A l’occasion d’un voyage à Québec, la narratrice ressent une présence, des objets se déplacent. Et les souvenirs de Sélim au Caire affluent.
Souvenirs, présence, la réalité reste incertaine.
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
La nuit est tombée depuis longtemps sur l'Amérique du Nord. L'aérogare est dépeuplée. Les passagers sont rassemblés autour du carrousel à bagages, ils attendent, la plupart retiennent d'une main des chariots encore vides qui valsent au moindre choc, des annonces vocales multilingues diffusent des vœux de bienvenue mais la fatigue d'un vol long-courrier se fait sentir, on en a marre, on voudrait partir d'ici, arriver vraiment.
La nuit est tombée depuis longtemps sur l'Amérique du Nord. L'aérogare est dépeuplée. Les passagers sont rassemblés autour du carrousel à bagages, ils attendent, la plupart retiennent d'une main des chariots encore vides qui valsent au moindre choc, des annonces vocales multilingues diffusent des vœux de bienvenue mais la fatigue d'un vol long-courrier se fait sentir, on en a marre, on voudrait partir d'ici, arriver vraiment.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
L’instant d’après, dans la salle du petit-déjeuner de l’hôtel où je suis descendue, j’ouvre mon livre et une image tombe sur la table, une image que Sélim a visiblement oubliée entre ces pages, ou plutôt, maintenant que j’y pense, qu’il a laissée là à dessein : elle lui aura certainement servi de marque-pages.
L’instant d’après, dans la salle du petit-déjeuner de l’hôtel où je suis descendue, j’ouvre mon livre et une image tombe sur la table, une image que Sélim a visiblement oubliée entre ces pages, ou plutôt, maintenant que j’y pense, qu’il a laissée là à dessein : elle lui aura certainement servi de marque-pages.