Les marchands de doutes

Les marchands de doutes de Naomi Oreskes et Erik M. Conway.
Ça c’est de l’information sur la désinformation.

Les marchands de doute ou comment une poignée de scientifiques ont masqué la vérité sur des enjeux de société tels que le tabagisme et le réchauffement climatique de Naomi Oreskes & Erik M. Conway
Les marchands de doute ou comment une poignée de scientifiques ont masqué la vérité sur des enjeux de société tels que le tabagisme et le réchauffement climatique de Naomi Oreskes & Erik M. Conway
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
"Notre produit, c'est le doute". Les lobbys industriels (industrie du tabac, de l'énergie, du pétrole...) ont, à coup de milliards de dollars, élaboré une stratégie destinée à éviter toute réglementation de santé publique ou environnementale qui aurait pu nuire à leurs intérêts. Une stratégie toute simple, qui a consisté à nier en bloc les preuves scientifiques de la dangerosité du tabac, du DDT, de la réalité du trou de la couche d'ozone, des atteintes environnementales des pluies acides.
Discréditer la science et les scientifiques, semer la confusion : grâce à l'aide d'un petit groupe d'experts indépendants et de médias naïfs ou complaisants, cette stratégie a fonctionné et fonctionne toujours. Pour preuve : le réchauffement climatique ? l'enjeu le plus important pour la planète et ses habitants ? continue, en dépit des innombrables travaux menés à son sujet, en dépit de ses effets qui commencent à se faire sentir, d'être taxé de gigantesque supercherie. Enquête aussi implacable qu'incroyable, l'ouvrage témoigne de l'importance des faits scientifiques dans le débat public, et conduit à une réflexion profonde sur la vulnérabilité de la société mondiale ? la tactique, mise au point outre-Atlantique, s'exportant bien ? face aux "marchands de doute".

Le pari de vivre

Désolé François, loupé!
Inconsolable.

Le pari de vivre de François Cavanna
Le pari de vivre de François Cavanna
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Ces entretiens sont issus d'une émission d'Edmond Blattchen sur les ondes TV5 et RTBF qui accueillent des personnalités issues des sciences humaines et exactes, de la politique, des arts, de la musique, des lettres, de la société laïque comme des divers courants philosophiques et religieux. Un rendez-vous de la pensée contemporaine

20 bonnes raisons d’arrêter de lire

Les 20 bonnes raisons d’arrêter de lire de Pierre Ménard m’ont tellement plu que je crois que je m’en vais les relire une seconde fois!

20 bonnes raisons d'arrêter de lire de Pierre Ménard
20 bonnes raisons d’arrêter de lire de Pierre Ménard
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Gérard de Nerval promène dans Paris un homard au bout d'une laisse avant d'être soigné dans un asile psychiatrique, les admirateurs de Goethe se suicident après la publication de Werther, Proust ne veut plus parler qu'à des ducs, George Orwell vit parmi les sans-abri et Borges perd la vue. Tous ces drames n'ont qu'une seule et même cause : la lecture, ce «vice impuni» selon Larbaud.

Et si lire était dangereux pour la santé et pour la société, au même titre que l'alcool et le tabac ?

Et si lire rendait laid, fainéant, pédant ou snob ?

Et si lire pouvait ruiner votre carrière professionnelle, ou même vous rendre la vie insupportable ?

C'est le point de départ de ce joyeux pamphlet qui, en une vingtaine de chapitres décapants, passe en revue tous les défauts des livres, afin de vous débarrasser à jamais de ce fléau

Ce genre de choses

Dans son livre de mémoires et d’anecdotes, Jean Rochefort cite Casanova…
Belle époque?

Ce genre de choses de Jean Rochefort
Ce genre de choses de Jean Rochefort
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
«Longtemps j'ai joué avec les mots des autres.

J'ai voulu jouer avec les miens et puis tardivement, j'ai constaté que mes mots les uns derrière les autres racontaient des histoires.

Alors pourquoi pas ?»

J. R.

Pourquoi lire

Bon, j’ai pas encore fini et c’est un peu érudit pour moi, mais celle-là, elle m’a bien fait rigoler.

Pourquoi lire ? de Charles Dantzig
Pourquoi lire ? de Charles Dantzig
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« La lecture n'est pas contre la vie. Elle est la vie, une vie plus sérieuse, moins violente, moins frivole, plus durable, plus orgueilleuse, moins vaniteuse, avec souvent toutes les faiblesses de l'orgueil, la timidité, le silence, la reculade. Elle maintient, dans l'utilitarisme du monde, du détachement en faveur de la pensée. Lire ne sert à rien. C'est pour cela que c'est une grande chose. Nous lisons parce que ça ne sert à rien. »

Des conseils, des douceurs, des rosseries, et une conception de la lecture comme « soeur de la littérature », toutes deux marchant ensemble dans un combat contre le temps. Une philosophie de la lecture qui fait s'exclamer, s'enthousiasmer, applaudir, et qui ne donne qu'une envie : (la) relire

Féroces

K.O.!
Féroces de Robert Goolrick m’a laissé complètement groggy!

Féroces de Robert Goolrick
Féroces de Robert Goolrick
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Les Goolrick étaient des princes. Et tout le monde voulait leur ressembler.

C'étaient les années 50, les femmes se faisaient des coiffures sophistiquées, elles portaient des robes de taffetas ou de soie, des gants et des chapeaux, et elles avaient de l'esprit.

Les hommes préparaient des cocktails, des Gimlet, des Manhattan, des Gibson, des Singapore Sling, c'était la seule chose qu'ils prenaient au sérieux. Dans cette petite ville de Virginie, on avait vraiment de la classe, d'ailleurs on trouvait son style en lisant le New Yorker.

Chez les Goolrick, il y avait trois enfants, tous brillants. Et une seule loi : on ne parle jamais à l'extérieur de ce qui se passe à la maison. À la maison, il y avait des secrets. Les Goolrick étaient féroces

La vie sexuelle des cannibales

J’étais tombé sur cette couverture et il s’est avéré que derrière se cache le livre le plus drôle que j’ai lu ces derniers temps.
Attention, le titre est quelque peu trompeur et peut vous laisser sur votre faim.

La vie sexuelle des cannibales de J. Maarten Troost
La vie sexuelle des cannibales de J. Maarten Troost
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
On peut s'ingénier à empiler les diplômes inutiles pour différer son entrée dans la vie active, n'en vient pas moins le temps où il faut bien se décider à faire quelque chose. À moins que ne surgisse l'idée de génie de tout laisser tomber, et de ficher le camp au bout du monde - pourquoi pas au paradis des mers du Sud ?

Et c'est ainsi que l'inoffensif Maarten et sa vaillante compagne, Sylvia, débarquent un jour aux îles Kiribati, petite nation perdue au fin fond du Pacifique Sud. Pleins d'ardeur et de rêves : la vraie vie, enfin ! Comme quoi tout le monde peut se tromper...

Chaleur terrifiante, bactéries meurtrières, poissons toxiques, mer polluée : l'endroit n'est peut-être pas le paradis espéré. Surtout si la seule musique qui s'y entend en boucle, quand l'électricité veut bien être au rendez-vous, est la Macarena, que prolifèrent autour de vous des bestioles de dimensions inquiétantes, des fonctionnaires tatillons et dérangés, et des voisins aux facultés altérées par l'abus de substances variées.

Rien n'est plus ennuyeux que le récit d'un voyage réussi : autant dire que celui-ci vous tient en haleine de bout en bout, vous fait pleurer de rire à chaque page et vous permet, une fois le livre reposé, de mieux apprécier certains produits courants de la vie moderne comme le café, les douches à volonté ou la presse à scandale