Réédité dans une collection de petits ouvrages érotiques (Vol. 12 de la Collection Mémoires indiscrets – Le coffret du bibliophile) ce livre avait paru originalement sous le titre La Nouvelle Académie des Dames, ou Histoire de Mlle. de B***, D.C.D.L. en 1776 puis réédité sous le titre présent par Guillaume Apollinaire dont il signe une brève introduction.

Amusant et très délicatement coquin, ce livre semble décrire plutôt bien la vie de femmes « libertines » au 18e, dépendantes (ou possessions ?) de mères maquerelles, greluchons, amants et autres entreteneurs
Et pour les plus fortunés, il semblerait qu’on trouve encore certaines éditions originales
Fuyant les perversités paternelles, Mlle Brion se réfugie dans le bordel de la Verne. Cette maquerelle bienveillante se chargera de vendre son pucelage et de l’initier au mythe de l’amour. Les publications clandestines précédant l’époque révolutionnaire sont rares et doivent être considérées indépendamment des éditions de la fin du xviiie siècle. Selon Guillaume Apollinaire, dans sa préface pour la « Bibliothèque des curieux » de 1913 : « Le bon ton qui règne dans cet ouvrage lui donne encore une place à part dans la littérature de mœurs au xviiie siècle, littérature si riche qu’elle nous servirait facilement à reconstituer l’histoire du temps, si même les documents originaux et les archives venaient à disparaître. »