Camiothécaire-biblioneur aux lectures éclectiques. Romans, essais, biographies et autobiographies, récits de voyage, bandes dessinées, nouvelles, chroniques, témoignages… des critiques selon l'humeur
Un petit conte avec un chaton tout choupinou qui part à la recherche de l’étoile qui sourit au fond de la forêt…L’étoile de Mo : aventures forestières de Yeonju ChoiUne forêt où tout le monde est gentil… mais fais bien attention à l’ours !
Une jolie histoire de peurs qui ne fait pas trop peur
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Notre histoire commence par une froide nuit d'automne...
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) C'était la nuit, et Mo tournait et se retournait dans son lit quand soudain une lumière apparût, une lumière qui souriait. Ni une ni deux, Mo mit son écharpe et s'en alla dans la forêt pour découvrir d'où elle venait... Mo interrogea tous les animaux qu'il rencontra... avant de pouvoir, enfin, se recoucher. Un roman pour les 8-10 relié sur papier toilé, illustré à la plume, au charme délicieux.
En 2021, Corinne rencontrait Laurence et huit mois plus tard Laurence nous quittait.
Projet de salon pour Laurence B. de Corinne Desarzens
En écho au Projet de salon pour Madame B, Corinne Desarzens à écrit cet hommage, souvenir d’une rencontre lumineuse sous une pluie battante.
Un tendre souvenir rouge vif, comme une boite d’allumettes En 2020, Laurence Boissier fabrique et envoie à Corinne Desarzens une boîte d’allumettes rouge contenant une petite banderole de fanions. Art&fiction vous propose ce talisman, à monter soi-même. Matériel: colle, ciseaux, ficelle de 50 cm Découpez selon les traits continus, pliez selon les traitillés Assemblez la boîte, collez les fanions sur la ficelle à de 5 cm d’intervalle Glissez la banderole dans la boîte, fermez et ouvrez à volonté.
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Cette ville est un réseau d'X et d'Y, de croisements et de fourches, d'estuaires hésitants et de goulets sans issue, étagés sur différents niveaux, aucun parallèle à l'autre. Sans compter de nombreuses pentes abruptes ni les artères en V. pliées en deux et rallongeant le parcours.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) C'est rare d'écrire, de s'écrire et de recevoir par la poste une boîte d'allumettes peinte en rouge d'une personne extraordinaire, rencontrée sous une pluie battante, en avril 2021, décédée huit mois plus tard. Voici l'histoire d'une double révérence. D'un fauteuil. D'une reconnaissance.
Aujourd’hui. Aujourd’hui une femme se sent différente, elle se sent plus… comment dire ?Projet de salon pour Madame B de Laurence BoissierTout est différent d’ailleurs !
Et c’est drôle et touchant
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) 36.7° 36.8° 36.8° 36.7° 36.6° 36.5° 36.6° 36.6° 36.7° 36.8° 36.9° 36.8° 36.6° 36.3° 37.4° 37.4° 37.5° 37.5° 37.4° 37.3° 37.4° 37.7° 37.5° 37.4° 37.3° 37.2° 37.2° 36.9°
Une fois par mois, je suis aussi fertile que la plaine du Pô. Même si plus pour longtemps.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Blanc meringue
Reflet de perle
Blanc de blanc
Coquille d'œuf
Terre neuve
Zéphir d'Ivoire
Chèvrefeuille
Giroflée
Gris tendance
Crème double
Tabac blond
Pierre de lune
Vent de sable
Abricot clair
Des petites nouvelles dans le ton de Laurence Boissier. L’humour est discret, élégant, presque absent. Comme un filigrane sur ces tranches de vie.
Histoires courtes de Laurence Boissier
Instantanés dérisoires et intensément vivants
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Putain ! Encore Josepha avec son putain de sucre ! On s'en fout plein les chaussures ! Elle a encore frappé fort ! Sa montagne de sucre dégouline jusque dans les escaliers.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Les Beaux-Arts
La toute petite chemise de nuit
Machines de chantier
Le malentendu
Bérangère
L'école
Mes enfants ont faim
Une balade au parc
Elise
La salade nage toutes feuilles dehors
Le saloon
Le projet : se retrouver dans un lieu de son enfance. Mazarine M. Pingeot retourne quai Branly.11 quai Branly de Mazarine M. PingeotPas vraiment l’occasion d’un grand bouleversement, mais la possibilité, peut-être, de poser quelques valises.L’occasion de quelques pensées et de pas mal de stress aussi.
Un livre qui n’apprend pas grand chose – tant a déjà été dit et écrit – mais certainement une possibilité de se réapproprier son histoire, sa jeunesse
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) J'ai vécu quai Branly de neuf à seize ans. Ce qui correspond à ce qu'on appelle une adolescence. Ça n'en était pas seulement le décor, mais également le tombeau.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) « J'ai vécu avec mes parents quai Branly de neuf à seize ans. Ce qui correspond à ce qu'on appelle une adolescence. Ça n'en était pas seulement le décor, mais également le tombeau.
L'appartement de fonction était vide, et rien ne parvenait à le remplir. Surtout pas moi. Un fantôme. Dont nul ne pouvait connaître la présence en ce lieu qui n'était ni chez elle, ni chez lui, ni chez eux.
J'ai vécu mon adolescence dans un logement de passage où personne ne passait. Chez moi, c'était chez personne. »
En revenant à « l'Alma », Mazarine M. Pingeot revisite une page de sa vie personnelle qui est devenue collective quand d'autres ont raconté à sa place cette jeunesse secrète et « dorée ». Le temps a passé, l'enfance s'est éloignée mais l'autrice peut aujourd'hui la raviver en faisant l'expérience du retour. Est-il possible, bien des années après, de repenser plus justement son enfance et de s'en émanciper ?
Suite à un AVC de sa mère, Julia Deck raconte en parallèle la vie de sa mère et l’accident avec toutes ses suites. Ann d’Angleterre de Julia DeckDeux parties bien distinctes qui finissent par se rejoindre dans un questionnement qui ne trouvera possiblement pas vraiment de réponses satisfaisantes.
Un sombre tableau des hôpitaux et du système de soins français
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) On y pense ou on n'y pense pas. J'y pense depuis trente ans. Je tente de m'y préparer.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) En avril 2022, la mère de Julia Deck est victime d'un accident cérébral. Selon les médecins, ses chances de survie sont infimes. Mais la patiente déjoue les diagnostics. Commence alors un long cheminement, dans l'espoir d'une convalescence, à travers le dédale des établissements de soins. En parallèle, Julia Deck raconte, sur un rythme vif et non dénué d'humour british, la vie de cette femme issue d'une famille ouvrière anglaise, passionnée de littérature, qui s'est élevée socialement, est venue habiter en France, tout en continuant d'entretenir un rapport complexe avec sa famille d'Angleterre. Car au milieu de son histoire, Julia décèle une étrangeté, peut-être un secret - un point aveugle dans le récit de sa filiation. Mais à cette interrogation, seule sa mère, précisément, pourrait répondre. Ce texte splendide, qui questionne les liens entre l'écriture et la vie, est aussi un geste d'amour bouleversant d'une fille envers sa mère.
Si Esther bouillonne de vie à l’aube de ses 18 ans, ses histoires s’épuisent.Les cahiers d’Esther, tome 9 : Histoires de mes 18 ans de Riad SattoufUn ultime tome pour une géniale série qui a vu grandir son héroïne pleine de candeur qui peine à mûrir.
Allez, que la vie lui soit belle et heureuse au pays des gentilles familles, des gentils voisins et des gentilles copines
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) La rentrée
Je m'appelle Esther et j'ai 17 ans. J'habite à Paris dans le 17e arrondissement. Je vis dans le même appartement depuis ma naissance.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Esther est en terminale, ça y est !
C'est l'année du bac (cette horreur), des choix d'orientation qu'on ne veut pas faire, de Parcoursup, cette bénédiction (rires), des illusions qui se brisent, de l'enfance qui s'évapore, et des Cahiers d'Esther qui s'arrêtent... Mais c'est aussi l'année des 18 ans, de la liberté de pouvoir enfin faire ce qu'on veut ! Tout ce qu'on veut ! Et peut-être aussi l'année de la fin du célibat éternel, qui sait ?
D'où venons, où allons-nous, et surtout ça sert à quoi la vie en vrai ? Y a-t-il seulement une réponse à cette question qu'en pensez-vous vous avez 4 heures MDR... Esther philosophe et a un peu le vertige au moment du grand envol, mais c¸a va bien se passer, hein, on y croit...
Riad Sattouf continue a retourner en enfance, celle de son frère, enlevé par son père, direction Syrie.Moi, Fadi le frère volé, t.1 : (1986-1994) de Riad SattoufSi l’impression de déjà vu est assez forte, limite lassante, son talent de conteur réussit toutefois à toucher juste. Bienvenue en Syrie et oublie ta maman ! Arrête de pleurer et tiens, prends un bonbon
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) Je m'appelle Fadi Saltouf, et mon premier souvenir se passe dans le jardin de ma grand-mère au cap Fréhel, en Bretagne. Je dois avoir à peu près 2 ans et j'ai l'impression d'être la lumière qui éclaire le monde !
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) « Ah, c'est ainsi ?
Eh bien, je pars vivre en Syrie, avec mon papa.
Car c'est ce que font les fils, ils suivent leur père. »
Riad Sattouf revient avec une nouvelle série de bandes dessinées, qui replonge le lecteur dans l’univers de sa série à succès L’Arabe du futur.
Ce nouveau projet repose sur les histoires que Riad Sattouf a recueillies en 2011 et 2012 auprès de son frère Fadi Sattouf.
Dans ce récit, c’est Fadi le narrateur : il retrace son parcours hallucinant, de son enfance heureuse en Bretagne auprès de sa mère adorée et de ses grands frères, Riad et Yahya, jusqu’à la Syrie de son père, rude et inconnue pour lui...
Quelle émotion de retrouver Laurence Boissier en librairie, de découvrir cet impublié et d’y retrouver son humour tout en finesse et légèreté. Certes, c’est avec appréhension que j’ai ouvert ce petit livre, craignant d’y trouver un brouillon inachevé. Mais non, c’est bien l’autrice de Safari et de l’Inventaire des lieux qu’on retrouve ici. Un bonheur qu’il ne fallait pas laisser dans un carton poussiéreux.Londres 13h30 de Laurence BoissierMerci art&fiction, à la famille et à toutes et tous ceux qui ont permis à ce petit bijou de voir le jour.
Des histoires de vies qui se croisent et s’entrecroisent à l’aéroport de Genève, à déguster avec émotion en regardant les cirrus homogenitus dans le ciel
Incipit (et peut-être un petit peu plus si entente) En allant chercher ses enfants à l'école à quatre heures, une fois de plus, Émilienne s'étonne. Tom sort très posément, scanne rapidement les environs, puis se dirige vers elle sans hésiter. Elle est émerveillée de voir comment, à chaque fois, il trouve exactement la maman qu'il lui faut.
4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc) Assise chaque jour au bar de la halle Arrivée de l’Aéroport de Genève, Émilienne tente de surmonter le plus irréparable des événements: la mort de son père, son papa, passager parmi d’autres du vol de Londres 13h30 et dont l’avion s’est abîmé dans la Manche. Observatrice à l’affût, elle documente dans son journal le passage des voyageurs. « Londres 13h30 » est le premier roman adressé par Laurence Boissier à art&fiction. Le manuscrit a disparu, longtemps, puis a réapparu subrepticement à l’occasion d’un rangement, rappelé à l’existence après la disparition de son autrice.