Cliente

Josiane Balasko ne juge pas, tout le monde est paumé, les jeunes comme les femmes mûres. Et le fric qui met à l’épreuve, ceux qui en ont comme ceux qui en cherchent. Le prix des sentiments. Honte et fierté des statuts sociaux.

Cliente de Josiane Balasko
Cliente de Josiane Balasko
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Fanny et Marco sont mariés depuis quatre ans. Ils s'aiment. Mais, un jour, Fanny découvre le vrai métier de Marco : escort boy. Il vend ses charmes à des femmes riches et solitaires. Parmi ces dernières, Judith, animatrice d'une émission de télé-achat, qui s'est prise d'affection pour le jeune homme au point de le recevoir chez elle...

Les relations du trio vont-elles tourner au drame ou à la farce, au vaudeville ou à la comédie de moeurs ?

Actrice adorée du grand public, mais aussi scénariste et réalisatrice, Josiane Balasko nous fait passer du rire aux larmes avec autant de brio que de tendresse. C'est en vraie romancière qu'elle dépeint ce jeune couple amoureux et l'angoisse d'une femme libre, désemparée face à l'âge qui vient...

Ça aussi, ça passera

Un livre sur le sexe et la mort où malgré l’amour de la mère disparue tellement présente, le corps continue à vivre. Un cri tendre et violent.

Ça aussi, ça passera de Milena Busquets
Ça aussi, ça passera de Milena Busquets
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
C'est l'été, la saison préférée de Blanca. Après le décès de sa mère, elle quitte Barcelone pour s'installer dans la maison de vacances familiale de Cadaqués. Sur cette terre riche des souvenirs de son enfance, sous le soleil de la Méditerranée, elle cherche l'apaisement. Mais elle ne part pas seule, une troupe disparate et invraisemblable l'accompagne : ses deux ex-maris, les fils qu'elle a eus d'eux, ses amies Sofía et Elisa, son amant Santi et, bien entendu, sa mère défunte, à qui elle ne cesse de parler par-delà la mort, tant cette disparition lui semble difficile et inacceptable.

Les baignades, les promenades en bateau et les siestes dans le hamac vont se succéder, tout comme ces longs dîners estivaux au cours desquels les paroles s'échangent aussi facilement que les joints ou les amours. Les souvenirs affleurent alors, faisant s'entrelacer passé et présent. Blanca repense à cette mère fantasque, intellectuelle libre et exigeante, qu'elle a tant aimée et tant détestée. Elle lui écrit mentalement une lettre silencieuse et intense dans laquelle elle essaie de faire le bilan le plus honnête de leur relation douloureusement complexe.

Elle lui dit avec ses mots tendres, drôles et poignants que face à la mort elle choisit l'élégance, la légèreté, la vie.

Elle lui dit qu'elle choisit l'été et Cadaqués car elle sait que ça aussi, ça passera

Jules

Un livre trop gentil pour se faire plaisir, mais plaisant si on est pas sévère. Des clichés et des bons sentiments. Les femmes sont belles mais fragiles, les hommes virils et sensibles, et les chiens sont quand même plus futés qu’on le pourrait le penser.
Une comédie pour Julia Roberts et Hugh Grant.

Jules de Didier van Cauwelaert
Jules de Didier van Cauwelaert
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« À trente ans, Alice recouvre la vue. Pour Jules, son chien guide, c’est une catastrophe. Et en plus on les sépare. Alors, il se raccroche à moi. En moins de vingt-quatre heures, ce labrador en déroute me fait perdre mon emploi, mon logement, tous mes repères. Il ne me reste plus qu’une obsession – la sienne : retrouver la jeune femme qui nous a brisé le cœur. »

Entre une miraculée de la chirurgie et un vendeur de macarons, une histoire de renaissance mutuelle et de passion volcanique orchestrée, avec l’énergie du désespoir, par le plus roublard des chiens d’aveugle.

Darling

Après le pire du pire, c’est encore pire. Et pourtant, c’est du tout meilleur Teulé. Inspiré et sordide jusqu’à la nausée. Un témoignage évidement tellement vrai qu’on ne pourrait l’imaginer.

Darling de Jean Teulé
Darling de Jean Teulé
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Elle voulait qu'on l'appelle « Darling ».

Elle y tenait !

Pour oublier les coups reçus depuis l'enfance, les rebuffades et les insultes, pour effacer les cicatrices et atténuer la morsure des cauchemars qui la hantent. Elle voulait que les autres entendent, au moins une fois dans leur existence, la voix de toutes les « Darling » du monde.

Elle a rencontré Jean Teulé.

Il l'a écoutée et lui a écrit ce roman.

Un livre unique

Le rire est la source des lames

Pour les aficionados et les amateurs d’aventures, de caps, de cape et d’épée : pourquoi pas. Et encore. La relecture des trois mousquetaires, me semble plus judicieuse. Même les quelques incursions légères – mais trop évanescentes – ne réussissent pas à sauver ce voyage en Orient.
Une couv réussie et un joli titre pourtant.

Le rire est la source des larmes par Daniel Janneau
Le rire est la source des larmes par Daniel Janneau
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
1613. Le baron Amédée Foucher, officier du génie de 23 ans, se voit confier par la régente Marie de Médicis une mission de taille : organiser le plus grand spectacle pyrotechnique jamais réalisé à ce jour pour célébrer le mariage du jeune roi Louis XIII avec l'infante Anne d'Autriche. Totalement ignorant dans ce domaine, il décide de rejoindre la Chine - le pays inventeur des artifices - accompagné de son oncle, le comte Gaspard de Porcel. Ce dernier, grand voyageur, fin connaisseur de l'Empire du Milieu, et passionné de cheval, est prêt à quitter de nouveau ses Alpilles dans le but d'exporter la corrida espagnole et fonder la première école de tauromachie chinoise !

De Lisbonne à Beijing en passant par les Indes, ils vivront de multiples aventures. À bord du Thélème, ils franchiront miraculeusement le Cap de Bonne-Espérance, connaîtront la saudade des Portugais, éviteront les anthropophages, rencontreront les redoutables guerriers khoïkhoï, découvriront les lascives dévadâsîi, religieuses qui font commerce de leurs corps. Ils croiseront des tempêtes, des maladies, des religions inconnues, et tomberont aux mains de pirates. Puis ils parviendront en Chine où Amédée, parallèlement à son éducation pyrotechnique, sera initié à l'art de la chambre à coucher, quand les flûtes de jade visitent les petites maisons, et les pivoines se couvrent de rosée... Il y croisera l'incarnation de ses rêves, tombant amoureux d'un ruban rouge noué dans les cheveux d'une princesse...

Une épopée jubilatoire à l'humour décalé, un roman historique d'un érotisme raffiné. Un pur délice !

L’importun

Bof, bof,
Pas indispensable ce roman sur… en fait, je sais plus trop sur quoi. Une rencontre entre une femme et un vieux. Des souvenirs, des erreurs, des émotions qui n’arrivent pas. Bof.

L'importun de Aude le Corff
L’importun de Aude le Corff
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Une nouvelle maison, pleine de charme, qui se révèle inquiétante. L'ancien propriétaire ombrageux qui s'impose. Lorsque la narratrice emménage avec son mari et ses enfants, elle n'imagine pas que sa vie va étrangement basculer. Quels souvenirs hantent le vieil homme ? Quelle réparation cherche-t-il auprès d'elle ? De quelle mémoire les murs de la maison sont-ils les gardiens ?

Aude Le Corff livre un second roman subtil, qui sonde les fragilités de l'âme humaine et s'interroge sur les stigmates de l'Histoire

Les valseuses

Vous le saviez, vous, que les valseuses était un livre de Blier avant de devenir un film de Blier? En tout cas, ça commence aussi bien!

Les valseuses de Bertrand Blier
Les valseuses de Bertrand Blier

Un délice !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Pour avoir fait un coup, comme ça, sans penser à mal (piquer la DS 21 d'un coiffeur, histoire de faire un tour jusqu'à la mer), Jean-Claude et Pierrot se trouvent embarqués dans une drôle d'aventure.
lis ont tout à coup de l'argent plein les poches, des fringues, des bagnoles et des filles, quelles filles ! Marie-Ange surtout, la plus formidable de toutes. Tout ce qu'ils aiment et qu'ils n'avaient jamais eu. Oui, mais ils ont aussi la police aux fesses ! Or, tout plutôt que la prison.
Alors, c'est la fuite. On dort à la belle étoile, on se planque dans des résidences secondaires, on zigzague de la Côte basque à l'Alsace, sans oublier bien sûr de s'envoyer en l'air à chaque occasion.
Mais allez savoir comment ça finit, des histoires pareilles…

Vernon Subutex 2

Vernon Subutex, le messie post-rock s’égare dans le tome 2. Pourtant, l’écriture de Virginie Despentes est cristalline. J’en reste coi.

Vernon Subutex 2 de Virginie Despentes
Vernon Subutex 2 de Virginie Despentes

Une critique ici

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Qui est Vernon Subutex ?

Une légende urbaine.
Un ange déchu.
Un disparu qui ne cesse de ressurgir.
Le détenteur d’un secret.
Le dernier témoin d’un monde disparu.
L’ultime visage de notre comédie inhumaine.
Notre fantôme à tous

Bilqiss

Une gifle à la suffisance.
Le combat – perdu d’avance ? – d’une femme pour une dignité indispensable : la liberté de penser et de s’exprimer.
La consternante lâcheté des hommes devant le pouvoir et l’autorité.

Bilqiss de Saphia Azzeddine
Bilqiss de Saphia Azzeddine
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
«Vous priez encore Dieu ?

- Bien sûr. Pourquoi ne le ferais-je pas ?

- Eh bien, il me semble qu'Il vous a abandonnée ces derniers temps.

- Allah ne m'a jamais abandonnée, c'est nous qui L'avons semé.»

Bilqiss est l'héroïne de ce roman : c'est une femme indocile dans un pays où il vaut mieux être n'importe quoi d'autre et si possible un volatile. On l'a jugée, on l'a condamnée, on va la lapider. Qui lui lancera la première pierre ? Qui du juge au désir enfoui ou de la reporter américaine aux belles intentions lui ôtera la vie ? Le roman puissant de Saphia Azzeddine est l'histoire d'une femme, frondeuse et libre, qui se réapproprie Allah

Héloïse ouille!

Mouhahaha 🙂
Ouille, ouille, ouille! Héloïse, ouille! En forme le Jean Teulé, en grande forme!

Héloïse, Ouille! de Jean Teulé
Héloïse, Ouille! de Jean Teulé
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
À la fin de sa vie, Abélard écrivait à Héloïse :

«Tu sais à quelles abjections ma luxure d'alors a conduit nos corps au point qu'aucun respect de la décence ou de Dieu ne me retirait de ce bourbier et que quand, même si ce n'était pas très souvent, tu hésitais, tu tentais de me dissuader, je profitais de ta faiblesse et te contraignais à consentir par des coups. Car je t'étais lié par une appétence si ardente que je faisais passer bien avant Dieu les misérables voluptés si obscènes que j'aurais honte aujourd'hui de nommer.»

Depuis quand ne peut-on pas nommer les choses ?

Jean Teulé s'y emploie avec gourmandise