Quand arrivent les chevaux

Marc Lavoine m’avait bien fait rire et beaucoup touché avec son homme qui ment, un livre sur son gros mytho de père, communiste aux multiples maîtresses. Je l’avais trouvé sincère et touchant.

Quand arrivent les chevaux de Marc Lavoine
Mais ici, peut-être parce que les émotions sont trop fortes, c’est avec une fiction qu’il a choisi de parler de sa mère, de son deuil. Et c’est drôle, touchant, chevaleresque, et plein d’un amour fantastique et surnaturel, fictionnellement très sincère.

Une magnifique lecture, avec une gestion des dialogues peut-être un peu… théâtrale

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Petit a
Avant de vous plonger dans la lecture du roman qui rend hommage à la femme merveilleuse que fut ma mère, que je remercie de l'héritage considérable qu'elle m'a laissé et que je ne cesse de découvrir tous les jours de ma vie, je voulais vous dire pourquoi j'ai écrit ce livre.

Je me sens responsable de sa mort.

Par manque de courage, je n'ai pas voulu la changer de clinique pour la remettre aux mains du docteur Francis Djian, qui lui avait déjà fait rebattre le cœur par deux fois. Et un peu plus pour être exact...

Vous voyez...

Je n'ai pas eu le cran. Je n'ai pas voulu faire le chieur, le malin. Je le regrette.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Mon p’tit rat, J’espère que toutes mes histoires ne te perturbent pas trop et que tu commences à sentir le passage de mon âme vers la tienne. Je m’y suis préparée. Je sais que, pour toi, c’est un choc, mais il faut calmer le jeu, c’est pas la fin du monde, bien au contraire. C’est un grand rendez-vous que nous avons, toi et moi, mon rat. Je dois tout mettre en ordre de mon côté, j’y suis presque. Mais toi, tu as des choses à faire, si tu veux bien me faire confiance. »

Dans un monde dont les repères s’effacent, où les identités se confondent, où le temps ne semble pas toujours s’écouler dans le même sens, un fils se tient au chevet de sa mère en train de vivre ses derniers jours. Est-ce parce qu’il ne se résigne pas à la disparition annoncée de cette femme merveilleuse et irremplaçable qu’il est dans cet état ? Elle aussi, de son côté, semble perdre la tête. Mais ce qui pourrait passer pour de la démence n’est-il pas plus simplement une manière de façonner le monde à sa guise ?

Le printemps peut-être

C’est avec une écriture impressionniste que Léna Furlan nous raconte cette histoire. Avec des touches de couleurs et de lumières qui vues de trop près peuvent sembler erratiques mais qui finissent par donner un tableau très réussi lorsqu’on regarde l’ensemble.

Je me suis levée, j'ai mangé deux tranches de pain déjà sec. Je l'avais pourtant acheté la veille. 
Je me suis douchée, j'ai fait un masque pour les cheveux, j'ai oublié de chronométrer et j'ignore si je l'ai laissé trop ou pas assez long temps. Il sent l'amande et la vanille, ça m'écœure.
Le printemps peut-être de Léna Furlan
Une histoire de soeurs un peu fusionnelles et de leurs amours.

Des amours pas vraiment heureux… Et qui laissent des traces qui durent

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Quand j'étais petite, je voyais beaucoup d'incendies au bord de l'autoroute.
Il y avait des maisons qui brûlaient. Des usines. Au milieu des champs.
J'appuyais mon front contre la vitre et je regardais la fumée noire s'échapper dans le ciel.
J'imaginais les sirènes des pompiers.
L'agitation.
Pourtant tout avait l'air immobile. Figé


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Le minuscule cahier est devenu réservoir. Et sous mes yeux, là, s’allonge ce qu’il y avait dans ma tête, sous ma poitrine, au fond de ma gorge. Les mots viennent seuls, je n’ai pas besoin d’y penser qu’ils sont déjà écrits. J’en ai presque peur, je ne peux plus m’arrêter. Toutes ces choses que je ne savais pas. Elles sont désormais là. Elles n’appartiennent pas à quelqu’un d’autre, ce sont les miennes. »

Dans une écriture d’ellipses et d’instantanés, où présent et souvenirs se mêlent et s’entrecroisent, Le printemps peut-être dévoile le lien intense entre deux soeurs et, en parallèle, une relation amoureuse où la violence s’insinue.

La valise noire

A l’occasion d’un voyage à Québec, la narratrice ressent une présence, des objets se déplacent. Et les souvenirs de Sélim au Caire affluent.

Souvenirs, présence, la réalité reste incertaine.

La valise noire de Maylis de Kerangal
Une nouvelle subtile, toute de dentelle tissée. Un peu trop légère pour moi qui n’ai pas vraiment croché, malgré un ouchebti tout à fait intéressant

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
La nuit est tombée depuis longtemps sur l'Amérique du Nord. L'aérogare est dépeuplée. Les passagers sont rassemblés autour du carrousel à bagages, ils attendent, la plupart retiennent d'une main des chariots encore vides qui valsent au moindre choc, des annonces vocales multilingues diffusent des vœux de bienvenue mais la fatigue d'un vol long-courrier se fait sentir, on en a marre, on voudrait partir d'ici, arriver vraiment.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
L’instant d’après, dans la salle du petit-déjeuner de l’hôtel où je suis descendue, j’ouvre mon livre et une image tombe sur la table, une image que Sélim a visiblement oubliée entre ces pages, ou plutôt, maintenant que j’y pense, qu’il a laissée là à dessein : elle lui aura certainement servi de marque-pages.

La montagne entre nous

Après avoir trouvé le dessin un peu approximatif malgré des planches aux aquarelles très réussies, j’ai fini par me laisser emporter par cette bande dessinée très touchante. Histoires de vies qui se sont manquées, de secrets de famille un peu pourris, de la violence des hommes et de la force des femmes.

La montagne entre nous de Marcel Shorjian, dessins de Jeanne Sterkers
Une histoire – parfois un peu cliché – qui se passe au rythme des villages qui vieillissent, à l’heure où les morts qui s’en vont révèlent des secrets bien enfouis

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Dans quelques minutes, le train entrera en gare d'Entre-les-Monts.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
N’est-il jamais trop tard pour s’aimer ?

De leur village d’enfance niché dans la montagne, Marcia s’est échappée pour la grande ville. Pour une autre vie. Florence, elle, est restée, s’est mariée et a repris la boucherie familiale comme son père l’avait toujours espéré. Pourtant, à l’adolescence, lors leurs escapades secrètes dans la forêt loin des regards inquisiteurs des villageois, c’était Florence qui brillait par son désir d’évasion.

Pourquoi Marcia a laissé Florence derrière elle ? Pourquoi Florence ne l’a pas suivie ? Quand Marcia rentre dans son village natal après trente ans d’absence et de silence, les retrouvailles entre les deux femmes sont assombries par les non-dits et les regrets. Entre rapprochements timides et tension latente, les vraies raisons de leur séparation refont surface…

Trash anxieuse

Devant un monde invraisemblablement incohérent qui court (et vite !) à sa perte, en pleine séparation de ses parents et expérience des premiers amours, une jeune femme sombre.

Trash anxieuse de Sarah Lalonde
Et tente pourtant de surnager, crier, agir…

Un cri d’écoanxiété, un appel au secours et à une prise de conscience. Réveillez-vous !

Comme un manifeste, bien plus tout public que les mentions jeunesse ne le laissent supposer.

Une rage rafraîchissante qu’on espérerait mobilisante. Ah, l’espoir…

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
à toi
qui t'apprêtes à marcher sur un chemin parsemé d'embûches
persévère


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
L’empreinte carbone de la planète explose. Les médias sociaux dérapent.

Perdue dans sa fuckaille intérieure , l’adolescente de ce roman atypique se heurte à l’écoanxiété et aux contradictions morales de notre époque. Entêtée, elle avance, elle se dépêtre dans la période de turbulence qu’elle traverse. L’écriture lui sera salutaire.

Oscillant entre l’acidité et la tendresse, la crudité et la sensibilité, la revendication et l’indulgence, mêlant dans une narration éclatée dialogues caustiques, scénarios de sitcom et poésie, la voix de Sarah Lalonde nous écorche et nous console tout à la fois.

Le cercle des Mahé

Le Dr Mahé s’ennuie dans sa morne vie. Avec une mère quelque peu autoritaire, une femme un peu absente et des enfants qui ne semblent guère le préoccuper.

Qu'il en soit délivré une bonne fois, lui, car cela ne pouvait pas continuer ainsi. 
Il n'était même pas amoureux. S'il avait été amoureux, le problème aurait sans doute été beaucoup plus simple. 
C'était une hantise, voilà le mot. Et cela avait commencé dès le premier jour, mais faiblement, insidieusement, comme les maladies incurables dont on ne s'aperçoit que quand il n'est plus temps de les soigner. 
Ce n'était pas une femme, ni de la chair. C'était deux jambes maigres sortant d'un chiffon rouge, un petit tas crispé près d'une femme morte, dans un décor ignoble, deux yeux bleus, clairs et secs, une espèce de pantin raide et indifférent qui conduisait une petite fille par la main chez les bonnes sœurs ou qui, au port, s'avançait sans frémir vers un homme pour lui prendre l'argent qu'il cachait dans ses poches.
Le cercle des Mahé de Georges Simenon
Et lors de vacances sur l’île de Porquerolles il aperçoit une petite pauvresse en robe rouge…

L’histoire d’une obsession, lente et méthodique qui insidieusement occupe toute la place. Un roman plutôt vide… tout autant que l’esprit du Dr Mahé

Le 53e roman dur de Simenon

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Il fronçait les sourcils ; peut-être, tel un écolier, tirait-il un bout de langue ? Les lèvres boudeuses, le regard sournois, il épiait Gène et s'appliquait à copier ses gestes aussi exactement que possible.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Quand, à trente-cinq ans, le docteur Mahé perd sa mère qui a toujours tout choisi pour lui, il décide de changer de vie, de vivre sans effort, et de retrouver à Porquerolles une adolescente maigre dont l'image hante ses nuits.

Cet homme frustré d'autorité a une idée fixe : se faire aimer d'une petite pauvresse qui lui devrait tout...

Le passager du Polarlys

Un roman noir à l’ancienne, un huis-clos sur un navire qui remonte vers les îles Lofoten avec un passager mystérieux à son bord.

Le capitaine franchit le reste du chemin en courant. Arrivé à la porte, il s'arrêta, net, les poings serrés, les mâchoires dures. 
Est-ce qu'il ne s'était pas attendu à quelque chose de semblable? 
La couverture avait glissé du lit sur le sol. Le matelas était de travers, les draps roulés en boule, tachés de sang. Il y en avait un sur le visage de Sternberg, comme si l'on eût voulu le faire taire. 
Et, au milieu de la poitrine découverte par le pyjama déboutonné, deux ou trois entailles, des taches rouges, des traces de doigts sanglants. 
Un pied nu dépassait du lit, livide, que Petersen n'eut besoin que de frôler pour avoir la certitude de la mort.
Le passager du Polarlys de Georges Simenon
Puis un mort. Et les problèmes s’accumulent pour le capitaine qui tente de conserver le cap…

Un polar(lys) un peu vieillot qui manque franchement de ressort

Le 3e roman dur de Simenon

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
C'est une maladie qui s'attaque aux bateaux, dans toutes les mers du globe, et dont les causes appartiennent au grand domaine inconnu qu'on appelle le Hasard.

Si ses débuts sont parfois bénins, ils ne peuvent échapper à l'oeil d'un marin. Tout à coup, sans raison, un hauban éclate comme une corde de violon et arrache le bras d'un gabier. Ou bien le mousse s'ouvre le pouce en épluchant les pommes de terre et, le lendemain, le « mal blanc » le fait hurler.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Le Polarlys, parti de Hambourg pour le nord de la Norvège, est le théâtre de l'assassinat d'un policier, embarqué à la dernière minute. Le capitaine apprend, grâce à un journal découvert dans la cabine de la victime, que son navire abrite un criminel en cavale. Passagers et membres d'équipage sont autant de suspects. Qui, parmi eux, est coupable ? Le mystérieux Ericksen que personne n'a vu ? Cette jeune femme aux nerfs fragiles ? Cet individu antipathique ? Le troisième officier, frais émoulu de l'école navale ? Ou l'intrigant soutier, qui disparaît et sur lequel pèsent tous les soupçons ?

Prosopopus

Si vous n’êtes pas prêt à l’étrange, l’inexplicable, le dérangeant, l’incompréhensible… passez votre chemin !

Prosopopus de Nicolas de Crécy
Mais si une expérience insolite ne vous fait pas peur… Le prosopopus peut être une excellente opportunité ! C’est sombre et étrange et, je l’avoue, après plusieurs lectures, je ne suis pas encore sûr d’avoir tout compris. Il faut dire que l’absence de paroles n’aide pas vraiment à la compréhension de cet OVNI de la bande dessinée.

Il faut dire que les albums de Nicolas de Crécy sont souvent déstabilisants, et celui-là mérite certainement une très bonne place sur ce podium.Un génial Prosopopus, écrasant de noirceur et lumineux d’amour pour les âmes aventurières.

– Et ça cause de quoi, en fait ?
– Laissez-vous surprendre, dis-je !

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
« Cet animal ne figure pas parmi les bêtes domestiques, on n'en trouve pas toujours dans le monde, aussi bien, son aspect ne se prête-t-il pas à une classification. Ce n'est pas comme un cheval ou un bœuf, un chien ou un porc, un loup ou un cerf. Dans ces conditions, même si on se trouvait en présence d'un prosopopus, il serait difficile de savoir que c'en est bien un. Les bêtes à cornes, on sait que ce sont des bœufs ; les bêtes à crinière, on sait que ce sont des chevaux. Le chien et le porc, le loup et le cerf, on sait qui ils sont. Il n'y a que le prosopopus qu'on ne puisse pas reconnaître. »


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Il est grand comme un ours, a une peau tantôt blanchâtre comme du lait d'ânesse, tantôt jaunâtre comme de l'urine.

Il a deux dents qui crachent de la fumée, et des yeux tout à fait humains. Il a la queue d'un petit chien. Il a les pattes griffues.

Et c'est avec ces pattes qu'il attrape ceux qui l'approchent, et celui qui se fait attraper meurt sans espoir de salut.

Le prosopopus est qualifié en langue grecque d'anthropophage, car la plupart du temps il tue les hommes et les mange.

Mais il mange aussi le lait fermenté en grandes quantités.

Récit étrange et pénétrant, entièrement muet, Prosopopus nous révèle un monde d'où, à son image, brutal, sans pitié et grotesque dans sa démesure, jaillit un monstre moderne.

Avec cette oeuvre éblouissante, qui ne ressemble à aucune autre, Nicolas de Crécy laisse dans nos cœurs, une fois le livre refermé, une empreinte indélébile.

Camel Joe

Voilà de la BD bien punk, féministe au poing levé ! Woaw !

Camel Joe de Claire Duplan
Et c’est drôle, le dessin est tout pourritch, le message militant… Digne d’un fanzine déjanté.Et ça le fait ! On se prend vite d’affection pour Constance et ses doutes, ses errances, ses peurs, ses coups de blues et son alter égo invincible : Camel Joe !

Fight !

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Allo, Boss ? Qué Pasa ?
Quoi ?! Deux mecs qui harcellent des filles ?!


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Énervée par le sexisme qu’elle subit au quotidien, Constance invente une justicière de son cru, Camel Joe, et commence à raconter sa vie trépidante dans une bande dessinée : en compagnie de son chat ninja, Camel Joe défend et venge les femmes victimes de harcèlement de rue, de remarques déplacées, et d’autres agressions. Une forme de défoulement qui pourrait se concrétiser par une publication professionnelle… Mais Constance est tiraillée entre ses doutes et la volonté de s’affirmer davantage. Heureusement, elle peut compter sur sa bande de copines, les concerts de Worst Coast, son groupe préféré, sans oublier Camel Joe elle-même : qui sait si cette bombe de papier n’existe pas pour de vrai ?

Du bon usage du camel toe, du sang menstruel et des légitimes emportements contre tous les relous… Avec un humour allègrement féroce et une énergie limite punk, Claire Duplan possède un style et un ton qui n’appartiennent qu’à elle. Autant dire que le patriarcat n’a qu’à bien se tenir : Claire Duplan est en ville… et ça va saigner !

Les bouchères

Géniales bouchères ! C’est léger, drôle et carnassier. Et si le sujet est grave, le traitement est jubilatoire.

Les bouchères de Sophie Demange
Les bouchères c’est l’union fait la force, la sororité en puissance, le refus de la soumission ! Girl Power !

Un roman enlevé qui ne craint pas les clichés ou les raccourcis faciles, mais qui y gagne en efficacité pour proposer un pur plaisir de lire

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
C'était une soirée de début d'été. L'heure où les clients rentrent chez eux préparer la côte de bœuf ou faire griller les brochettes et les saucisses au barbecue. On profite davantage de la vie en été.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
À Rouen, dans ce quartier bourgeois, impossible de manquer la devanture rose des Bouchères. Depuis la rue, on peut entendre l'aiguisage des couteaux, les masses qui cognent la viande et les rires des trois femmes qui tiennent la boutique. Derrière le billot, elles arborent fièrement leurs ongles pailletés et leurs avant-bras musclés. Mais elles seules savent ce qui les lie : une enfance estropiée, une adolescence rageuse et un secret.

Lorsque plusieurs notables du quartier s'évaporent sans laisser de traces, les habitants s'affolent et la police enquête. En quelques semaines, les bouchères deviennent la cible des ragots et des menaces...

Un roman féministe explosif et jubilatoire où chaque page se dévore jusqu'au rebondissement final !