De plus en plus, je trouve des similitudes entre Maigret et Columbo.
Cette façon qu’ils ont de s’attacher aux protagonistes, leurs refus de l’évidence… Certes, des caractéristiques communes à bien des polars, pourtant, c’est avec la même l’humanité qu’ils agissent.
L’histoire d’un coupable trop évident à disculper dans les caves d’un grand hôtel
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Le pneu de Prosper Donge
Un claquement de portière. C'était toujours le premier bruit de la journée. Le moteur qui continuait à tourner, dehors. Sans doute Charlotte serrait-elle la main du chauffeur ? Puis le taxi s'éloignait. Des pas. La clef dans la serrure et le déclic d'un commutateur électrique.
Une allumette craquait dans la cuisine et le réchaud à gaz, en s'allumant, laissait fuser un « pfffttt ».
Le pneu de Prosper Donge
Un claquement de portière. C'était toujours le premier bruit de la journée. Le moteur qui continuait à tourner, dehors. Sans doute Charlotte serrait-elle la main du chauffeur ? Puis le taxi s'éloignait. Des pas. La clef dans la serrure et le déclic d'un commutateur électrique.
Une allumette craquait dans la cuisine et le réchaud à gaz, en s'allumant, laissait fuser un « pfffttt ».
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Il y a le Paris de l'opulence et des raffinements délicats. Il y a celui des petits matins blêmes et des couples éreintés. Prosper Donge, employé d'un palace situé sur les Champs-Élysées, trouve de bon matin le cadavre d'une cliente tassé dans l'une des quatre-vingt-douze armoires métalliques du vestiaire. Cette jeune Américaine aurait été étranglée alors que le mari était absent pour affaires. Que faisait-elle là ? Maigret découvre alors pour les besoins de l'enquête un monde à part fait de coulisses et de pièces cachées ; un monde avec ses codes et ses drames où s'affairent des anonymes et où la richesse extrême côtoie la précarité, la fatigue et le travail de ceux qui, dans l'ombre, servent, regardent, ressentent et n'en pensent pas moins...
Il y a le Paris de l'opulence et des raffinements délicats. Il y a celui des petits matins blêmes et des couples éreintés. Prosper Donge, employé d'un palace situé sur les Champs-Élysées, trouve de bon matin le cadavre d'une cliente tassé dans l'une des quatre-vingt-douze armoires métalliques du vestiaire. Cette jeune Américaine aurait été étranglée alors que le mari était absent pour affaires. Que faisait-elle là ? Maigret découvre alors pour les besoins de l'enquête un monde à part fait de coulisses et de pièces cachées ; un monde avec ses codes et ses drames où s'affairent des anonymes et où la richesse extrême côtoie la précarité, la fatigue et le travail de ceux qui, dans l'ombre, servent, regardent, ressentent et n'en pensent pas moins...