Vivez mieux et plus longtemps

Un panaché de petits trucs et conseils, de l’alimentation au sport en passant par les habitudes et la cosmétique sous l’angle du bon sens.

Vivez mieux et plus longtemps de Michel Cymes
Vivez mieux et plus longtemps de Michel Cymes

Ca se picore mais… bof, bof… à trop vouloir en faire.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
«Je suis comme vous. J'aime m'affaler sur mon canapé et céder au confort d'une petite flemme. Remettre au lendemain la séance de sport prévue le jour même. Oui, je suis comme vous : je ne déteste pas les sucreries et adore boire un bon coup. Comme vous, je sais qu'il vaut mieux croquer dans un fruit qu'engloutir une tablette de chocolat. Mais, comme vous, je résiste difficilement à la tentation.

Pourtant, la santé est un capital qu'il convient de chérir en permanence pour qu'il ne se dilapide pas. En tout cas pas trop vite...

Alors que faire ? Rester vigilant tout en continuant à se faire plaisir. C'est à cela que doit servir ce livre. Rappelant quelques principes vertueux, il regorge de conseils pratiques pouvant être suivis immédiatement. Et cela, quel que soit votre âge. Car il n'y a pas d'âge pour se prendre en charge. Pas d'âge pour se faire du bien !»

Trois amis en quête de sagesse

Pas forcément fan des livres de développement personnel qui distillent leurs leçons pour une vie meilleure.

Trois amis en quête de sagesse de Christophe André, Alexandre Jollien et Matthieu Ricard
Trois amis en quête de sagesse de Christophe André, Alexandre Jollien et Matthieu Ricard

Mais bon, ces trois gugusses sont quand même fort sympathiques et ce qu’ils racontent n’est pas dénué d’un grand bon sens. Fallait-il pour autant entrecouper leurs riches conversations de conseils de bien-être ?

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
La maison dans laquelle nous avons travaillé à ce livre se situe au cœur d'une forêt, en Dordogne. Non loin, un petit chemin sur lequel nous allions souvent nous promener entre deux discussions. Et, à un embranchement, un panneau de bois qui indique la direction du hameau voisin, avec ces mots rédigés à la main : « Cœurjoie, voie sans issue » ! Mais nous n'avons pas écouté ce message : durant toute cette quinzaine de travail et d'amitié, la joie dans nos cœurs fut loin d'être sans issue !


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Un moine, un philosophe, un psychiatre. Depuis longtemps, ils rêvaient d'écrire un livre ensemble, pour être utiles, pour apporter des réponses aux questions que tout être humain se pose sur la conduite de son existence. Quelles sont nos aspirations les plus profondes ? Comment diminuer le mal-être ? Comment vivre avec les autres ? Comment développer notre capacité au bonheur et à l'altruisme ? Comment devenir plus libre ?...

Sur chaque thème, ils racontent leurs expériences, leurs efforts et les leçons apprises en chemin. Chaque fois, ils nous proposent des conseils. Leurs points de vue sont différents, mais ils se retrouvent toujours sur l'essentiel.

Un livre limpide et lumineux pour apprendre le métier de vivre

Les derniers jours de Casanova

Bof, y a pas grand chose là dedans. Tout est dans le titre, mais est-ce vraiment de Casanova dont on parle ?

Les derniers jours de Casanova de Alain Vircondelet
Les derniers jours de Casanova de Alain Vircondelet

Difficile d’accrocher.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« À la lueur tremblée des derniers flambeaux, ils se retrouvèrent sans parler. Ce fut le meilleur instant, d'une grâce reconquise, arrachée au galop de la vie, qui se passait de mots, s'exprimait dans le frôlement des gestes. Anna semblait croire qu'il suffisait de jouer l'épisode de l'évasion des Piombi pour barrer la route à la mort. Casanova lui dit qu'il n'en était rien, qu'elle faisait la petite fille mais que tôt ou tard il reprendrait la route comme autrefois. Il ignorait encore l'heure du départ et la nature de l'attelage, il ne savait pas dans quel état il serait pour partir, mais sûrement très vite il se rendrait à l'évidence du voyage et il redeviendrait ce qu'au fond de lui-même il n'avait jamais cessé d'être : la hâte, la vivacité. Le vent. »

1798. Casanova se meurt au château de Dux, en Bohême. L'heure des comptes peut-elle encore être celle de l'amour ? Entre la servante Anna et le vieux libertin, c'est la dernière scène de la commedia qui se joue, l'ultime partie de dés du voyageur éphémère

La petite femelle

Une contre-enquête, fouillée, détaillée et qui n’omet rien. Alors, forcément, ça prend de la place! Un peu beaucoup, peut-être. Mais tant de distorsions de la réalité valaient bien ça.

La petite femelle de Philippe Jaenada
La petite femelle de Philippe Jaenada

J’avais bien aimé la version romanesque de Jean-Luc Seigle. Ici, Jeanada s’attache aux faits, seulement ! Et c’est encore plus beau. Il lui rend ce qui aurait pu lui suffire lors de toutes les accusations : l’honnêteté.

Et quelle écriture ! Merci

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Au mois de novembre 1953 débute le procès retentissant de Pauline Dubuisson, accusée d'avoir tué de sang-froid son amant. Mais qui est donc cette beauté ravageuse dont la France entière réclame la tête ? Une arriviste froide et calculatrice ? Un monstre de duplicité qui a couché avec les Allemands, a été tondue, avant d'assassiner par jalousie un garçon de bonne famille ? Ou n'est-elle, au contraire, qu'une jeune fille libre qui revendique avant l'heure son émancipation et questionne la place des femmes au sein de la société ? Personne n'a jamais voulu écouter ce qu'elle avait à dire, elle que les soubresauts de l'Histoire ont pourtant broyée sans pitié.

Telle une enquête policière, La Petite Femelle retrace la quête obsessionnelle que Philippe Jaenada a menée pour rendre justice à Pauline Dubuisson en éclairant sa personnalité d'un nouveau jour. À son sujet, il a tout lu, tout écouté, soulevé toutes les pierres. Il nous livre ici un roman minutieux et passionnant, où l'on retrouve son humour irrésistible, son inimitable autodérision et ses cascades de digressions. Un récit palpitant, qui défie toutes les règles romanesques

Innocent

Après l’autobiographie, voici Depardieu au présent. Qui est-il dans le monde qui l’entoure : innocent !
Passé le name dropping un peu pompeux du début, Gérard se livre avec une grande simplicité et sans tabou.

Innocent de Gérard Depardieu
Innocent de Gérard Depardieu

Et merde à ceux qui ne l’aiment pas, il est comme ça Gérard.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
L'icône du cinéma français donne son avis sur le monde d'aujourd'hui, répond aux critiques qui lui sont faites quant à ses choix de vie et prises de positions face à l'actualité, évoque avec émotion les amitiés liées au cours de son existence notamment dans le milieu du 7e art

Lettre à un paysan sur le vaste merdier qu’est devenue l’agriculture

Un bref – peut-être trop bref – historique des dérives et erreurs de la politique agricole des 100 dernières années. Tout y passe, agrochimie, productivisme, industrialisation, remembrement, déshumanisation, mécanisation… pour arriver au gros merdier actuel.

Lettre à un paysan sur le vaste merdier qu'est devenue l'agriculture de Fabrice Nicolino
Lettre à un paysan sur le vaste merdier qu’est devenue l’agriculture de Fabrice Nicolino

Un essai à charge, au pas de charge, pas de quartier !

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Ce qui a été fait peut-il être défait ? Oui, jurent quelques siphonnés, dont je suis. Pour les besoins d'un projet industriel amoral, on a vidé des milliers de villages et rempli les banlieues de millions de prolétaires, dont beaucoup devenus des chômeurs perpétuels.

Mon vieux Raymond, ne me dis surtout pas que tu ne regrettes rien. Moi, si. Une autre histoire était possible.

Fabrice Nicolino, dans ce brillant essai, dresse un état des lieux de l'agriculture, soumise depuis un siècle à une folle industrialisation, au recours incontrôlé à la chimie et à des politiques productivistes désastreuses.

Un livre incontournable pour retrouver la raison et imaginer une agriculture qui remette l'humain au centre de ses préoccupations

Une fille dans le noir

Une plongée dans le noir total à cause d’une extrême photosensibilité.

Une fille dans le noir de Anna Lyndsey
Une fille dans le noir de Anna Lyndsey

Une histoire très touchante, mais un livre moyen. Les belles histoires ne font pas toujours des bons livres. Question de style ou de narration sûrement.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Londres, 2005. Anna est jeune, ambitieuse et amoureuse. Mais depuis quelques semaines, la peau de son visage semble réagir à la lumière de son écran d'ordinateur. Puis à celle du soleil. Ces sensations de brûlure, de plus en plus intenses, s'étendent bientôt sur tout son corps. Le verdict tombe : Anna est atteinte d'une sévère hypersensibilité à la lumière.

Comment vivre sans lumière ? Que faire de ses journées quand on est reclus dans l'obscurité ? Anna Lyndsey livre le journal d'une vie hors du commun, hors du monde.

Acclamé par la presse, ce récit poignant porté par une superbe écriture fera l'objet d'une adaptation cinématographique

Petit éloge du charme

Un petit essai qui s’attache à une notion bien évanescente. Entre érotisme, séduction, pornographie, transgression, surprise, beauté, mystère et interdit.

Petit éloge du charme de Harold Cobert
Petit éloge du charme de Harold Cobert

Parfois un peu pompeux et à d’autres instants plutôt commun. Pourtant, tout à fait charmant.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Cet essai s'attache à distinguer le charme de la beauté, de la séduction et du charisme. Il interroge son rôle dans la relation amoureuse ou encore la notion de magazine de charme. S'appuyant sur l'étymologie, la philosophie, l'histoire et la littérature, l'auteur examine le charme sous ses divers aspects

Avant, j’avais deux seins

Un sujet terrible pour un livre terrible! La maladie et l’humour pour un livre fort, remuant, profond et léger. Aucun paradoxe, pas d’oxymore. La vie est belle même si la maladie est souffrance.

Avant, j’avais deux seins de Delphine Apiou
Avant, j’avais deux seins de Delphine Apiou

Un livre qui passe le cancer à la moulinette du ridicule, du convenu, des sentiments et des espoirs.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Dans un tourbillon d'émotions, de rires et de larmes, Delphine Apiou en fait la chronique sans concession. Comment annoncer son cancer à sa famille («Papa, maman, devinette : qu'est-ce qui est rond et qui ne grossit que dans un seul sein ?»), comment le cacher à son banquier («Non, non, ça va, je suis juste un peu fatiguée... Je signe où pour le prêt ?»), comment résister aux réactions loufoques des copains («Fais voir ton nichon... Ouais, c'est moche, mais il t'en reste un autre.»), comment parler avec le corps médical («Il y a bien deux m à mammectomie ?»)... ? Surtout, Delphine Apiou aborde, sans détour, la question : la rencontre amoureuse est-elle compatible avec la reconstruction mammaire ?

Hilarant, débordant de verve et d'énergie, son livre clame que la vie continue malgré l'épreuve

Camille, mon envolée

Quel malheur de trouver ce livre si beau lorsque ce que l’on y découvre est si douloureux.

Camille, mon envolée de Sophie Daull
Camille, mon envolée de Sophie Daull

Le cri primal, le deuil d’une mère.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Dans les semaines qui ont suivi la mort de sa fille Camille, 16 ans, emportée une veille de Noël après quatre jours d'une fièvre sidérante, Sophie Daull a commencé à écrire.

Écrire pour ne pas oublier Camille, son regard «franc, droit, lumineux», les moments de complicité, les engueulades, les fous rires ; l'après, le vide, l'organisation des adieux, les ados qu'il faut consoler, les autres dont les gestes apaisent... Écrire pour rester debout, pour vivre quelques heures chaque jour en compagnie de l'enfant disparue, pour endiguer le raz de marée des pensées menaçantes.

Loin d'être l'épanchement d'une mère endeuillée ou un mausolée - puisque l'humour n'y perd pas ses droits -, ce texte est le roman d'une résistance à l'insupportable, où l'agencement des mots tient lieu de programme de survie : «la fabrication d'un belvédère d'où Camille et moi pouvons encore, radieuses, contempler le monde»