Un livre auquel on pourrait donner 5 étoiles ou qu’on jette au caniveau après trois pages. C’est le genre qui veut ça et dans ce sens, bravo, c’est parfait !
Du pur gore grotesque avec des monstres, des punitions divines, des curés vicieux, du sang et de la tipaille, du surnaturel dans une sorte de pulp gothique moderne avec le Valais pour décor.
C’est drôle, de mauvais goût, pas toujours très bon, mais c’est court et réjouissant
Huitième livre de la collection Gore des Alpes commencée en 2019 avec La chienne du Tzain Bernard de Gabriel Bender qui compte déjà douze autrices et auteurs et quinze titres. A suivre !
La journée avait été longue. Le soleil avait tapé dur et les bêtes avaient été agitées, comme si quelque chose se préparait.
En L’Haut La Pointe est un charmant petit village comme il n’en existe que sur les cartes postales. On y trouve de petites maisons qui bordent la rivière surnommée La Vicieuse par les habitants du cru. Mais à la veille des célébrations campagnardes de la Fête de la Vicieuse, un être difforme aux origines occultes s’évade de la cave où il était retenu. Battaglia vous entraîne dans l’œil d’un cyclone de sang, de foutre et de hurlements et vous force à vous poser l’unique question : qui sont les monstres ?