Bien miséreux que ce livre d’alcoolo triste et auto-apitoyé pris dans les affres de la page blanche, du manque de talent et des trous de mémoire.
Reste de belles pages, des bons mots et des colères revigorantes… gâchées dans l’alcool moisi. Difficile de pardonner l’ivresse pleurnicharde, écrire exige l’alcool flamboyant.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Hier, j'ai insulté mon éditeur par téléphone. Il paraît que j'étais ivre. C'est lui qui me l'a dit. Moi, je ne me souviens de rien. [...] Je lui ai posé la question : "Je ne vois pas pourquoi je vous aurais insulté ?" Il a répété calmement ce qu'il avait déjà dit posément : "Parce que vous étiez complètement saoul. - On ne va pas polémiquer là-dessus !" lui ai-je répondu. Il me semble avoir crié. Il me restait de l'alcool dans le sang. Je crois qu'on s'est quittés en bons termes. Il m'a demandé si le livre avançait. J'ai dit oui, mais non. Le livre n'avance pas. Ceci explique peut-être cela. »
« Hier, j'ai insulté mon éditeur par téléphone. Il paraît que j'étais ivre. C'est lui qui me l'a dit. Moi, je ne me souviens de rien. [...] Je lui ai posé la question : "Je ne vois pas pourquoi je vous aurais insulté ?" Il a répété calmement ce qu'il avait déjà dit posément : "Parce que vous étiez complètement saoul. - On ne va pas polémiquer là-dessus !" lui ai-je répondu. Il me semble avoir crié. Il me restait de l'alcool dans le sang. Je crois qu'on s'est quittés en bons termes. Il m'a demandé si le livre avançait. J'ai dit oui, mais non. Le livre n'avance pas. Ceci explique peut-être cela. »