A quarante-deux ans, tomber amoureux d’une femme de 14 ans de moins… voilà qui qui nous amène aux limites de la règle du divisé par deux plus sept et des difficultés qui arrivent forcément avec.
Et dès le départ, on voit bien que cela ne sera pas simple… que faire avec ses amis si jeunes, comment réagir avec ses parents de la même génération que soi ?
Et si un enfant venait souder ce couple qui commence à se perdre ?
Que faire avec une femme jeune et belle ? Et elle, que ferait-elle avec un homme de quatorze ans de plus ?
Edward, quarante-deux ans, chercheur renommé en virologie animale, croise le chemin d'une très jeune femme, Ruth, encore étudiante. Coup de foudre partagé, ils s'installent ensemble mais Edward souffre en secret de leur différence d'âge. Un enfant pourrait-il consolider leur relation ? Ils en font un : fatale erreur !
À ces ingrédients d'une « passion simple » s'en ajoute un autre, plus inattendu : une incompatibilité éthique. Car Edward, éminent spécialiste de la lutte contre les maladies transmissibles à l'homme, pratique des expériences sur les animaux. Familier de l'élimination massive en cas de pandémie, il n'a aucune empathie pour les espèces qu'il utilise. Or Ruth est une militante de la cause animale. Comment supporterait-elle cette violence de la part de l'homme qu'elle aime, mais dont le destin ne s'harmonise décidément plus au sien ?
Le statut de la souffrance animale par rapport à la douleur humaine - l'un des horizons éthiques de notre siècle - porte ce court roman à un niveau philosophique. Mais le magicien Wieringa ne disserte jamais, il incarne ce débat au coeur de personnages dont il nous fait partager les dilemmes et les intimes fêlures. Et nous laisse désemparés comme eux