L’imprudence

Ça commence, chaud comme la braise et puis… hop, je n’y ai plus compris grand chose. Une confrontation à ses origines, un dialogue difficile avec un frère, un deuil, un retour aux racines…

L’imprudence de Loo Hui Phang

Dommage, j’ai pas trouvé le chemin de ce livre qui m’a vite perdu.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
C'est une instinctive : elle observe, elle sent, elle saisit, elle invite, elle donne, elle jouit. Photographe, elle vit intensément, dans l'urgence de ses projets, de ses rêves, de ses désirs. Lorsque survient le décès de sa grand-mère au Laos, quitté à l'âge d'un an, elle prend l'avion pour Savannakhet, comme sa mère et son frère.

Là-bas, elle est étrangère. Pas tant en apparence qu'intimement : grandir en France lui a permis une indépendance, une liberté qui auraient été inconcevables pour une Vietnamienne du Laos. Son frère aîné brisé par l'exil peut-il comprendre cela ? Dans la maison natale, les objets ont une mémoire, le grand-père libère ses souvenirs, le récit familial se dévoile peu à peu. Plongée dans une histoire qui n'est pas la sienne, qui pourtant lui appartient, la jeune femme réapprend ce qu'elle est, comprend d'où elle vient et les différentes ardeurs qui la travaillent, qui l'animent.

Ce premier roman sensuel et audacieux, qui allie la délicatesse du style à l'acuité du regard, désigne la transgression des prophéties familiales comme une nécessité vitale et révèle le corps comme seul réel territoire de liberté