pour tous les amoureux des femmes, tout simplement.
Le roman à message est un art difficile, si les ficelles sont trop grosses : ça ne passe pas. Et là, comment dire… elles sont énormes, des câbles de télécabines ! Et pourtant, c’est plutôt bien foutu et je me suis laissé séduire (pas même coupable) comme par un bon film de Noël.
Un livre à conseiller les yeux fermés à tous les ados et même aux plus grand-e-s !
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Tout a été bouleversé dans ma vie, mais rien n'a changé dans cette pièce. Mêmes fauteuils classiques en cuir noir, même plante suspendue toujours impeccablement verte, même grand pictogramme chinois encadré, face à moi. J'ai arrêté la thérapie depuis plus d'un an, assez fière de n'avoir plus besoin de béquille pour avancer dans l'existence. Pourtant, en cette belle matinée d'avril, je me sens soulagée d'être de nouveau installée dans ce fauteuil face à ma psy.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Il est sa création. Elle ne sera pas sa créature.
Le jour, Marie Couston est prof de français contractuelle dans un lycée. La nuit, elle écrit sous pseudo de la romance érotique. Mais lorsque son éditrice exige qu'elle abandonne ses romans cucul pour de la dark romance, Marie voit rouge. En clair, on lui demande de rendre sexy des violences conjugales et sexuelles... Sans regret, et un peu saoule, Marie décide de tuer son personnage principal avant de s'endormir.
Au réveil, elle n'en croit pas ses yeux : un inconnu est assis sur son canapé. L'homme, très beau dans son costume sur mesure hors de prix, lui explique alors le plus sérieusement du monde qu'il est James Cooper, le mâle alpha de sa romance et de ses fantasmes...
Hilarante et engagée, la comédie romantique que vous attendiez, sans savoir que vous l'attendiez.
Comme un cerf pris dans les phares d’une voiture la nuit, Jean Cholet, fasciné par un nouveau monde hypnotique, incapable du moindre mouvement salvateur, va se laisser sombrer.Dans ce récit d’une descente annoncée, l’âne rouge, une boîte de nuit aux accortes danseuses va entraîner un trop jeune journaliste à perdre tous ses repères, son argent et ses valeurs dans un tourbillon alcoolisé.
Et dans ce bon 2e roman dur, on trouve déjà nombre des excellentes caractéristiques des opus suivants avec cette inexorabilité des destins et cette fatalité qui guident les protagonistes
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Un navire qui descendait la Loire lança deux coups de sirène pour annoncer qu'il évoluait sur tribord et le cargo qui montait répondit par deux coups lointains qu'il était d'accord. Au même moment le marchand de poisson passait dans la rue en criant et en poussant sa charrette qui sautait sur les pavés.
Avant d'ouvrir les yeux, Jean Cholet eut encore une. autre sensation : celle d'un vide ou d'un changement.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Jean Cholet, jeune journaliste à la Gazette de Nantes, vit chez ses parents, une famille de petits employés consciencieux et effacés. Un soir, alors qu'il assiste à son premier banquet officiel, il se laisse aller à boire outre mesure et provoque un scandale puis échoue dans un cabaret, L'Ane Rouge, dont l'ambiance l'attire désormais irrésistiblement...
Triangles amoureux à Stabmoul. Enfin… plus que de triangles on peut plutôt parler d’une vraie boule à facettes. qui tourne autour de Nouchi, une ex-danseuse de cabaret qui fait tourner les têtes et de Bernard de Jonsac qui travaille à l’ambassade française.Nouchi qui a peur de la pauvreté et ne veut appartenir à personne et Jonsac prêt à tout pour ne pas la perdre. Couple, amis ou alliés dans cette ville lascive et envoûtante ?
Un très bon roman dur qui se déroule comme un pas de danse, fait d’allers et de retours et de quelques pieds écrasés pour tenter de ne pas se perdre
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) On n'attendait pas encore de clients, bien qu'un étudiant qui venait pour Sadjidé fût déjà accoudé au bar. Mais ce n'était pas la peine de le servir, car il ne commandait que des bocks et ne les buvait pas.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Quels sont les secrets qui unissent Nouchi, l'entraîneuse de dix-huit ans originaire de Vienne, et Bernard de Jonsac, ce Français d'une quarantaine d'années que tout le monde croit diplomate ? Quels mystères se cachent derrière leur errance aux parfums d'insouciance ? Partis d'Ankara, ils arrivent à Istanbul. Les nuits moites du Bosphore cachent des personnages qui se guettent, se haïssent, sympathisent parfois... Rien ne change dans ce décor où la torpeur gouverne. Et pourtant... Une femme est retrouvée comme morte, Nouchi fascine, et Bernard de Jonsac ferme les yeux sur ce qu'il ne veut pas comprendre.