Un livre un peu terrible, laissant l’impression que même Jean Ziegler n’y croit plus. Et ça, malgré un titre qui pouvait sembler porteur d’espoir.
Dans cet ordre mondial inféodé au capital, on voit difficilement ou se trouvent les fissures même si le livre se termine par: « Ou bien c’est nous qui abattrons cet [l’]ordre cannibale, ou c’est personne. »
Un constat de la fin des utopies, même si… par-ci, par-là subsistent encore quelques irréductibles rêveurs.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« De plus en plus rares sont les critiques virulents du capitalisme et du libéralisme contemporains. Leur voix n'est pas éteinte, mais elle est muselée, sinon discréditée, au moins contestée par la suprématie que ce double modèle idéologique et économique exerce désormais, sous des formes certes disparates, sur la quasi-totalité du globe... et dans la quasi-totalité des consciences. Jean Ziegler est de ces opiniâtres résistants au capitalisme. Sa confrontation intellectuelle et physique, scientifique et émotionnelle, à la véracité de l'extrême pauvreté, au cynisme des mécanismes diplomatiques, aux obscurantismes multiformes, à l'étranglement des droits humains élémentaires, au dépérissement des utopies, lui confère d'être un observateur unique de l'état humain du monde. »
Denis Lafay
« De plus en plus rares sont les critiques virulents du capitalisme et du libéralisme contemporains. Leur voix n'est pas éteinte, mais elle est muselée, sinon discréditée, au moins contestée par la suprématie que ce double modèle idéologique et économique exerce désormais, sous des formes certes disparates, sur la quasi-totalité du globe... et dans la quasi-totalité des consciences. Jean Ziegler est de ces opiniâtres résistants au capitalisme. Sa confrontation intellectuelle et physique, scientifique et émotionnelle, à la véracité de l'extrême pauvreté, au cynisme des mécanismes diplomatiques, aux obscurantismes multiformes, à l'étranglement des droits humains élémentaires, au dépérissement des utopies, lui confère d'être un observateur unique de l'état humain du monde. »
Denis Lafay