Panayotis a besoin de tout cracher, tout dire, au risque d’en faire trop. Il a besoin de tout casser, de vomir tout ce qui lui reste en travers de la gorge avec l’espoir – probablement – qu’il en ressortira pur, immaculé, lavé de ses péchés, absous de ses petites perfidies, en paix avec lui même, son père, son homosexualité et libéré de ses épisodes dépressifs.
Et là, il n’a pas fait dans la demi-mesure et a fini par me perdre.
Reste un témoignage touchant et qui semble très sincère sur l’acceptation de son homosexualité et l’ambivalence de la relation avec son père
Je crois qu'il va bientôt mourir. Il me l'a dit douze fois : Tu sais je vais bientôt mourir, mais je ne le croyais pas. Parce qu'il aime créer du frisson, il aime ajouter à son charisme avec des annonces dramatiques. Sauf que je l'ai vu s'essouffler de plus en plus vite, j'ai vu son regard se perdre souvent dans le vide, pas en mode réflexion, en mode bilan.