Le cercle des Mahé

Le Dr Mahé s’ennuie dans sa morne vie. Avec une mère quelque peu autoritaire, une femme un peu absente et des enfants qui ne semblent guère le préoccuper.

Qu'il en soit délivré une bonne fois, lui, car cela ne pouvait pas continuer ainsi. 
Il n'était même pas amoureux. S'il avait été amoureux, le problème aurait sans doute été beaucoup plus simple. 
C'était une hantise, voilà le mot. Et cela avait commencé dès le premier jour, mais faiblement, insidieusement, comme les maladies incurables dont on ne s'aperçoit que quand il n'est plus temps de les soigner. 
Ce n'était pas une femme, ni de la chair. C'était deux jambes maigres sortant d'un chiffon rouge, un petit tas crispé près d'une femme morte, dans un décor ignoble, deux yeux bleus, clairs et secs, une espèce de pantin raide et indifférent qui conduisait une petite fille par la main chez les bonnes sœurs ou qui, au port, s'avançait sans frémir vers un homme pour lui prendre l'argent qu'il cachait dans ses poches.
Le cercle des Mahé de Georges Simenon
Et lors de vacances sur l’île de Porquerolles il aperçoit une petite pauvresse en robe rouge…

L’histoire d’une obsession, lente et méthodique qui insidieusement occupe toute la place. Un roman plutôt vide… tout autant que l’esprit du Dr Mahé

Le 53e roman dur de Simenon

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Il fronçait les sourcils ; peut-être, tel un écolier, tirait-il un bout de langue ? Les lèvres boudeuses, le regard sournois, il épiait Gène et s'appliquait à copier ses gestes aussi exactement que possible.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Quand, à trente-cinq ans, le docteur Mahé perd sa mère qui a toujours tout choisi pour lui, il décide de changer de vie, de vivre sans effort, et de retrouver à Porquerolles une adolescente maigre dont l'image hante ses nuits.

Cet homme frustré d'autorité a une idée fixe : se faire aimer d'une petite pauvresse qui lui devrait tout...