L’ombre chinoise

Un mort (riche) avec trois femmes. L’ex, la femme et la maîtresse. Ah… Et aussi tous les voisins !

« Vous prendrez bien quelque chose... Mais si !... Martin! Apporte un apéritif..»
Martin était ennuyé. Peut-être n'y en avait-il pas dans la maison ? Peut-être ne restait-il qu'un fond de bouteille ?
« Merci, madame! Je ne bois jamais avant les repas.
 - Mais vous avez le temps...  »
C'était triste! Triste à vous décourager d'être un homme, de vivre sur une terre où pourtant le soleil brille plusieurs heures par jour et où il y a de vrais oiseaux en liberté !
L’ombre chinoise de Georges Simenon

Bof, bof, bof… Un roman de gare à l’ancienne, sans vraiment de tension avec un Maigret qui ne boit quasiment pas. A quoi bon ?

Mme Couchet avait une question sur les lèvres. Elle hésitait à la poser. Elle s'y résolut pourtant, en regardant ailleurs.
« Je voudrais vous demander si... C'est délicat... Excusez-moi... Il avait des amies, je le sais... Il ne s'en cachait et à peine! que par discrétion... J'ai besoin de savoir si, de ce côté, il n'y aura pas d'ennuis, de scandale... »
Elle imaginait évidemment les maîtresses de son mari comme des grues de roman, ou encore comme des vamps de cinéma !
« Vous n'avez rien à craindre ! » sourit Maigret qui évoquait la petite Nine, avec son visage chiffonné et la poignée de bijoux qu'elle avait portés l'après-midi même au Crédit municipal.
« Il ne sera pas nécessaire de ?...
 - Non! Aucune indemnité ! »
Elle en était tout étonnée. Peut-être un peu dépitée, car enfin, si ces femmes ne réclamaient rien, c'est qu'elles avaient une certaine affection pour son mari ! et lui pour elles...
Reste un livre possiblement intéressant pour comprendre les liens du mariage, couples, divorces, maîtresses… à cette époque

Maigret 13/103

Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente)
Il était dix heures du soir. Les grilles du square étaient fermées, la place des Vosges déserte, avec les pistes luisantes des voitures tracées sur l'asphalte et le chant continu des fontaines, les arbres sans feuilles et la découpe monotone sur le ciel des toits tous pareils.
Sous les arcades, qui font une ceinture prodigieuse à la place, peu de lumières. A peine trois ou quatre boutiques. Le commissaire Maigret vit une famille qui mangeait dans l'une d'elles, encombrée de couronnes mortuaires en perles.


4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
Il était dix heures du soir. Les grilles du square étaient fermées, la place des Vosges déserte, avec les pistes luisantes des voitures tracées sur l’asphalte et le chant continu des fontaines, les arbres sans feuilles et la découpe monotone sur le ciel des toits tous pareils.
Sous les arcades, qui font une ceinture prodigieuse à la place, peu de lumières. A peine trois ou quatre boutiques.
Le commissaire Maigret vit une famille qui mangeait dans l’une d’elles, encombrée de couronnes mortuaires en perles. Il essayait de lire les numéros au-dessus des portes, mais à peine avait-il dépassé la boutique aux couronnes qu’une petite personne sortit de l’ombre.
C’est à vous que je viens de téléphoner ?
Il devait y avoir longtemps qu’elle guettait. Malgré le froid de novembre, elle n’avait pas passé de manteau sur son tablier. Son nez était rouge, ses yeux inquiet